- "Nous sommes fait ! La bombe... il faut que je la désamorce. (Oddjob le retient) Mais ne faites pas l'idiot ! Vous êtes peut-être un héros mais moi pas ! Oh, non ! Non ! Non !"
- ― Les derniers mots de Kisch.
Kisch est un employé de l'entreprise Auric Enterprises et l'un des principaux hommes de main de son fondateur et PDG, Auric Goldfinger, pour qui il accompli plusieurs tâches comme exécuter ses propres collaborateurs lorsqu'ils ne lui sont plus utiles. Sa loyauté a néanmoins des limites car il serait susceptible de se retourner contre son employeur si sa vie était en danger.
Dans le film[]
En 1964, Kisch est un des nombreux membres d'Auric Entreprises impliqués dans le complot de Goldfinger appelé "Opération Grand Chelem", qui vise à détruire Fort Knox et son approvisionnement en or avec une bombe atomique afin d'augmenter la valeur du stock d'or du milliardaire et de faire de lui l'homme le plus riche du monde. Il est d'abord présent dans un laboratoire de son patron en Suisse où il assiste à la torture de l'agent du MI6 James Bond avec un laser après que le protagoniste ait interféré avec les plans de Goldfinger. Cependant, 007 convainc son ennemi de le garder en vie et Kisch est alors chargé de tirer sur le Britannique avec un pistolet tranquillisant, permettant à Goldfinger et à ses cohortes de l'emmener dans les écuries Auric dans le Kentucky, aux États-Unis.
Plus tard, Kisch informe Goldfinger que les chefs du crime américains qu'il a convoqué sont tous arrivés et le contrebandier explique alors son plan à ces derniers mais n'ayant aucune intention de les payer malgré les services qu'ils lui ont rendus, il charge Kisch de tuer tous les gangsters (à l'exception de M. Solo) en scellant la grande salle dans laquelle ils se trouvent avant de vaporiser un gaz neurotoxique Delta 9 qu'il prévoit également d'utiliser dans la mise à exécution de son stratagème pour éliminer les soldats de l'US Navy gardant Fort Knox. Kisch remarque peu de temps après que l'agent de la CIA Felix Leiter et son collègue Johnny les observent avec des jumelles et réalisant qu'ils sont alliés à Bond, Goldfinger lui ordonne de faire venir l'agent anglais pour faire croire aux deux Américains que 007 ne court aucun danger. Le sbire est ensuite présent tout au long de l'entrevue entre Bond et Goldfinger.
Lors de la mise à exécution de l'opération Grand Chelem, Kisch, qui porte désormais un uniforme de sergent d'état-major de l'US Air Force, est en charge des sbires de Goldfinger répartis dans un faux convoi de véhicules de l'armée américaine, tout comme Oddjob, le domestique du métallurgiste, alors qu'ils se dirigent vers Fort Knox pour placer la bombe atomique dans la réserve d'or. Après avoir dynamité la grille électrifiée de la banque, le groupe entre dans la réserve d'or et Kisch menotte Bond à la bombe afin de le laisser mourir dans l'explosion qui s'en suivra. Cependant, les soldats américains supposément tués par le gaz neurotoxique se révèlent avoir simulés leur mort grâce à l'intervention de Pussy Galore, la pilote repentie de Goldfinger, et durant la fusillade qui s'ensuit entre les hommes du milliardaire et ces derniers, le PDG d'Auric Enterprises décide de verrouiller la porte de la réserve d'or, piégeant Kisch et Oddjob avec Bond et la bombe, avant de s'échapper après avoir tué M. Ling, son savant atomiste. Se rendant compte qu'il a été manipulé par son employeur, Kisch veut désamorcer la bombe afin de sauver Oddjob et lui-même mais voulant pour des raisons inconnues que les plans de Goldfinger aboutissent au prix de sa propre vie, l'homme de main costaud le retient et fini par le tuer en le jetant du haut d'une rambarde, à la surprise de Bond. Cela permet néanmoins à 007 de récupérer la clé de ses menottes dans les vêtements de Kisch et de se libérer pour affronter Oddjob qu'il parvient à tuer, vengeant la mort de Kisch.
Production[]
Kisch est un antagoniste majeur dans le film de James Bond de 1964 Goldfinger. Il a été interprété par le regretté acteur allemand Michael Mellinger.
Le personnage a été créé spécialement pour le film car il n'apparaît pas dans le roman éponyme de l'écrivain britannique Ian Fleming.