- Hamilton: "Qui est-ce qu'on enterre ?"
- L'assassin: "Toi."
- ―Hamilton et l'assassin à La Nouvelle-Orléans[src]
Hamilton est un agent de renseignement américain employé par les services secrets britanniques (SIS/MI6).
Dans le film[]
En 1973, Hamilton est chargé par son service d'enquêter sur le Dr. Kananga, le dictateur de l'île de San Monique, dans les Caraïbes. Au cours de ses investigations, l'espion semble surveiller l'un des restaurants Fillet of Soul du politicien fourbe dans une rue de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, et attend seul sur un trottoir alors qu'un cortège funèbre comprenant un groupe de jazz défile lentement dans la rue. Hamilton demande en toute décontraction à un homme qui s'approche de lui l'identité de la personne qui est enterrée mais ce dernier se révèle être un assassin au service de Kananga et poignarde l'agent à mort avec un couteau à cran d'arrêt dissimulé. Hamilton s'effondre sur la route est son cadavre est placé dans le cercueil du cortège funèbre, qui se lance alors dans un défilé triomphal. Hamilton était le deuxième des trois espions britanniques tués sous les ordres de Kananga durant 24 heures fatidiques et son assassinat, tout comme celui de ses collègues Dawes et Baines, amène par la suite le chef du MI6 M à envoyer son agent James Bond à New York pour enquêter sur Kananga.
Production[]
Hamilton est un protagoniste mineur mais essentiel dans le film de 1973 Vivre et laisser mourir. Il a été interprété par le regretté acteur et scénariste américain non crédité Robert Dix, qui a été doublé dans la version originale par le regretté acteur canadien Shane Rimmer et dans la version française par l'acteur regretté Georges Aubert, lequel a aussi prêté sa voix à Q.
Le rôle de Hamilton devait initialement être joué par un acteur local de La Nouvelle-Orléans, mais après avoir découvert l'ampleur de la scène, l'acteur s'est désisté et a été remplacé par Robert Dix. Ce dernier rendait parfois visite à Roger Moore (James Bond), un vieil ami de l'époque où il était sous contrat avec la MGM, lorsqu'il a appris la décision de l'acteur original de se retirer. Approché par le réalisateur Guy Hamilton, Dix a accepté d'interpréter ce rôle mineur, mais néanmoins crucial, à titre de faveur personnelle[1].
Note[]
- La mort d'Hamilton est similaire à celle de John Strangways dans James Bond 007 contre Dr. No (1962), qui était également tué par des passants à l'air inoffensifs.
- D'après l'analyse de l'expert de James Bond Frédéric Albert Lévy dans son livre Bond, l'espion qu'on aimait, le fait de ne pas montrer Bond dans la séquence de pré-générique de Vivre et laisser mourir mais de montrer au lieu de cela d'autres agents se faire assassiner permet de tuer symboliquement l'ancien interprète de 007, en l'occurence Sean Connery, pour laisser place au nouveau[2].
Références[]
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=KjAHWGSk2QM
- ↑ Lévy, Frédéric Albert (2017), Bond, l'espion qu'on aimait ISBN 9782258144804