- James Bond: "Chez vous, l'argent suit les promesses."
- Zukovsky: "M. Bullion se méfie des banques."
- ―James Bond et Valentin Zukovsky à propos des dents en or de M. Bull[src]
M. Bullion, de son vrai nom Maurice Womasa[1], est un criminel originaire de Somalie recherché pour génocides. Il est également surnommé M. Lingot en raison des dents en or qu'il porte[1]. Bull est notable pour être le garde du corps et le chauffeur de l'homme d'affaires et ancien agent du KGB Valentin Zukovsky. Il est notamment responsable de la sécurité du casino L'Or Noir[1] que le mafieux possède à Bakou, en Azerbaïdjan. Toutefois, Bull a secrètement trahi son patron pour se mettre au service des terroristes Elektra King et Renard.
Dans le film[]
Rencontre avec James Bond au casino[]
- "À tout à l'heure, monsieur Bond."
- ― Bull saluant sèchement James Bond.
Vers décembre 1999[2][3], M. Bull accueille l'agent du MI6 James Bond au casino L'Or Noir lorsque ce dernier neutralise un gangster armé qui avait refusé de le laisser voir Valentin Zukovsky. Alors que le garde du corps lui déclare chaleureusement que son patron va le recevoir, 007 le menace de son Walther P99 pour qu'il entre le premier dans le bureau de Zukovsky. Lorsqu'ils trouvent l'homme d'affaires en galante compagnie, Bond tient à nouveau Bull en joue pour obliger Zukovsky à faire partir les deux jeunes femmes qui se trouvent dans la pièce. Zukovsky ordonne à son homme de main de payer les deux filles alors que Bull jure que l'espion britannique et lui se reverront.
Collaboration avec Elektra King et Renard et mort[]
- Bull: "Patron, vous êtes en vie ! Content de vous revoir !"
- Zukovsky: "Moi aussi ! [Tire sur Bull]"
- ―Dernier échange entre Bull et Zukovsky.[src]
Quelques jours plus tard, alors qu'il conduit Zukovsky à son usine de caviar près de la mer Caspienne, Bull aperçoit la BMW Z8 de Bond sur les quais et contacte alors Elektra pour l'informer de la présence de 007, entraînant une tentative d'assassinat à l'encontre de l'agent secret et de Zukovsky par des hélicoptères équipés de scies. Épargné par les dégâts de la fusillade spectaculaire, Bull se précipite ensuite pour aider son patron à sortir du caviar dans lequel il est pris au piège suite à la destruction des hélicoptères.
Bull accompagne ensuite Zukovsky, Bond et la physicienne nucléaire Christmas Jones dans une planque du FSB à Istanbul dans laquelle il dépose une mallette piégée. L'explosion qui s'ensuit blesse Zukovsky et tue plusieurs associés du mafieux tout en permettant à Bull et à d'autres sbires (dont Gabor, le garde du corps d'Elektra) de capturer 007 et Jones, permettant ainsi au garde du corps fourbe de se repaître de l'humiliation du casino. Les deux prisonniers sont ensuite conduits à la Maiden's Tower, la base des opérations d'Elektra et de Renard située à l'entrée sud du détroit du Bosphore, où Bond est torturé par Elektra.
Il s'avère néanmoins que Zukovsky a survécu à l'attentat causé par Bull et à sa grande surprise, le sbire traître est confronté au Russe durant l'assaut qu'il mène à la Maiden's Tower. Bull prétend nerveusement être ravi de revoir l'homme même qu'il a essayé de tuer mais Zukovsky récompense sa trahison avec une rafale de balles tirée à bout portant. L'homme d'affaires est cependant abattu par Elektra peu de temps après mais il parvient à libérer Bond de l'emprise de la femme d'affaires dans son dernier souffle.
Production[]
M. Bull est un antagoniste de second plan dans le film de James Bond de 1999 Le monde ne suffit pas, le dix-neuvième volet de la série d'EON Productions. Il a été interprété par le DJ, compositeur de musique électronique et acteur britannique Goldie, qui a été doublé dans la version française par le regretté acteur et metteur en scène Sylvain Lemarié.
Les premières versions du scénario du film de Neal Purvis et Robert Wade mentionnaient un personnage nommé Dmitri Palov, également connu sous le nom de Boa[4], qui était décrit comme un homme de main costaud et brutal possédant des dents en or, ce qui le rendait semblable au célèbre tueur Requin. Son rôle était similaire à celui de Bull dans le film, si ce n'est qu'il était longuement poursuivi et finalement tué par Bond après l'attentat dans la planque du FSB[4].
Bull est également apparu dans l'adaptation en roman du film de l'écrivain américain Raymond Benson, dans laquelle il tient un rôle similaire à celui du film. Le livre conserve toutefois les caractéristiques du personnage des scripts originaux et il est surnommé Taureau dans la version française[1]. De plus, au moment d'être confronté à Zukovsky dans la Tour de la Vierge, au lieu de simplement exprimé sa fausse satisfaction en revoyant son patron, il prétend avoir été obligé de s'associer à Renard et Elektra King, ce qui ne l'empêche pas de subir le même sort que son homologue cinématographique[1].
Le sous-fifre est ensuite apparu dans les variantes Nintendo 64 et PlayStation de l'adaptation du film en jeu-vidéo dans laquelle il a été doublé par l'acteur Simon Mattacks. Dans la version Nintendo 64, il porte constamment des lunettes à soleil et est à nouveau poursuivi longuement par 007 après l'explosion de la mallette. Il réapparaît ensuite en tenant Christmas Jones en otage tout en révélant son allégeance envers Elektra. Il est finalement tué par Bond au cours d'un affrontement, après que celui-ci ait été libéré par Zukovsky. Le protagoniste se sert ensuite de son empreinte digitale pour déverrouiller une porte sécurisée et poursuivre sa mission.
La version PlayStation inclut la scène du casino de Zukovsky mais Bull y est absent. Il parvient momentanément à s'enfuir après avoir fait exploser la bombe, ayant lâché des sbires sur Bond. Après une confrontation dans une station de métro, le sbire est rattrapé par Bond sur des quais où l'agent secret est capturé avec Jones. Bull affronte ensuite 007 lorsque celui-ci cherche sa supérieure emprisonnée dans la Tour de la Vierge. L'antagoniste est cette fois doté d'une résistance physique exceptionnelle conforme aux scripts originaux, mais il est possible pour le joueur de l'éliminer avec des tirs d'armes à feu et peut-être aussi au corps-à-corps.
Images[]
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Benson, Raymond (1999). Le monde ne suffit pas. ISBN 2738659381
- ↑ 2,0 et 2,1 (1999). Le monde ne suffit pas (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. Le reçu est daté du 15 novembre 1999 (à 23 min 46 sec).
- ↑ 3,0 et 3,1 (1999). Le monde ne suffit pas (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. "Pour moi, c'est une manifestation précoce du bug de l'an 2000." (à 2 h 03 min 57 sec).
- ↑ 4,0 et 4,1 http://www.commander007.net/2015/09/monde-ne-suffit-scripts-originaux/