James Bond
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James Bond
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Pour les autres personnages de ce nom, voir Ernst Stavro Blofeld.

"Je suis le chef suprême de SPECTRE : Section Permanente Executive de Contre-espionnage, de Terrorisme, de Rétorsion et d'Extorsion."
― Ernst Stavro Blofeld se présentant dans son message de chantage à l'OTAN.[src]

Ernst Stavro Blofeld est un cerveau criminel notoire gréco-polonais à la tête du SPECTRE, une organisation terroriste internationale qui vise principalement la domination du monde et la recherche de profits. Sous sa direction, la société a récemment engendré des guerres au Moyen-Orient et en Amérique centrale, finançant à la fois des insurrections et des révolutions via des ventes d'armes et de missiles.

C'est un criminel possédant de très vastes ressources qui est de nature calme et détendue et respire la suffisance et la confiance en soi. Il est de nature élégante et affable et possède un chat blanc angora qui est généralement toujours à ses côtés. Un homme calculateur, Blofeld ne laisse jamais rien au hasard et dirige le SPECTRE d'une main de fer depuis un bureau caché dans une banque française. Il évite ainsi de s'impliquer directement sur le terrain, laissant plutôt ses subordonnés exécuter des stratagèmes de grandes envergures ayant nécessité d'importants investissements financiers dont il suit les avancées dans l'ombre.

Dans le film[]

Supervision du complot[]

"SPECTRE s'apprête à réaliser une opération d'une telle audace qu'à côté d'elle, tout ce que nous avons fait jusqu'ici paraîtra dérisoire. Notre estimé Numéro 1 aura la responsabilité totale de cette opération que nous avons décidé d'appeler désormais "les Larmes d'Allah"."
― Blofeld expliquant les détails du complot aux membres du conseil d'administration du SPECTRE.[src]

Ernst Stavro Blofeld convoque en premier lieu les membres du conseil d'administration du SPECTRE dissimulée dans la banque susmentionnée pour leur expliquer les détails des "Larmes d'Allah", le prochain complot de la société formulé et dirigé par Maximillian Largo, le Numéro 1 de l'organisation. Après avoir mené pendant des années des activités fructueuses dans divers domaines comme le terrorisme, l'extorsion, les enlèvements et la vente d'armes, le SPECTRE envisage désormais de détourner le vol d'un bombardier de l'OTAN lancé lors d'un exercice depuis une base de l'armée de l'air américaine au Royaume-Uni pour subtiliser deux ogives nucléaires afin de menacer ensuite les puissances mondiales d'une annihilation nucléaire quelque part dans le monde (peut-être sous la Maison-Blanche) si les gouvernements refusent de payer au SPECTRE l'équivalant de 25% des achats annuels du pétrole de chaque pays membre de l'OTAN dans un délais d'une semaine. À cette fin, Largo et sa subordonnée Fatima Blush ont sollicité l'aide involontaire d'un capitaine de l'aviation américaine, Jack Petachi, qui a été exposé à de la cocaïne et est donc désormais employé comme une marionnette par le SPECTRE. Le pilote a également subi une opération chirurgicale pour remplacer la cornée de son œil droit par une réplique exacte de celle du président des États-Unis afin de pouvoir accéder aux bombes.

Une fois le vol des bombes mené à bien, Blofeld s'adresse directement à l'OTAN dans un message video qui ne le filme qu'au niveau de la poitrine alors qu'il porte son chat blanc dans les bras pour formuler ses demandes.

Situation finale[]

"Lorsque l'ogive sera prête pour son dernier voyage, nous porterons un toast. Plus rien désormais ne pourra nous arrêter !"
― Blofeld se réjouissant du succès du SPECTRE.[src]

Quelques jours plus tard, Blofeld contacte à nouveau Largo alors qu'il est sur le point d'utiliser une des deux ogives pour détruire les réserves de pétrole du Moyen-Orient et se réjouit de leur succès qu'il compte fêter avec une coupe de champagne partagée avec son cercle le plus intime, considérant désormais être invincible. Malheureusement pour Blofeld et le SPECTRE, le stratagème est déjoué suite à de nombreuses péripéties car l'agent du MI6 James Bond parvient à retrouver les deux bombes alors que Largo est tué par son ancienne maîtresse, Domino Petachi (la sœur de Jack).

Nous ignorons ce qu'il est advenu de Blofeld après l'échec de l'opération mais il s'est probablement caché dans un endroit secret pour élaborer un nouveau complot. Il pourrait potentiellement enfin mener son prochain stratagème à bien étant donné que Bond a pris sa retraite après la mort de Largo.

Employés[]

Production[]

Cette version d'Ernst Stavro Blofeld est considérée comme l'antagoniste dominant dans le film de James Bond "non-officiel" de 1983 Jamais plus jamais. Elle a été interprétée par le regretté acteur suédo-français Max von Sydow, qui a été doublé dans la version française par l'acteur regretté Roland Ménard.

Le cerveau criminel est basé sur le personnage du même nom des romans de l'écrivain britannique Ian Fleming. Il convient de noter que Jamais plus jamais se déroule dans une continuité distincte de la série de films d'EON Productions puisque ce Blofeld n'a pas été tué par Bond, ce dernier ainsi que le MI6 ne semblant même pas être conscients de son existence.

Max von Sydow aurait été engagé pour incarner Blofeld à la demande de l'acteur Sean Connery (James Bond), qui souhaitait un acteur de grande renommée pour le rôle[1]. La légende hollywoodienne Orson Welles, qui a auparavant incarné Le Chiffre dans le film parodique Casino Royale (1967), aurait également été envisagé à un stade antérieur de la production du film[2][3].

Le film comportait à l'origine une scène après la mort de Largo où Blofeld tentait de contacter le N°1 du SPECTRE sur le moniteur de son hélicoptère mais Bond répondait à l'appel à la place de l'antagoniste, faisant sursauter Blofeld, qui était alors tué par les griffes empoisonnées de son chat (qui avait auparavant griffé une autre membre du SPECTRE lors de la réunion au début du film)[4][5]. Le réalisateur Irvin Kershner a rapporté que le montage initial durait plus de trois heures et que ces deux scènes ont dû être supprimées parmi d’autres pour des raisons de temps[6]. Cela dit, le producteur Kevin McClory avait prévu d'autres films de James Bond et il est possible qu'il souhaitait faire revenir Blofeld, bien que cela ne se soit pas concrétisé[7][8].

Images[]

Notes[]

  • En dehors de son apparence physique (il est en surpoids dans les romans), le Blofeld de Max von Sydow ressemble plus à la version littéraire qu'aux diverses incarnations cinématographiques, seul le chat angora blanc ayant été repris des films[9]. Notamment, bien qu'il soit le chef suprême du SPECTRE, il n'est pas appelé "Numéro 1" par ses subordonnés, ce titre revenant ici à Largo. Contrairement aux films, dans les romans, les numéros attribués aux agents ne font pas référence à leur hiérarchie car ils se voient attribués des nombres au hasard et changent de code chaque mois afin d'éviter d'être identifié par les autorités.
  • Ce Blofeld partage aussi des similitudes avec la première itération cinématographique incarnée par Anthony Dawson et doublée dans la version originale par Eric Pohlmann car il reste dans l'ombre durant tout le film et ne rencontre jamais Bond en face-à-face.
  • Son apparence physique semble être basée sur celle de l'acteur Jan Werich, qui avait tourné des scènes pour Blofeld dans On ne vit que deux fois (1967) avant d'être remplacé par Donald Pleasence.
  • Le scénariste Richard Maibaum avait écrit le rôle de Blofeld pour Au service secret de Sa Majesté (1969) en pensant à Max von Sydow[10].
  • Jamais plus jamais a marqué la dernière apparition cinématographique de Blofeld avant la version incarnée par Christoph Waltz dans 007 Spectre (2015) et Mourir peut attendre (2021).

Références[]

  1. Smith, Jim ; Lavington, Steve (2002). Bond Films. Virgin Books. ISBN 0753507099
  2. https://www.007.info/time-to-bring-back-blofeld/
  3. http://www.slate.fr/story/155231/films-verrez-jamais-warhead-james-bond-alternative
  4. Evin, Guillaume (2015). James Bond: L'encyclopédie 007. ISBN 275562227X
  5. https://screenrant.com/never-say-again-movie-blofeld-death-cut-reason/
  6. https://www.commander007.net/1983/jamais-plus-jamais-les-scenes-coupees/
  7. https://www.screendaily.com/james-bonds-abandoned-spectre-mission-from-1984/5096117.article
  8. https://variety.com/1999/film/news/big-bond-holder-1117492814/
  9. Chapman, James (2007). Licence to Thrill: A Cultural History of the James Bond Films. London/New York City: Cinema and Society. ISBN 1845115155
  10. Field, Matthew; Chowdhury, Ajay (2015). Some Kind of Hero : 007 : the Remarkable Story of the James Bond Films. Stroud, Gloucestershire : The History Press Ltd. ISBN 0750964219. OCLC 930556527.

Voir aussi[]

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