James Bond
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James Bond
1 377
pages

Lazar: "Monsieur Bond, ce ne sont pas les balles qui tuent. C'est le doigt qui presse la détente."
James Bond: "Exact. Et précisément, je vise votre bas-ventre. Alors parlez, sinon gare à vos reliques."
―Lazar et James Bond[src]

M. Lazar est un artisan armurier portugais vivant à Macao, en Chine. Un maître dans son art, il a conçu de nombreux modèles d'armes sur mesure pour des clients mais sans se soucier de la manière dont ces armes sont utilisées. Parmi ses principaux partenaires commerciaux se trouvent le riche tueur à gages Francisco Scaramanga, pour qui Lazar a conçu son fameux pistolet d'or[1][2] et ses munitions en or qu'il délivre à Andrea Anders, la maîtresse de l'assassin, en échange d'un paiement en liquide.

Dans le film[]

En 1974, l'agent du MI6 James Bond fait analyser à la Section Q de son service les restes d'une balle en or tirée par Francisco Scaramanga, dans le cadre d'une enquête qu'il mène sur le tueur. Un spécialiste en balistique lui apprend alors que la munition a été conçue par Lazar.

Lazar rencontrant Bond

Lazar accueillant Bond à l'entrée de son atelier.

Une fois à l'atelier de l'armurier à Macao, 007 interrompt une femme et des enfants en train de dîner pour demander à parler au Portugais. Accueillant chaleureusement l'espion anglais, Lazar le conduit à travers son atelier et s'estime honoré de le rencontrer en raison de sa réputation, s'attendant à avoir l'opportunité de concevoir une arme pour lui. Après avoir présenté à l'Anglais un fusil dont la détente se trouve sur la crosse qu'il a mis au point avec difficulté pour un client à qui il manque deux doigts, Lazar dit savoir que Bond porte un Walther PPK, un pistolet qu'il considère comme une arme de basse qualité à côté des produits qu'il vent. Cependant, Bond, qui n'a pas beaucoup de sympathie pour l'artisan en raison de la nature douteuse de son travail, commence à essayer de lui extorquer des informations sur Scaramanga, réussissant à le faire parler en menaçant impitoyablement de lui tirer dans l'entrejambe avec le fusil qu'il lui a présenté. Intimidé, Lazar avoue qu'il était sur le point d'expédier une boîte de balles en or pour l'homme au pistolet d'or mais qu'il ne l'a jamais rencontré en personne.

Lazar au casino

Lazar au casino.

Avec cela en tête, Bond accompagne Lazar dans un casino de la ville où l'armurier se rend à une table de mah-jong et dépose la boîte contenant les munitions en or dans un sceau qui est descendu et réceptionné par Andrea Anders. Après avoir reçu sa paie par la compagne de son client, Lazar reprend probablement son travail pendant que Bond poursuit ses investigations. L'artisan peu recommandable perdra finalement son client numéro un car Scaramanga sera tué par 007, ce qui fit de sa boîte de balles d'or son dernier accord commercial avec le célèbre assassin.

Production[]

Lazar est un antagoniste de second plan dans le film de James Bond de 1974 L'homme au pistolet d'or, le neuvième volet de la série d'EON Productions. Il a été interprété par le regretté acteur anglo-indien Marne Maitland et a été doublé dans la version française par l'acteur et narrateur regretté Claude Dasset, qui a aussi prêté sa voix à Vijay et Chuck Lee.

Le personnage de Lazar a également fait une courte apparition dans le jeu de rôle sur table James Bond 007 (1983-1987), où le joueur lui rend visite à son atelier de Macao et apprend de lui qu'une livraison de nouvelles balles en or pour Francisco Scaramanga sera prévue prochainement. Les balles seront récupérées par Chula, un élève d'une école d'arts martiaux, permettant au joueur de poursuivre ses investigations en suivant ce dernier.

Images[]

Note[]

  • Lazar est une sorte d'équivalent de Q dans le milieu souterrain, car il est également un armurier pouvant concevoir des armes et des gadgets à partir d'objets inoffensifs, comme démontré avec le pistolet d'or de Scaramanga.

Références[]

  1. Cork, John; Stutz, Collin (2007). James Bond : L'encyclopédie. London: Dorling Kindersley. ISBN 232401114X
  2. (2002). 007 Spy Files #10 (Magazine), London: GE Fabbri Ltd.

Voir aussi[]

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