James Bond
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James Bond
1 367
pages

Leonid Pushkin est un général soviétique ayant repris le poste de directeur du KGB à Anatol Alexis Gogol. En tant que nouvel homme fort de l'URSS, il tente de solidifier les services secrets et d'étendre l'influence de son pays. Pushkin fréquente aussi une jeune femme russe du nom de Rubavitch et a implicitement eu des antécédents avec le MI6, notamment avec un de ses meilleurs agents, James Bond. Une personne sérieuse, autoritaire, intransigeante et charismatique, Pushkin peut néanmoins adopter un côté détendu, sarcastique et respectueux, même lorsqu'il est menacé par une arme. C'est aussi un militaire loyal disposant d'un certain nombre de ressources qui peut se montrer utile même envers un agent occidental.

Dans le film[]

Contexte[]

"Le général Leonid Pushkin, voilà pourquoi je passe à l'Ouest. Autrefois, nous étions comme deux frères d'armes. Aujourd'hui, ça n'est plus le même. Le pouvoir lui a donné la tête d'un cinglé comme Staline. Il déteste notre politique de détente."
― Georgi Koskov accusant Pushkin d'être perfide auprès du gouvernement britannique.[src]

En 1987, Leonid Pushkin devient la cible d'accusations profanées par le "transfuge" soviétique Georgi Koskov, qui prétend lors d'une réunion secrète avec des membres hauts placés du gouvernement britannique que le nouveau dirigeant du KGB serait perfide et aurait relancé "Smiert Spionam", une opération visant à éliminer des agents de renseignement britanniques et américains, une théorie accentuée par la mort antécédente de l'agent 004 du MI6 au rocher de Gibraltar sur lequel une étiquette portant l'inscription "Smiert Spionam" a été retrouvée. James Bond est alors chargé de se rendre à Tanger, au Maroc, pour y tuer Pushkin afin de prévenir les meurtres d'autres espions et de nouvelles tensions entre l'Union soviétique et l'Occident. Bien qu'il connaisse le général et qu'il doute donc des affirmations de Koskov, le commander accepte de mener à bien la mission mais il décide d'abord de s'intéresser à Kara Milovy, une supposée tireuse d'élite du KGB qui aurait tenté de tuer Koskov lors de son passage à l'Ouest. Il s'avère finalement que Koskov et son associé américain Brad Whitaker ont porté de fausses accusations sur Pushkin pour dissimuler leurs intentions néfastes tout en permettant au militaire traître de prendre sa place au KGB.

Interrogatoire de Kara[]

Menant apparemment une enquête de son côté sur Koskov, Pushkin se rend à Bratislava, en Tchécoslovaquie, pour y interroger Kara Milovy. Il aborde la jeune femme à un tramway et l'emmène avec ses hommes sous les yeux de Bond, qui s'apprêtait également à aborder cette dernière. Kara ne fournit aucune information et est apparemment relâchée mais Pushkin fait surveiller son domicile. Dans un même temps, 007 prend contact avec la violoncelliste et le binôme parvient à passer la frontière autrichienne malgré les tentatives du KGB de l'arrêter.

Conflit avec Whitaker et Koskov[]

"Mon argent dans deux jours où vous vous retrouverez sur la paille pour l'éternité et Georgi Koskov aussi. Je ne sais pas ce que vous fricotez ensemble mais c'est terminé, est-ce tout-à-fait clair ?"
― Pushkin à Whitaker.[src]
Whitaker, Pushkin et le musée

Pushkin lorsque Whitaker lui fait visiter son musée.

Peu de temps après, Pushkin se rend à Tanger pour y rencontrer Brad Whitaker avec qui le KGB avait précédemment conclu un accord d'armes. Alors que l'Américain fait visiter le musée dédié à la guerre de sa villa, Pushkin, visiblement peu impressionné par les nombreux gadgets présentés par son interlocuteur, déclare qu'il annule leur accord car il est devenu sceptique après avoir constaté qu'un acompte de 500 000 000 $ qu'il avait versé sur le compte de Whitaker en Suisse n'a toujours pas été déposé ce qui l'a amené à penser que Koskov et lui manigancent quelque chose. Refusant de le rembourser, Whitaker proteste mais Pushkin lui tient tête, poussant par la suite le trafiquant à conspirer avec Koskov et leur assassin personnel Necros pour motiver davantage Bond à abattre le chef du KGB en l'incriminant du meurtre subséquent d'un autre de ses collègues à Viennes, en Autriche.

Alliance avec Bond[]

"Vous êtes un professionnel, vous ne liquidez pas sans raison."
― Pushkin lorsque Bond le tient sous la menace de son Walther PPK.[src]
Pushkin confronté

Pushkin étant confronté par Bond.

Bien qu'ayant été informé de la corruption de Koskov par l'agent tué peu de temps avant sa mort, Bond décide de confronter Pushkin à Tanger et attend le général soviétique dans sa chambre d'hôtel avec Rubavitch alors qu'il s'apprêtait à comparaître à une convention commerciale nord-africaine. Lorsque 007 explique au successeur d'Anatol Gogol qu'il est ici pour "Smiert Spionam" en le menaçant de son Walther PPK, Pushkin nie être impliqué dans la réactivation de l'opération et assure qu'elle a été désactivée vingt ans auparavant. Bond tente ensuite de l'interroger sur Koskov et Whitaker et après avoir déclaré qu'il était sur le point de faire arrêter le "transfuge" pour avoir détourné des fonds gouvernementaux, le général fait brièvement appel à un de ses hommes postés à l'entrée de sa suite pour lui venir en aide mais 007 neutralise rapidement ce dernier en utilisant Rubavitch pour le distraire. Pushkin et l'agent britannique décident finalement de s'allier pour simuler la mort du militaire lors de la convention commerciale peu de temps après afin de permettre au protagoniste d'en savoir plus sur les intentions de Koskov. L'Anglais sauve aussi sans le savoir la vie de Pushkin puisque Necros s'apprêtait à tirer sur lui au moment où Bond simule sa mort avec un gilet en Kevlar et une poche de sang. Néanmoins, un coup de téléphone apprend apparemment à Koskov que Pushkin a survécu, le poussant à emmener Bond et Kara en Afghanistan pour les faire enfermer en les faisant passer pour les meurtriers du général.

Arrestation de Koskov et situation finale[]

Pushkin: "Qu'on le renvoie à Moscou dans le prochain avion..."
Koskov: "Oh, merci général, merci général infiniment !"
Pushkin: "... par la bière diplomatique."
―Dernier échange entre Leonid Pushkin et Georgi Koskov[src]

Plus tard, alors que Bond se rend à son tour dans la villa de Whitaker pour capturer Koskov après avoir fui l'Afghanistan avec Kara, Pushkin et ses hommes prennent d'assaut le repaire et arrêtent Koskov et les sbires de Whitaker. Après que l'Américain ait été tué par 007, le chef du KGB sauve la vie à l'agent occidental en tirant sur le sergent Stagg, un subordonné du défunt qui s'apprêtait à abattre le commander, déclarant qu'il lui devait bien cela après ce qu'il a fait pour lui. Sentant que sa fin est proche, Koskov tente de se sauver en prétendant que Whitaker le détenait dans sa villa pendant plusieurs semaines et après avoir fait semblant de le croire, Pushkin ordonne à ce qu'il soit emmené à Moscou, en Russie, par "la bière diplomatique", impliquant qu'il condamne son ennemi au peloton d'exécution. Le militaire aide finalement Bond à annuler toutes les charges à l'encontre de Kara, qui avait été manipulée par Koskov tout au long de la mission.

Production[]

Leonid Pushkin est un protagoniste majeur dans le film de James Bond de 1987 Tuer n'est pas jouer. Il a été interprété par l'acteur britannique John Rhys-Davies et a été doublé dans la version française par l'acteur regretté William Sabatier, qui a aussi prêté sa voix à Marc-Ange Draco, à Felix Leiter et au Dr. Kovacs.

À l'origine, le général soviétique incriminé par Georgi Koskov devait être Anatol Alexis Gogol mais son interprète Walter Gotell était malade lors de la production du film et ne pouvait donc pas assumer un rôle important, amenant les producteurs à le remplacer par Leonid Pushkin, un personnage original. Gotell a néanmoins brièvement repris son rôle à la fin du film et il est mentionné que Gogol a été transféré au service diplomatique soviétique[1]. Le long-métrage marque néanmoins la dernière apparition de l'ancien chef du KGB. Pushkin a en outre été nommé ainsi en référence au poète, dramaturge et romancier russe Alexandre Pouchkine alors que le nom "Gogol" était un clin d'œil au romancier, nouvelliste, dramaturge, poète et critique littéraire russe Nicolas Gogol[2].

John Rhys-Davies s'est vu proposer de reprendre son rôle dans Permis de tuer (1989) pour une courte apparition mais il a refusé car il sentait que son personnage n'était pas utile à l'intrigue[2]. Des années plus tard, le personnage était inclut dans le script original du film GoldenEye (1995) par le scénariste Michael France mais le général fictif a finalement été remplacé par le ministre de la Défense russe Dimitri Mishkin[3][4].

Images[]

Note[]

  • Pushkin partage des similitudes avec Milos Columbo du film Rien que pour vos yeux (1981) puisque les deux étaient présentés comme l'ennemi de Bond par l'antagoniste avant de finalement se révéler être son allié.

Références[]

  1. Field, Matthew; Chowdhury, Ajay (2015). Some Kind of Hero : 007 : the Remarkable Story of the James Bond Films. Stroud, Gloucestershire : The History Press Ltd. ISBN 0750964219. OCLC 930556527.
  2. 2,0 et 2,1 https://www.imdb.com/title/tt0093428/trivia/
  3. https://www.commander007.net/2015/goldeneye-le-script-dorigine/
  4. https://screenrant.com/james-bond-goldeneye-original-movie-plans-changes/
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