Hans est un agent de l'organisation criminelle du SPECTRE faisant office de garde du corps et d'assistant à son leader, Ernst Stavro Blofeld. C'est un homme de main robuste entièrement dévoué à son patron et possédant une force presque surhumaine. Hans n'a nullement besoin de parler pour faire comprendre ses intentions et constitue une menace physique sérieuse pour les ennemis du SPECTRE.
Dans le film[]
Contexte[]
Vers 1967, Hans est présent aux côtés d'Ernst Stavro Blofeld dans son repaire secret aménagé dans le cratère d'un volcan éteint sur l'île de Kyushu, au Japon. C'est depuis cette nouvelle base que le SPECTRE compte mettre à exécution son nouveau complot ; intercepter des capsules spatiales américaines et soviétiques à l'aide de "Oiseau 1", un vaisseau lancé depuis cette base, laissant ainsi les deux nations se déclarer la guerre en s'accusant mutuellement de faire disparaître leurs capsules.
Assistance de Blofeld et mort[]
Hans nourrissant les piranhas de Blofeld.
Après la capture réussie d'une capsule soviétique, Hans assiste à une réunion entre Blofeld et les investisseurs asiatiques du SPECTRE dans les quartiers personnels du génie du crime. Peut-être afin d'impressionner les clients de son patron, le garde du corps reçoit l'ordre de nourrir les piranhas que Blofeld garde dans un bassin en leur jetant de la viande dans l'eau. Hans est également présent durant l'exécution d'Helga Brandt, une subordonnée de Blofeld donnée en pâture aux piranhas en guise de punition pour avoir échoué à tuer l'espion britannique James Bond.
Quelques jours plus tard, alors que l'organisation s'apprête à donner l'impulsion finale à la guerre imminente, en faisant décoller leur vaisseau pour capturer une nouvelle capsule américaine, Hans continue d'assurer la garde de Blofeld dans sa salle de contrôle ; il s'interpose entre le chef du SPECTRE et Bond lorsque l'agent du MI6 est conduit face à l'antagoniste, après avoir sans succès tenté de monter à bord de leur vaisseau pour déjouer leurs plans. Blofeld fait finalement signe à son sbire de s'écarter, permettant ainsi à 007 de découvrir son visage cicatrisé. Une fois "Oiseau 1" lancé avec succès et sans Bond à son bord, Blofeld ordonne à Hans de faire exploser leur vaisseau une fois qu'il aura capturé la capsule américaine en orbite, et lui remet alors la clé permettant d'enclencher le mécanisme d'auto-destruction de l'engin.
Hans affrontant Bond.
Lorsque le complexe est pris d'assaut par des agents des services secrets japonais dirigés par Tigre Tanaka, Blofeld décide de prendre la fuite et Hans l'accompagne jusqu'au monorail dans lequel son employeur compte s'échapper, tout en lui remettant une arme avec laquelle le terroriste élimine M. Osato, son partenaire commercial incompétent. Alors qu'il se prépare à exécuter le dernier ordre de Blofeld de faire exploser leur vaisseau, Hans est confronté à Bond dans les appartements de Blofeld, l'espion ayant pu échapper à l'emprise du chef du SPECTRE. Un combat s'engage alors entre les deux hommes et Hans se révèle être un adversaire implacable dont le physique imposant lui permet de résister aux attaques de 007. Ce dernier parvient néanmoins à lui subtiliser la clé qui lui a été remise par Blofeld avant d'utiliser une technique d'aïkido pour projeter le garde du corps dans la piscine des piranhas. Hans connaît alors une fin horrible en étant dévoré vivant par les poissons carnivores comme Helga Brandt avant lui. Bond souhaite d'ailleurs un bon appétit aux piranhas avant de contrecarrer les plans du SPECTRE.
Production[]
Hans est un antagoniste de second plan dans le film de James Bond de 1967 On ne vit que deux fois, le cinquième volet de la série d'EON Productions. Il a été interprété par l'acteur britannique Ronald Rich et a été doublé par l'acteur et cascadeur britannique Joe Robinson, qui incarnera plus tard Peter Franks dans Les diamants sont éternels (1971)[1].
Images[]
Note[]
- Hans, de par sa stature d'homme blond imposant et brutal, rappelle l'assassin du SPECTRE Red Grant du film Bons baisers de Russie (1963). D'autres sbires blonds des films suivants semblent également avoir été influencés par Grant, notamment Peter Franks, Erich Kriegler, Necros et Stamper.