- "Ce qui sépare la folie du génie ne se mesure qu'à l'aune du succès."
- ― Elliot Carver
Elliot Carver est le fils illégitime de Lord Roverman, un magnat des médias britannique, et d'une prostituée allemande morte en couches avec laquelle ce dernier trompait sa femme. Incapable d'élever son enfant seul, Roverman a confié le jeune Elliot à une famille de Hong Kong qu'il a soudoyé pour que son fils n'apprenne jamais la vérité sur ses géniteurs. Officiellement orphelin, Carver a grandi à Hong Kong et a eu une enfance agitée due au fait qu'il était privé d'affection[1].
Après avoir obligé sa famille adoptive à lui révéler qui étaient ses parents à l'âge de 14 ans, Carver a sombré dans une dépression jusqu'à l'âge de 21 ans. À cette époque, il avait décroché un emploi de météorologue pour une chaîne hongkongaise, ce qui a éveillé sa passion pour le journalisme. Un pervers lubrique, il harcelait souvent ses collègues féminines, au point que l'une d'entre elles a fui Hong Kong pour s'éloigner de lui. Hanté par un désir de vengeance à l'encontre de son père, Carver a appris qu'il était le véritable héritier de son empire médiatique et était résolu à en profiter. Avec cela dans l'esprit, le futur terroriste a monté un complot contre ce dernier en 1974, grâce à ses contacts avec des escrocs allemands (Hans Kriegler, M. Schnitzler et Stamper) ; les malfrats ont soudoyé une prostituée avec qui Roverman couchait pour obtenir des clichés compromettants du Lord, l'ayant ainsi dépossédé de son entreprise et de sa richesse en lui faisant du chantage, avant de finalement le pousser au suicide. Ayant ensuite remporté une bataille judiciaire contre la femme et la fille de Roverman, Carver a hérité de son empire qui lui revenait de droit trente ans après que l'aristocrate l'ait abandonné[1].
Compte tenu des services que Stamper lui avait rendu, il l'a accepté dans son cercle intime et a fait de lui son bras droit. Carver a également épousé une mannequin du nom de Paris McKenna[1], qui n'est guère plus qu'un trophée à ses yeux.
Dans les années 1990, Carver est à l'apogée de sa carrière médiatique, détenant le Carver Media Group Network, une société de diffusion d'actualités multi-nationale basée en Allemagne. Désormais un milliardaire surnommé l'Empereur des Ondes, il jouit d'une influence immense qui lui permet de renverser des gouvernements entiers avec une simple émission. Sa corporation ne se contente pas seulement de relayer l'actualité ; elle orchestre directement des catastrophes et des scandales à travers le monde. Son PDG génère ainsi des battages médiatiques autour d'incidents percutants qu'il créé lui-même et peut ainsi rapporter avant ses concurrents afin d'accroître son audimat. Parmi les méthodes peu orthodoxes de Carver, citons la désinformation pour envenimer des conflits et la vente de logiciels nocifs, en plus du chantage et du terrorisme.
Ainsi, Elliot Carver est un baron des médias mégalomane et cynique qui se délecte de la terreur qu'il inflige à ses auditeurs et n'a aucune estime pour les victimes de ses machinations qui lui permettent de faire du profit. Il projette publiquement l'image d'un philanthrope charismatique et jovial qui combat l'injustice et rapporte les nouvelles avec impartialité alors qu'en réalité, c'est un homme d'affaires psychorigide, oppressant et colérique qui pique une crise de colère infantile à la moindre contrariété. Carver s'estime aussi en droit de martyriser son personnel, tout-à-fait remplaçable à ses yeux, et exploite ses ressources pour mettre en œuvre des rétributions disproportionnées lorsque les choses ne se déroulent pas comme il l'entend. De son point de vue, toutes ses actions, même les plus infâmes, sont justifiées par la folie du monde persécuteur dans lequel il vit. Égocentrique et narcissique, Carver aime être au centre de l'attention et se voit comme une sorte de génie, au point d'orner ses repaires de tapisseries et de bannières plus grandes que nature représentant son visage. Ses nombreux quartiers-généraux sont tous équipés de moniteurs, certains étant assez grands pour occuper tout un côté d'un mur.
En fin de compte, sa position de premier plan dans les médias et sa sophistication permet à Elliot Carver de s'imposer comme un génie du crime en avance sur son temps[3].
Dans le film[]
Contexte et plan[]
- "Les grandes figures ont toujours manipulé les médias pour sauver le monde. Même William Randolph Hearst, lequel disait à ses photographes "Vous fournissez les photos, moi je fournirais la guerre." Je fais juste un petit pas de plus."
- ― Carver justifiant son complot à Bond.
Vers 1997[2], Elliot Carver, à son grand désarroi, s'est vu refuser une couverture médiatique en Chine, le seul pays au monde dans lequel il n'émet pas. Résolu à exercer une influence sur le monde entier, le magnat des médias avide projette de déclencher une Troisième Guerre mondiale entre le pays du Soleil levant et le Royaume-Uni, afin d'anéantir le régime chinois actuel et de placer à leur tête son associé, le général Chang, en échange de l'obtention de droits de diffusion exclusifs en Chine pour le demi-siècle à venir, au prix de centaines de milliers de morts. Dans le cadre de ce complot, Carver a fait construire en secret un navire furtif, le Sea Dolphin II[1], à partir de matériaux passés en contrebande par Chang, afin de pouvoir engendrer des tensions géopolitiques en restant invisible au radar.
Initiation du complot[]
- "Messieurs, mesdames, arrêtez les presses. Dernière nouvelle : par un curieux caprice du destin, une info parfaite saluera le lancement de notre réseau satellite ce soir. Il semble qu'une petite crisette se mitonne dans les eaux de la Chine du Sud. Je veux que toute ma presse la diffuse, je veux que les magazines en parlent, que les livres en parlent, que les films en parlent, que la télé en parle, que la radio en parle, je veux qu'elle soit sur les ondes 24 heures sur 24 ! C'est NOTRE grand moment ! Et des milliards de gens sur cette planète vont la voir, l'entendre, la lire et en débattre par le bien de Carver Media Group. Les bonnes nouvelles... sont les mauvaises nouvelles."
- ― Carver ordonnant à ses subalternes du CMGN de diffuser la nouvelle du naufrage du Devonshire.
Afin d'initier son plan, Carver envoie le "techno-terroriste" Henry Gupta acheter un encodeur GPS américain dans un marché d'armes pour terroristes à la frontière russe. Son subordonné se sert de cet appareil pour interférer à distance avec les systèmes GPS d'une frégate britannique, le HMS Devonshire, et de deux MiG chinois, afin que ces derniers soient sans le savoir détournés de leur trajectoire, dans ce qui est perçu comme des eaux contrôlées par la Chine (alors qu'il s'agit en réalité des eaux vietnamiennes). Pendant ce temps, Carver, par l'intermédiaire de Stamper et du capitaine Scott, le commandant du navire furtif, supervise le naufrage du Devonshire à l'aide d'une foreuse télécommandée, le "Sea-Vac Drill", avant de faire impitoyablement assassiner les rescapés en mer par Stamper avec des munitions chinoises tout en filmant la scène. Un des MiG est ensuite abattu par un missile guidé lancé par le navire furtif tandis qu'un missile de croisière est volé dans l'épave du Devonshire.

Carver convoquant ses subalternes.
Alors que la Chine et la Grande-Bretagne menacent de se déclarer la guerre, Carver s'assure que ses subalternes du CMGN publient cet incident dans tous les médias lors de sa téléconférence quotidienne avec ses correspondants.
Interférence de Bond à la soirée[]
- James Bond: "Dites-moi, Elliot, je m'interrogeais sur vos satellites et sur la façon dont vous vous êtes positionné mondialement."
- Carver: "Oh, tout ou plus des outils au service de l'information."
- James Bond: "Ou de la désinformation."
- ―James Bond et Elliot Carver[src]
Cependant, il s'avère que le MI6 avait remarqué un signal parasite provenant d'un satellite du CMGN dont les coordonnées étaient dirigées à l'endroit où le Devonshire a été coulé. En sachant qu'en plus de cela, le journal de Carver, Tomorrow, a publié la manchette du naufrage avant que les faits n'aient été rendu publics, l'espion britannique James Bond est chargé d'enquêter sur l'Empereur des Ondes.

Carver se moquant de "rumeurs" devant ses courtisans.
Le soir-même, Carver donne une soirée à Hambourg pour inaugurer un nouveau réseau satellite du CMGN. Durant les festivités, il plaisante sur des accusations portées contre lui devant ses courtisans (selon lesquelles il aurait fait circuler des histoires sur la vache folle pour se venger d'un magnat du bœuf qui aurait refusé de payer une somme qu'il a perdu contre lui au poker). Il réagit ensuite avec suffisance lorsque Bond lui est présenté comme son nouveau banquier mais semble d'un autre côté s'enticher de Wai Lin, une autre invitée supposée être une journaliste chinoise. Carver devient également suspicieux à l'égard de 007, d'abord lorsqu'il se rend compte que celui-ci semble familier avec sa femme, et surtout lorsque le prétendu banquier fait des insinuations sur le fait que son satellite serait capable de détourner un navire. Il charge donc ses agents de sécurité de passer le Britannique à tabac pendant qu'il tient un discours pacificateur dans lequel il se propose comme médiateur dans la crise sino-britannique en cours. Malheureusement pour lui, Bond est capable de neutraliser ses assaillants et de saboter la soirée en coupant l'alimentation de la conférence mensongère de l'antagoniste. Humilié, Carver renvoie sa responsable des relations publiques lors d'un saut d'humeur.
Meurtre de sa femme[]
- "Je crois qu'il va falloir prendre un rendez-vous pour ma femme chez le docteur."
- ― Carver ordonnant la mort de Paris.

Carver après avoir ordonné le meurtre de Paris.
Incapable de digérer l'intervention de Bond qui a gâché sa fête, Carver envoie Paris dans sa chambre d'hôtel pour lui soutirer des informations en le séduisant. Entretemps, Gupta l'informe que ce dernier est un espion et que Paris a eu une liaison avec lui, alors qu'elle a juré à son mari que ses liens avec James n'étaient que platoniques. Excédé par cette révélation, Carver, décidé à faire payer l'adultère de sa femme, ordonne la mort du couple dans l'hôtel de Bond par son assassin personnel, le Dr. Kaufman, la scène devant être maquillée en meurtre-suicide grâce à un reportage préenregistré par une présentatrice. Néanmoins, bien que Paris soit tuée, Bond est capable d'éliminer Kaufman et de s'enfuir avec l'encodeur GPS volé dans le coffre-fort de Carver.
Nouvelle confrontation à Saigon[]
- "César avait ses légions, Napoléon sa grande armée, j'ai mes divisions : télévision, infos, magazines. D'ici minuit, j'aurais touché et influencé plus d'hommes et de femmes que quiconque dans l'histoire de cette planète, sauf Dieu lui-même. Il faut bien dire qu'on n'a pas fait mieux que le Sermon sur la Montagne."
- ― Carver se réjouissant de la réussite de son plan mégalomane.
Quelques heures plus tard, les routes de Carver et de Bond se croisent à nouveau à Saigon, au Viêt Nam, où l'agent secret est capturé par les sous-fifres du journaliste après être plongé dans l'épave du Devonshire, au même titre que Wai Lin, laquelle se révèle être une espionne chinoise. Emmené dans la tour du CMGN de la ville, le binôme découvre l'alliance de Carver avec le général Chang tandis que celui-ci écrit prématurément leur nécrologie. Lorsque son associé attend de le recevoir, Carver laisse 007 et Wai Lin entre les mains de Stamper, qui est censé les torturer avec des chakras. Cependant, les deux espions réussissent une fois de plus à s'enfuir et décident de collaborer pour empêcher leur ennemi d'exécuter son complot génocidaire.
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- "J'ai peut-être une nouvelle fracassante à vous annoncer, Elliot : vous avez oublié la règle d'or du gouvernement des médias : DONNER AUX MASSES CE QU'ELLES DEMANDENT !"
- ― Bond tuant Carver.

Carver conspirant avec ses sbires.
Alors que Bond et Wai Lin localisent le navire furtif dans la baie d'Ha Long et s'y infiltrent pour saboter le bateau, Carver s'apprête à faire tirer le missile volé au Devonshire sur Pékin pour donner l'impulsion finale à la guerre. Entretemps, le magnat des médias remarque une faille de sécurité qui échappe à un de ses adjudants et lui fait comprendre que ses deux ennemis sont à bord. Wai Lin est donc capturée par Stamper alors que 007 parvient à tromper les sbires de Carver en se servant d'un des gardes pour simuler sa mort. En outre, alors que le terroriste jubile en expliquant les tenants et aboutissants de son complot à Wai Lin, il s'avère que Bond a informé son gouvernement que Carver tente de monter la Chine contre eux, ce qui fait qu'une frégate britannique chargée d'exterminer les Chinois, le HMS Bedford, reçoit plutôt l'ordre de localiser le navire furtif.
Infiltré sur le pont du navire, Bond prend Gupta en otage en pensant que son patron est incapable de tirer le missile sans lui. Acculant l'intrus avec ses forces de sécurité, Carver montre qu'il se trompe et tue personnellement son technicien désormais inutile d'une balle, après que celui-ci lui ait assuré que le missile était déjà programmé pour anéantir Pékin. Toutefois, 007 perce la coque du navire avec un engin explosif improvisé, rendant le vaisseau furtif visible au radar du Bedford. Au cours de la fusillade massive qui s'ensuit, Wai Lin, qui s'est défaite de l'emprise de Carver, sabote les moteurs du navire afin de condamner ses occupants.

Carver tenant Bond en respect.
Alors que la plupart de ses sbires abandonnent le vaisseau endommagé, Carver surprend Bond en train de détruire le pupitre de commande et le tient en respect. Cependant, au lieu d'appuyer sur la gâchette, l'antagoniste narcissique choisit de se livrer à un dernier monologue pontifiant, faisant remarquer à son ennemi que les preuves de ses actions seront détruites en même temps que son navire et qu'il pourra quant à lui s'enfuir et assister à la mise en œuvre de son plan. Néanmoins, Bond parvient à le désarmer et à le placer dans la trajectoire du Sea-Vac Drill qu'il a approché dans leur direction. Le magnat des médias trop ambitieux connaît alors une fin atroce en étant déchiqueté par les scies circulaires du monstre mécanique qui a auparavant coulé le Devonshire sous ses ordres.
Héritage[]
- "Pour Carver... et Kaufman... je vous dois une mort déchirante, monsieur Bond !"
- ― Stamper affrontant Bond.
Peu de temps après la mort de Carver, Bond contrecarre son complot en plaçant des détonateurs sur le missile afin d'assurer sa destruction avant son lancement. Par la même occasion, il tue Stamper, qui avait en vain tenté de venger la mort de son patron et celle du Dr. Kaufman. Ayant eu la confirmation que Carver a péri dans la destruction de son navire furtif, le MI6 publie par la suite un communiqué de presse impliquant qu'il s'est suicidé lord d'une croisière à bord de son yacht dans la mer de Chine méridionale.
Employés et associés[]
Production[]
Elliot Carver est l'antagoniste principal dans le film de James Bond de 1997 Demain ne meurt jamais, le dix-huitième volet de la série d'EON Productions. Il a été interprété par l'acteur britannique Jonathan Pryce, qui a été doublé dans la version française par le comédien Jean-Luc Kayser.
Le scénariste Bruce Feirstein a déclaré que l'histoire du film lui avait été inspirée par sa propre expérience du journalisme et par la couverture 24 heures sur 24 de la guerre du Golfe par Sky News et CNN, et qu'il voulait "écrire quelque chose d'enraciné dans un cauchemar de la réalité[4][5]. Alors que de nombreux critiques ont comparé le personnage de Carver à Rupert Murdoch, Feirstein s'est en fait inspiré de Robert Maxwell, la mort de Carver rapportée par M à la fin du film présentant des similitudes avec celle de ce dernier[6]. Cependant, lors d'une interview en 2004, le réalisateur Roger Spottiswoode a déclaré que "Carver est Robert Murdoch"[7]. Le méchant a également cité William Randolph Hearst lors d'une confrontation avec Bond à bord du navire furtif.
Dans les premières versions du scénario, le personnage était appelé Elliot Harmsway et a été renommé car la production craignait que son nom n'offense la famille d'Esmond Cecil Harmsworth, le deuxième vicomte de Rothermere[8]. En outre, il partageait des similitudes avec le génie du crime Ernst Stavro Blofeld car certains de ses sbires avaient des numéros et il en tuait un lors d'une réunion[9].
L'acteur britannique à succès Anthony Hopkins a été pressenti pour jouer Carver. Il avait déjà été envisagé pour incarner Alec Trevelyan dans GoldenEye (1995) mais a décidé de quitter le projet pour jouer dans Le masque de Zorro (1998) car le scénario n'était pas prêt au moment du tournage[9]. Le producteur Michael G. Wilson a rencontré Jonathan Pryce en février 1997 et lui a proposé le rôle[10], l'acteur l'ayant accepté en partie parce que ses enfants étaient fans de GoldenEye[5]. De nature joviale, Pryce remontait le moral des acteurs et de l'équipe durant le tournage chargé, notamment en les divertissant entre les prises du tournage de son discours passionné sur la scène B des studios d'EON[11].
Autres apparitions []
Demain ne meurt jamais (roman)[]
Carver est également mis en avant dans l'adaptation en roman officielle du film par l'auteur américain Raymond Benson, qui reprend en partie des éléments supprimés et/ou abandonnés de scénario antérieurs et s'écarte donc légèrement de l'histoire du long-métrage. En plus d'explorer son passé, le livre mentionne qu'il souffre du syndrome algo-dysfonctionnel de l'appareil manducateur, qui affecte ses articulations lorsqu'une situation lui procure de la tension et en raison duquel il consomme de l'ibuprofène. Ses motivations sont également différentes ; au lieu de chercher à avoir l'exclusivité sur les ondes chinoises, il agit ainsi car il reproche à l'Angleterre d'avoir rétrocédé Hong Kong. Il est aussi impliqué que son abandon par Lord Roverman est à l'origine de sa soif de pouvoir. Parmi d'autres différences, sa soirée à Hambourg inaugure le nouveau QG européen du CMGN (et non pas un nouveau réseau satellite) et aux côtés de Stamper, il rend brièvement visite à Paris dans la chambre de Bond avant la mort de cette dernière aux mains du Dr. Kaufman[1].
Demain ne meurt jamais (jeu-vidéo)[]

Carver comme il apparaît dans le jeu sur PS1.
Carver apparaît également dans l'adaptation en jeu-vidéo du film par la société Electronic Arts dans laquelle il a été doublé par l'acteur britannique Steve Hope Wynne. Son rôle est sensiblement le même que dans le long-métrage, si ce n'est qu'il est beaucoup plus redoutable au combat face à Bond, pouvant livrer une bataille implacable face à 007 à la fin du jeu. Celui-ci comporte également une partie absente du film dans laquelle Bond doit déjouer une attaque de gaz neurotoxique perpétrée par le terroriste Satoshi Isagura. L'attentat a été ordonné par Carver afin de faire monter le tirage de Tomorrow.
Images[]
Notes[]
- Elliot Carver est le premier méchant de la saga à être marié, avant Alex Dimitrios et Marco Sciarra.
- Carver est probablement un des méchants les plus pernicieux de l'ère Pierce Brosnan, aux côtés de Xenia Onatopp, Rafael Drake et Hammond Litte.
- Carver est l'un des antagonistes classiques de la saga à porter le costume Mao caractéristique du méchant, aux côtés du Dr. No (qui porte un costume mandarin), Blofeld, Kananga (qui porte la variante africaine de ce costume, appelée Abacost), Hugo Drax et Kamal Khan.
- Son plan de créer un nouvel ordre mondial après avoir instigué une guerre entre deux pays est similaire à celui du Blofeld de On ne vit que deux fois (1967) et de Karl Stromberg de L'espion qui m'aimait (1977). La différence est que contrairement à eux, Carver opposait l'Angleterre à la Chine, et non pas les États-Unis à l'Union soviétique.
- La scène dans laquelle Carver ordonne à Tom Wallace de faire chanter le président américain en menaçant de divulguer une vidéo le montrant dans une position compromettante dans une chambre d'hôtel est devenu une sorte de présage indirect ; à l'époque de la sortie du film, la célèbre "affaire Lewinsky" impliquant le président américain de l'époque, Bill Clinton, et la femme d'affaires Monica Lewinsky a défrayé la chronique.
- Dans le film, Bond trouve de la drogue en inspectant le coffre-fort du siège de Carver à Hambourg, laissant supposer que le riche directeur a recours à ce type de stimulants.
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Benson, Raymond (1997), Demain ne meurt jamais. ISBN 2871534969
- ↑ 2,0 et 2,1 (1997). Demain ne meurt jamais (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. L'exemplaire du journal Tomorrow est daté du 11 avril 1997 (à 25 min 20 sec).
- ↑ https://headstuff.org/entertainment/film/20-years-on-tomorrow-never-dies-bond-brosnan/
- ↑ https://web.archive.org/web/20000711140644/http://www.eonmag.com/archive/9910/features/big_picture/bond_screenwriter_1/features_frameset.htm
- ↑ 5,0 et 5,1 Field, Matthew; Chowdhury, Ajay (2015). Some Kind of Hero : 007 : the Remarkable Story of the James Bond Films. Stroud, Gloucestershire : The History Press Ltd. ISBN 0750964219. OCLC 930556527.
- ↑ https://www.vanityfair.com/news/2008/01/bruce-feirste-2
- ↑ https://web.archive.org/web/20061115091611/http://www.ianfleming.org/mt_content/000180.html
- ↑ https://whatculture.com/film/20-things-you-didn-t-know-about-tomorrow-never-dies-1997?page=6
- ↑ 9,0 et 9,1 https://www.commander007.net/2024/scripting-007-free-book/
- ↑ https://www.mi6-hq.com/sections/movies/tnd_production.php3?t=tnd&s=tnd
- ↑ https://whatculture.com/film/20-things-you-didn-t-know-about-tomorrow-never-dies-1997?page=17