James Bond
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1 377
pages

"Une grande partie de l'attrait de 007, avouons-le, provient de la manière de se comporter avec les femmes. Donc, trouvez les femmes, et nous avons gagné la moitié de la bataille."
― Guy Hamilton décrivant le caractère séducteur de James Bond.

Guy Hamilton, né le 16 septembre 1922 à Paris, en France, et décédé le 20 avril 2016 à Majorque, en Espagne, était un réalisateur britannique connu pour avoir mis en scène quatre films de la franchise James Bond : Goldfinger (1964), Les diamants sont éternels (1971), Vivre et laisser mourir (1973) et L'homme au pistolet d'or (1974).

Biographie (James Bond)[]

Après que Terence Young, le réalisateur de James Bond 007 contre Dr. No (1962) et Bons baisers de Russie (1963), se soit désengagé durant la pré-production de Goldfinger et a choisi de réaliser à la place Les aventures amoureuses de Moll Flanders (1965)[1], Guy Hamilton, qui a auparavant refusé de mettre en scène James Bond 007 contre Dr. No et a connu l'auteur Ian Fleming dans les services de renseignement de la Royal Navy durant la Seconde Guerre mondiale[2], a été contacté par les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli pour réaliser ce troisième volet. Il estimait que Bond devait moins être représenté comme "un surhomme" et que les méchants devaient donc paraître plus puissants. Hamilton a ainsi contribué au développement du personnage d'Auric Goldfinger, déclarant à ce propos : "J’avais peur, en voyant Bons Baisers de Russie, que Bond ne devienne un Superman. Il est tellement fort, qu’il n’y a plus de réel danger, plus de suspens. Il faut alors pour Bond des adversaires à sa taille. Je tenais à ce que l’ennemi principal soit un homme très intelligent, qui peut avoir des conversations avec Bond sur le vin ou les cigares, mais qui ne s’occupe pas des basses œuvres. Goldfinger avait Oddjob pour cela."[3]

Après avoir refusé de réaliser Opération Tonnerre (1965) en pensant avoir fait tout ce qu'il pouvait avec le personnage de Bond[4], Hamilton a été à nouveau appelé pour réaliser Les diamants sont éternels car il a été convenu de se rapprocher de Goldfinger pour ce film. Il a ensuite introduit la période de Roger Moore en réalisant Vivre et laisser mourir et L'homme au pistolet d'or, les deux premiers films avec l'acteur. Le réalisateur et le comédien étaient cependant en désaccord avec le traitement de Bond dans L'homme au pistolet d'or, Hamilton voulant prouver que son personnage pouvait être aussi dangereux que le Bond littéraire ou celui de Sean Connery alors que Moore n'était pas confortable avec le côté plus impitoyable de son personnage dans ce film[5].

Hamilton devait finalement mettre en scène le dixième opus, L'espion qui m'aimait (1977), mais il a quitté le projet pour travailler sur Superman (1978), qui a finalement été réalisé par Richard Donner. Le cinéaste a ensuite été invité à réaliser Rien que pour vos yeux (1981) mais a également refusé parce que United Artists, à court d'argent, ne pouvait pas se permettre de payer son salaire[2]. Avec le recul, Hamilton a déclaré qu'il regrettait d'avoir tourné L'homme au pistolet d'or et a également déclaré qu'il était épuisé d'avoir tourné trois films de la saga d'affilée[6].

Note[]

Références[]

  1. https://www.mi6-hq.com/sections/movies/gf_production
  2. 2,0 et 2,1 Field, Matthew; Chowdhury, Ajay (2015). Some Kind of Hero : 007 : the Remarkable Story of the James Bond Films. Stroud, Gloucestershire : The History Press Ltd. ISBN 0750964219. OCLC 930556527.
  3. https://jamesbond007.fr/2011/interview-avec-guy-hamilton/
  4. https://www.mi6-hq.com/sections/movies/tb_production
  5. https://whatculture.com/film/20-things-you-didnt-know-about-the-man-with-the-golden-gun-1974?page=5
  6. https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Trivia/TheManWithTheGoldenGun
  7. Auteurs multiples (1998). James Bond Magazine N°8.
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