- Pour les autres personnages de ce nom, voir Q.
- "Je ne plaisante pas dans le travail, 007."
- ― Q à James Bond
Le commandant Boothroyd, généralement désigné sous le nom de code de Q, est le quartier-maître des services secrets britanniques ce qui signifie qu'il est responsable des différentes armes, gadgets et véhicules modifiés en tous genres mis au point par la section éponyme et dont sont équipés les agents de terrains les plus prestigieux du MI6 dont le commander James Bond que le militaire rencontre souvent pour lui expliquer le fonctionnement de ses inventions. Bien qu'il travaille la plupart du temps dans son laboratoire au quartier-général du MI6 à Londres, Q est parfois chargé de suivre l'agent 007 lorsqu'il est en mission à l'étranger pour faire l'éloge de ses gadgets même s'il ne s'implique généralement pas sur le terrain car il n'est pas habitué à faire face à des situations délicates comme la mort d'un collègue même s'il possède lui-même certaines capacités d'agent de terrain. En outre, lorsque le chef de l'agence M accompagne lui aussi le commander sur le terrain, Boothroyd est aussi amené à déplacer ses quartiers dans des endroits insolites et participe parfois à des briefings en présence de son patron pour éclaircir des éléments techniques aux agents ou analyser des matériaux.
Un homme ambitieux doté d'une intelligence remarquable, Q est aussi sophistiqué et toujours à la pointe de la technologie, ses multiples gadgets s'intégrant toujours plus dans les différentes époques alors que Bond et ses collègues s'en servent dans des situations variées, souvent pour survivre à une tentative d'assassinat élaborée par leurs antagonistes, souvent pris au dépourvu par la platitude apparente des équipements. Boothroyd est aussi cultivé car il possède des connaissances dans différents domaines qui suscitent l'étonnement (et parfois l'agacement) de ses paires, pouvant notamment donner des explications ayant trait à la science, à la balistique ou à la botanique. Néanmoins, même s'il agit comme un allié de 007, il n'apprécie pas vraiment l'espion et est souvent excédé par le manque de soin que celui-ci porte à son matériel qu'il détruit fréquemment en les utilisant au cours de ses aventures. Le confectionneur de gadgets considère cela comme un manque de respect pour son travail très minutieux qu'il prend toujours au sérieux mais il ne reste pas moins familier avec le protagoniste qu'il est même prêt à aider contre l'avis de ses supérieurs. En outre, les diverses inventions de Q démontrent incontestablement son génie et font de lui un atout primordial dans le cercle restreint des services secrets. Son travail est largement reconnu et respecté (parfois à l'excès) dans la communauté, des agences étrangères comme les services secrets japonais et le KGB possédant des connaissances sur ses inventions.
Dans les films[]
Bons baisers de Russie (film)[]
En 1963, à la demande de M, James Bond se fait délivrer une mallette modifiée par Boothroyd alors qu'il est sur le départ d'une mission à Istanbul, en Turquie. Le quartier-maître commence alors à exposer les caractéristiques de l'attaché-case, qui dissimule notamment un fusil de sniper équipé d'un viseur télescopique à lumière infrarouge (ainsi que 20 munitions), un poignard et 50 souverains en or. Q explique ensuite que la mallette dispose d'un mécanisme anti-sabotage déclenchant une cartouche de gaz lacrymogène magnétisée (qui a l'apparence d'une boîte de talc) si l'utilisateur ouvre l'objet d'une mauvaise manière (en tournant les verrous vers l'extérieur). Une fois ses explications terminées, Q prend congé, laissant Bond et M poursuivre leur entretien.
Au cours de sa mission, Bond aura l'occasion de se servir de l'équipement mis à sa disposition par Boothroyd, utilisant le fusil pliable avec son allié Ali Kerim Bey pour abattre le tueur bulgare Krilencu et ensuite pour détruire un hélicoptère du SPECTRE, tout en piégeant l'assassin Red Grant en l'incitant à ouvrir la mallette de la mauvaise manière pour déclencher la cartouche de gaz, ce qui lui permettra finalement d'éliminer le tueur grâce au poignard.
Goldfinger (film)[]
En 1964, Bond est amené à rendre visite à Q dans son laboratoire au moment de débuter ses investigations sur le riche industriel Auric Goldfinger. Lorsqu'il rencontre l'armurier, celui-ci l'informe que le service lui attribue une Aston Martin DB5 équipée de gadgets en remplacement de la Bentley que 007 conduit habituellement. Tout en étant agacé par l'attitude désinvolte de Bond, Boothroyd fait les éloges des modifications apportées à la DB5, qui comprennent des vitres à l'épreuve des balles, des plaques d'immatriculation interchangeables, un dispositif de filature relié à un émetteur externe ainsi qu'un mécanisme de défense activé par un panneau de commandes caché sous l'accoudoir. Ce dernier implique un écran de fumée et une lame de déchiquetage de pneus dissimulé dans l'enjoliveur de la roue arrière de l'automobile. Lorsqu'il évoque la fonctionnalité la plus fantaisiste de la voiture, un siège passager éjectable pouvant être actionné par un bouton caché dans le levier de vitesse, Bond, incrédule, suppose qu'il s'agit d'une plaisanterie. Cependant, Q, loin d'être amusé par cette remarque, rétorque fermement qu'il ne plaisante jamais dans son travail.
Durant sa mission, Bond se servira fréquemment du dispositif de filature pour pister la Rolls-Royce Phantom III de Goldfinger. Il aura également l'occasion d'utiliser les fonctions défensives de la DB5 contre les hommes du brigand durant une course-poursuite, y compris le fameux siège éjectable qu'il n'a pas pris au sérieux dans un premier temps, avant de subir un accident et d'être capturé par Oddjob, le sbire coréen de son ennemi.
Opération Tonnerre (film)[]
Au printemps 1965, Q retrouve l'agent 007 dans le sous-sol du magasin de fournitures nautiques de son allié Pinder à Nassau, aux Bahamas, alors que le protagoniste a été chargé de retrouver deux bombes atomiques volées par l'agent criminel Emilio Largo. Le quartier-maître présente à Bond les derniers gadgets de son invention que celui-ci est censé utiliser au cours de sa mission. Le nouvel équipement de l'agent est composé d'un compteur Geiger dissimulé dans une montre, d'une caméra sous-marine qui peut prendre huit photographies consécutives y compris dans une totale obscurité et avec une pellicule infrarouge, d'un minuscule revolver qui peut envoyer une fusée rouge éclairante avec laquelle Bond peut se faire remarquer au loin en cas de détresse, et d'un cirage-oxygène, un petit respirateur portable et discret qui peut permettre à son utilisateur de respirer aisément sous l'eau pendant une période d'environ 4 minutes. Q insiste pour que 007 utilise ce matériel avec le plus grand soin, puis il disparaît de sa mission, laissant le Britannique et ses alliés poursuivre leurs investigations.
On ne vit que deux fois (film)[]
Deux ans plus tard, Boothroyd et plusieurs de ses assistants rejoignent Bond au cours de sa mission au Japon, retrouvant l'espion britannique ainsi que ses alliés des services secrets japonais, Tigre Tanaka et Aki. Toujours exaspéré par les interventions cyniques du commander, Q supervise l'assemblage de la Petite Nellie, un autogire lourdement armé notamment équipé de mitrailleuses synchronisées, de lance-flammes jumelés ayant une portée de 80 mètres, de mines aériennes, de lance-roquettes également jumelées et de missiles à recherche de chaleur. Après avoir présenté les fonctions du véhicule à Bond, Q le regarde décoller dans l'aéronef pour inspecter la région. 007 se servira alors des fonctions de la Petite Nellie pour détruire des hélicoptères pilotés par des agents du SPECTRE.
Au service secret de Sa Majesté (film)[]
Entretien avec M[]
Vers septembre 1969[2][3], alors que Bond est absent du MI6 pour traquer le cerveau criminel fugitif Ernst Stavro Blofeld dans le cadre de l'opération Bedlam, qui vise la capture de criminels, Q s'entretien avec M dans son bureau pour tenter de convaincre le supérieur de 007 que leur équipement actuel est désuet et qu'il devrait notamment être miniaturisé. À titre d'exemple, il présente une peluche radioactive qui, selon lui, pourrait être utilisée à des fins antipersonnel et de traçage. M, cependant, est plus préoccupé par le manque de progrès de 007 dans l'opération Bedlam et souhaite connaître sa position actuelle.
Présence au mariage de Bond et de Tracy[]
- Q: "Dites James, je sais que nous n'étions pas toujours d'accord tous les deux... n'en parlons plus et si jamais je puis vous être utile..."
- James Bond: "Merci Q, mais cette fois, j'ai mes gadgets et je m'en sortirais tout seul."
- ―Q et James Bond[src]
En décembre de la même année, Q est présent durant le mariage entre Bond et la souveraine Teresa di Vicenzo au domaine du syndicaliste criminel Marc-Ange Draco à Estoril, au Portugal, et s'entretient avec le couple. Alors que Tracy lui fait savoir qu'elle a déjà entendu parler de lui, le quartier-maître félicite 007 et lui fait comprendre que même s'il l'a trouvé plutôt irresponsable durant des années, il n'a cette fois-ci aucune raison de se plaindre. Alors que Tracy laisse les deux hommes pour voir Draco, Q donne une tape amicale dans le dos de Bond et affirme que même s'ils n'ont pas toujours été d'accord par le passé, il se tient à disposition s'il a besoin de lui, bien que Bond pense s'en sortir grâce à ses gadgets. Alors que 007 et Tracy s'en vont dans l'Aston Martin DBS de Bond, Q s'approche de Miss Moneypenny, la secrétaire de M en larmes, et lui reprend le chapeau que James lui a lancé en guise d'adieux, déclarant sèchement que "007 n'a jamais eu de respect pour la propriété de l'état".
Les diamants sont éternels (film)[]
Appel téléphonique avec Bond[]
En 1971[4], Bond est en mission à Amsterdam où il entre en contact avec la contrebandière Tiffany Case sous l'identité du trafiquant de diamants Peter Franks. Q avait en réalité fourni à 007 de fausses empreintes palmaires afin que Case ne puisse pas établir sa véritable identité en relevant ses empreintes. D'ailleurs, Bond appelle le quartier-maître et le félicite pour son travail. Q déclare que ce n'est qu'une petite invention avant d'informer Bond que M a essayé de le joindre pour l'avertir que le vrai Franks s'est évadé (il a été apparemment arrêté par des douaniers) et 007 raccroche alors sans le saluer, prêt à arrêter le contrebandier.
Accompagnement de Bond à Las Vegas[]
- James Bond: "Ce gadget ridicule a l'air de fonctionner à merveille, Q. Vous vous êtes surpassé, cette fois."
- Q: "Pas tellement. J'ai fait un truc comme ça pour les gosses à noël l'an dernier."
- ―Bond et parlant Q parlant du simulateur vocal.[src]
Plus tard, Q se rend à Las Vegas pour venir en aide à Bond dans sa mission. Il lui fournit un système d'altération vocale qui permet à l'espion anglais de contacter le chef du SPECTRE Ernst Stavro Blofeld et de se faire passer pour son subordonné, Bert Saxby. Il apprend ainsi où se trouve Willard Whyte, le milliardaire américain emprisonné par Blofeld. Après avoir raccroché, Bond félicite à nouveau Q pour son travail et l'armurier déclare qu'il a confectionné quelque chose de semblable pour ses enfants à la dernière fête de Noël.
Plus tard encore, alors que Bond et les agents de la CIA sauvent Whyte et tuent le vrai Saxby, Q se rend dans un casino à Las Vegas où il teste un de ses gadgets, un anneau électromagnétique, sur une machine à sous en présence de Tiffany Case. Comme cette dernière est sur le point d'être arrêtée alors qu'elle considère être du bon côté de la loi, elle demande à Q s'il pourrait lui venir en aide. Ayant remarqué Blofeld, Case prend finalement la fuite, laissant Q parler de son gadget dans le vide.
Vivre et laisser mourir (film)[]
En 1973, Q modifie une montre Rolex en lui ajoutant des fonctions comme du magnétisme et une petite scie circulaire. Il conçoit également un détecteur de micros. Cependant, pour une raison inconnue, le commandant ne remet pas ce matériel à Bond en mains propres puisque c'est M qui les donne à 007 dans sa résidence au moment de l'envoyer en mission pour enquêter sur les disparitions d'agents britanniques et américains. Néanmoins, ces inventions seront comme toujours utiles à James, sa montre le sauvant notamment alors que le dictateur et trafiquant de drogue Kananga tentait de le noyer avec son ancienne cartomancienne Solitaire.
L'homme au pistolet d'or (film)[]
Analyse de la balle[]
En 1974, dans le cadre d'une enquête qu'il mène sur l'assassin professionnel Francisco Scaramanga, connu pour se servir d'un pistolet d'or, Bond fait analyser une balle en or qu'il a récupéré sur le corps d'une danseuse par Q et son collègue Colthorpe, l'expert en balistique du service. Les deux hommes établissent alors que le projectile a été conçu par Lazar, un artisan armurier vivant à Macao, en Chine.
Briefings à bord du Queen Elizabeth[]
Quelques jours plus tard, Q accompagne M et un professeur à Hong Kong où ils établissent temporairement leurs quartiers dans l'épave du RMS Queen Elizabeth en prévoyant de rencontrer Gibson, un scientifique véreux spécialisé dans l'énergie solaire. Ce dernier souhaite rentrer en Angleterre et y négocier son immunité en échange du Solex Agitateur, un petit dispositif qu'il propose comme solution à la crise énergétique mondiale. Cependant, avant que le MI6 ne puisse entamer des négociations avec lui, Gibson est tué par Scaramanga au nez et à la barbe de Bond, qui est alors emmené à bord du navire par son collègue, le lieutenant Hip. Décidant de rencontrer Hai Fat, le commanditaire présumé du meurtre de Gibson, en se faisant passer pour Scaramanga, Bond demande à Q de lui confectionner un troisième mamelon en vue de reproduire la difformité du célèbre tueur.
Plus tard encore, Q est présent durant un autre débriefing à bord du Queen Elizabeth au cours duquel Bond et Hip apprennent au quartier-maître ainsi qu'à M que Mary Bonne-Nuit, l'assistante de 007, a été enlevée par Scaramanga et son sbire Tric-Trac. Lorsque M réagi avec incrédulité au fait que Scaramanga se soit échappé dans une voiture volante, Q intervient en disant que la Section Q tente d'élaborer un véhicule similaire, ce qui incite M à lui demander de se taire. Le commandant s'offusque ensuite lorsque Bond critique son équipement, seulement pour que M le fasse taire une fois de plus.
L'espion qui m'aimait (film)[]
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Q est présent aux côtés de Bond et d'autres officiers de la Royal Navy sur une base navale britannique pour un briefing après la disparition du HMS Ranger, un sous-marin nucléaire porteur de missiles balistiques intercontinentaux. Alors que les militaires soupçonnent les Soviétiques d'être responsable de l'incident, le quartier-maître prend part à la discussion en affirmant qu'il est possible de repérer un appareil d'après sa trace de chaleur.
Accompagnement de Bond en Égypte et en Sardaigne[]
Plus tard, Bond est en mission en Égypte, ce qui incite Q, M et Miss Moneypenny à opérer temporairement dans le pays. Q et ses assistants travaillent ainsi dans leur laboratoire en Égypte alors que Bond et son homologue soviétique Anya Amasova récupèrent la copie microfilmée d'un système de détection de sous-marins et 007 décide de la faire analyser à Q afin d'identifier la personne qui l'a confectionné. Alors qu'ils s'apprêtent à entrer dans le laboratoire de Q, le quartier-maître et ses assistants testent notamment un plateau capable de décapiter un mannequin. Q projette ensuite l'image contenue sur le microfilm et déclare que selon lui, il a été confectionné en Italie, plus probablement dans la ville de Venise. Cependant, Bond remarque la présence d'un logo à la droite de l'image et Q zoome sur le dessin à sa demande. Anya Amasova leur apprend ensuite qu'il s'agit de l'emblème de la Stromberg Shipping Lines, un centre de recherche marine fondée par le riche homme d'affaires Karl Stromberg. Bond et Anya partent alors en Sardaigne, en Italie, pour enquêter sur Stromberg. Q fait également le voyage et les rencontre à un port où il leur fournit une Lotus Esprit équipée de gadgets. Boothroyd tente de mettre 007 en garde et lui parler des caractéristiques de la voiture mais l'espion anglais l'interrompt et repart avec la voiture, laissant Q, furieux, le regarder s'éloigner.
Un peu plus tard, après avoir été démasqués par Stromberg, Bond et Anya se servent des fonctions et du mode sous-marin de la Lotus pour se débarrasser de plusieurs groupes de sbires envoyés à leurs trousses (dont Requin et Naomi).
Situation finale[]
Plus tard, à la fin de leur mission, Bond et Amasova font l'amour dans une sonde de sauvetage qui est recueilli par un pétrolier où se trouvent Q, M, Frederick Gray, le ministre de la Défense britannique, ainsi que le chef du KGB, Anatol Alexis Gogol, mais les quatre hommes voient avec gêne les deux agents dans le lit de la capsule.
Moonraker (film)[]
Briefing[]
En 1979, Q participe au briefing de Bond sur l'affaire "Moonraker", aux côtés de M et Frederick Gray ; tout en présentant les images aériennes du site du crash de la navette spatiale, le quartier-maître note qu'aucune trace du vaisseau lui-même n'a été trouvée parmi les débris de son avion de transport. Q profite ensuite de cet entretien pour présenter à 007 un lance-fléchettes fixé au poignet, qui se déclenche en fléchissant les muscles du poignet. À la consternation du créateur de gadgets, Bond teste le gadget sur un tableau de M et conseille avec cynisme à Q de commercialiser l'invention avant Noël. Cette dernière sera utile à Bond pour contrecarrer une tentative d'assassinat de Chang, le sbire du magnat de l'aérospatiale Hugo Drax, dans une centrifugeuse.
Assistance Bond au Brésil[]
Plus tard, Q et ses techniciens déplacent leur atelier dans un monastère brésilien où Bond leur rend visite alors qu'ils testent des Bolas explosifs. Alors qu'ils se dirigent vers le bureau de M, ils passent ensuite devant d'autres créations de Q comme un pistolet-laser. Une fois dans le bureau du chef du MI6, Q apprend aux deux hommes que la toxine que 007 a trouvée à Venise provient d'une orchidée rare originaire de la forêt amazonienne. Le quartier-maître fournit ensuite implicitement le bateau gadgétisé dont Bond se sert pour rechercher la base de Drax dans la jungle.
Situation finale[]
- Gray: "Mon Dieu ! Que fait James Bond ?"
- Q: "Je crois qu'il tente de faire sa rentrée, monsieur."
- ―Frederick Gray et Q voyant Bond coucher avec Holly Goodhead.[src]
Q est finalement présent aux côtés de M et de Frederick Gray au centre de contrôle de Houston où il aide à établir une connexion visuelle avec la navette Moonraker dans laquelle se trouvent Bond et son homologue de la CIA Holly Goodhead. Lorsque Gray s'inquiète de savoir ce que fait Bond, Q, ignorant que James et sa partenaire font l'amour sur l'écran derrière lui, répond innocemment : "Je crois qu'il tente de faire sa rentrée, monsieur."
Rien que pour vos yeux (film)[]
Utilisation de l'Identigraph[]
En novembre 1980[5], Bond cherche à identifier un homme qu'il a vu payer le tueur à gages cubain Hector Gonzales et rend donc visite à Q dans son laboratoire afin de faire appel à l'appareil d'identification qu'il a conçu et qui se nomme l'Identigraph. Lorsque l'agent secret anglais entre dans le laboratoire du quartier-maître, un des assistants de ce dernier teste un gadget sur un mannequin. Alors que Boothroyd conduit 007 à travers le laboratoire pour accéder à l'Identigraph, Bond observe un parapluie se refermer brusquement autour de la tête d'un autre mannequin. Ensuite, l'Anglais est étonné de constater que Boothroyd et son équipe sont parvenus à recoller toutes les pièces de la Lotus Turbo Esprit qui s'était auto-détruit lors d'une tentative d'effraction d'un sbire de Gonzales. Q compose ensuite un code couleur pour pouvoir entrer dans la petite pièce où se trouve l'Identigraph et 007 s'amuse brièvement avec le code, à l'agacement du commandant. La procédure d'identification démarre alors : James fait la description du suspect qu'il veut identifier afin que Boothroyd puisse dresser le portrait-robot de l'homme et cela permettra, via la coopération de plusieurs autres agences et polices dans le monde, d'établir son identité. L'identification terminée, Bond et Q apprennent que le suspect est un criminel de nationalité belge se nommant Émile Locque. 007 informe immédiatement le chef d'état-major de ces nouvelles. Afin de remplacer la Lotus détruite, Q met un autre modèle à la disposition de Bond lorsqu'il se rend à Cortina d'Ampezzo, en Italie.
Assistance de Bond en Grèce[]
Plus tard dans sa mission, Bond échappe à une tentative d'assassinat de l'employeur de Locque en Grèce, Aris Kristatos, avec une femme nommée Melina Havelock. Juste après, l'agent 007 du MI6 se rend à une église grecque où il rencontre Q dans le confessionnal. Le commandant est déguisé en prêtre orthodoxe et tente de l'aider à localiser Kristatos. Bond dit finalement qu'il a un très bon informateur à contacter.
Plus tard encore, après avoir accompli sa mission, Bond fait l'amour avec Melina sur un bateau. Q réussi cependant à le contacter par sa montre. 007 ne répond pas et pose l'objet prêt du perroquet de Melina. L'oiseau commence alors à hurler à la montre, insultant le Premier ministre que Q avait connecté. Ensuite, le perroquet jette la montre à l'eau.
Octopussy (film)[]
Retrouvailles avec Bond en Inde[]
- James Bond: "[Bond tendant son veston à Q] Quelqu'un a planté son couteau dans mon portefeuille..."
- Q: "...et ils vous ont raté, je le déplore !"
- ―James Bond et Q[src]
En 1983, Bond est en mission en Inde et Q se rend comme bien souvent sur le terrain avec ses assistants. Au cours de sa mission, 007 et son allié Vijay sont poursuivis par les sbires du prince afghan Kamal Khan dont son garde du corps Gobinda. Ils parviennent à semer leurs poursuivants et à regagner le laboratoire secret de Q. Le vieil homme se plaint de ne pas avoir de matériel adéquat en Inde. Bond lui demande ensuite de recoudre la veste de son smoking car l'un de ses assaillants avait planté son couteau dans le vêtement. Il aimerait également qu'il remplace le Walther PPK qu'il avait perdu. Q charge ses assistants du travail avant de presser un bouton ce qui fait monter une corde. Cependant, cela ne fonctionne pas comme prévu et Boothroyd le déplore. Un autre de ses assistants réussit une expérience et Bond l'en félicite. Q place ensuite un micro dans l'œuf de Fabergé que Bond a récupéré. Il lui remet ensuite un stylo qui lui permettra d'entendre la conversation clandestine. Le commandant se montre ensuite furieux lorsque James s'amuse à filmer le décolleté de la robe d'une des employées avec une caméra. 007 et Vijay sortent ensuite du laboratoire, au grand soulagement de Q.
Plus tard, Bond est capturé et se retrouve emprisonné dans le Palais de la Mousson où vit Khan où est intrigué par un curieux symbole. Aussitôt évadé, il retourne au laboratoire de Q et questionne Vijay et son assistant sur cela. Q les regarde très brièvement avant de poursuivre son travail.
Mort de Vijay[]
- Vijay: "Il s'incruste, là-bas."
- Q: "Il ne faut pas demander la Lune ! Un cavaleur comme lui sur une île peuplée exclusivement de femmes... si on le revoit demain, on aura de la chance."
- ―Vijay et Q observant le palais flottant d'Octopussy.[src]
Une nuit, Q observe le palais flottant de l'associée de Khan Octopussy où se trouve Bond. Habillé en pêcheur, il est rejoint par Vijay. Boothroyd dit qu'étant donné que l'agent "00" se trouve sur une île peuplée exclusivement de femmes, si Vijay et lui le revoient le lendemain, ils auront de la chance. Q décide ensuite de faire une pause et Vijay prend le relais en tant que guai. Cependant, lorsque Q revient de sa pause, il trouve Vijay mourant (il a été blessé mortellement par les hommes de mains de Khan) et ne peut hélas rien faire pour le sauver. Peu de temps après, une attaque éclate au palais d'Octopussy ; Bond et elle sont en effet attaqués par les assassins de Vijay et Q utilise un gadget ayant l'apparence d'un crocodile pour éliminer l'un des tueurs et récupérer 007. Il retrouve ainsi Q et voit Vijay mort. Il demande au quartier-maître de faire savoir à M de le retrouver à Berlin, en Allemagne, où il poursuit sa mission pendant que Boothroyd reste implicitement en Inde.
Assaut au Palais de la Mousson[]
- James Bond: "Est-ce que nous tiendrons l'air dans cette montgolfière ?"
- Q: "On est plus lourds que l'air..."
- James Bond: "La lourdeur, ça vous connaît..."
- ―Bond et Q arrivant au Palais de la Mousson dans une montgolfière.[src]
Plus tard, Bond et Octopussy lancent un assaut au Palais de la Mousson, aidés par un groupe d'acrobates féminines membres du culte d'Octopussy. Boothroyd prend également part à cela en aidant James à infiltrer les lieux aux commandes d'une montgolfière. Au cours de l'attaque, le commandant assomme un sbire qui allait abattre les alliées d'Octopussy ce qui lui vaut d'être admiré par les filles.
Dangereusement vôtre (film)[]
Briefing[]
Deux ans plus tard, Bond est en mission en Sibérie soviétique à la suite de la disparition de l'agent 003. Il retrouve son collègue mort et récupère sur lui un micro-processeur puce qu'il rapporte à Londres et fait analyser à Q. Une fois l'analyse terminée, l'espion anglais est convoqué dans le bureau de M. Boothroyd s'y trouve également et est apparemment en train de jouer avec ce qui semble être un chien mécanique télécommandé. Lorsque Bond se moque de l'engin qu'utilise le commandant, l'interlocuteur reproche à l'agent anglais de ne pas lire les mémos qu'envoient son département et lui apprend que son "jouet" est en fait un robot miniature de surveillance hautement sophistiqué. À la demande de M, Q fait son compte-rendu : il commence par présenter une puce électromagnétique et déclare que c'est un composant essentiel de tout ordinateur qui est, tout comme tout micro-processeur, susceptible d'être endommagé par les impulsions magnétiques émissent par une bombe nucléaire. À ces mots, Bond précise à Frederick Gray qu'une seule explosion nucléaire dans l'espace au-dessus du Royaume-Uni rendrait inutilisable n'importe quel micro-processeur. Boothroyd utilise ensuite un appareil nommé micro-comparateur pour comparer la puce qu'il vient de présenter avec celle que Bond a retrouvé sur le corps de l'agent 003 et en déduit que les deux sont strictement identiques. Gray se montre alors inquiet à l'idée que le KGB aurait pu obtenir des puces électromagnétiques résistant aux impulsions électromagnétiques ce qui pourrait permettre à leur matériel informatique de fonctionner encore après une explosion nucléaire. Le micro-comparateur de Q révèle ensuite que les deux puces présentent le logo d'une seule et même entreprise : celle des Zorin Industries, qui est possédée par l'industriel français Max Zorin. Or, selon Gray, ce dernier n'aurait pas le profil de fournir de tels produits car il a l'air d'être ami avec les Anglais (il a notamment des amis parmi le gouvernement anglais).
Assistance à la course de chevaux[]
Ainsi, Bond et M se rendent immédiatement à l'hippodrome d'Ascot, en Angleterre, avec Q et Miss Moneypenny pour y mener leur enquête sur Zorin. Tout d'abord, ils assistent tous quatre à une course de chevaux.
Recherche de Bond et Stacey[]
Après le succès de sa mission et la mort de Zorin, Bond fait l'amour avec sa partenaire, Stacey Sutton, et comme l'agent 007 a été présumé mort, Q est chargé d'enquêter. Il utilise le robot pour le localiser sous la douche avec la jeune femme et demande ensuite à son supérieur de le laisser tranquille tandis que Bond jette une serviette sur le robot.
Tuer n'est pas jouer (film)[]
"Défection" de Koskov[]
En 1987, Bond et un de ses collègues nommé Saunders sont en mission en Tchécoslovaquie consistant à faire passer à l'Ouest l'un des membres les plus importants du KGB, le général Georgi Koskov. Aidé par un agent infiltré dans le rideau de fer nommée Rosika Miklos, 007 place l'officier militaire dans une capsule spéciale conçue par Q qui expédie ce dernier dans un gazoduc transsibérien en Autriche dans lequel le quartier-maître et certains de ses assistants le réceptionnent pour le faire monter dans un avion de chasse qui lui permet de passer à l'Ouest.
Entretiens avec Bond dans le laboratoire[]
- Q: "Gaz étourdissant... Une portée effective de... disons 1 mètre 50. Ça désoriente n'importe quel individu normal pendant environ 30 secondes."
- James Bond: "Il y a peu d'individus normaux dans votre profession, Q."
- ―Q et Bond parlant du porte-clé gadgétisé.[src]
Plus tard, de retour au siège du MI6, Q et Bond visionnent un diaporama de plusieurs tueuses du KGB (dont Ula Yarkhov et Natasha Zarki), cherchant à identifier le tireur d'élite que James a volontairement refusé de tuer lors du passage à l'Ouest de Koskov. Ils ne parviennent hélas pas à un résultat fructueux et Q présente à Bond ainsi qu'à Miss Moneypenny une radio que sa section exploite pour les Américains. L'appareil est testé et le commandant rejoint ensuite ses techniciens, probablement pour parler de l'invention.
Plus tard encore, après que Koskov ait été "enlevé" par l'assassin Necros, Bond se rend au laboratoire de Q alors que lui et ses techniciens sont apparemment en train de finaliser l'assemblage d'une nouvelle Aston Martin gadgétisée. Tout en affirmant que cette voiture est conditionnée pour l'hiver, Boothroyd conduit 007 jusqu'à une table où se trouve l'un des derniers gadgets de son invention qu'il présente aussitôt à l'agent "00". Il s'agit d'un porte-clés chargé de plastique hautement explosif qui émet un gaz étourdissant si Bond siffle les premières notes du chant patriotique britannique "Rule, Britannia !". L'objet peut même exploser complètement si James émet le sifflement du dragueur. Il s'apprêtait justement à le faire mais est heureusement interrompu par Q. Boothroyd lui parle ensuite d'une autre fonction du porte-clés. En effet, l'une des clés en question peut ouvrir 90% des serrures existant dans le monde. Alors que Bond se dirige vers Moneypenny, derrière lui, un des techniciens de Q s'installe sur un canapé à la demande de son patron. Le meuble se retourne et l'avale avant de se transformer à nouveau en véritable canapé pour que Q puisse s'asseoir. Moneypenny révèle ensuite à Bond l'identité du tireur d'élite qui est une jeune violoncelliste tchécoslovaque du nom de Kara Milovy. Déterminé à rencontrer cette dernière, Bond sort et alors qu'il croise Q, il lui dit qu'il va prendre son Aston Martin V8. Le vieil homme lui demande alors de prendre soin de l'automobile car elle vient d'être repeinte.
Peu de temps après avoir rencontré Kara, Bond utilise les gadgets de l'Aston Martin contre des agents russes les poursuivant. Il fait ensuite exploser la voiture via son mécanisme d'auto-destruction afin de distancer ses poursuivants.
Plus tard dans sa mission, Bond est emprisonné avec Kara en Afghanistan et utilise le porte-clés pour neutraliser les gardiens. Enfin, lorsqu'il est confronté au trafiquant d'armes américain Brad Whitaker, Bond fait exploser le porte-clés et cela entraîne la mort de son ennemi.
Permis de tuer (film)[]
En 1989, Moneypenny demande à Q de se rendre à la république d'Isthmus et d'aider Bond, qui est devenu véreux après avoir été renvoyé du MI6 pour poursuivre le baron de la drogue d'Amérique centrale Franz Sanchez et se venger du massacre de son ami américain, Felix Leiter, et du meurtre de sa femme, Della Churchill. Après avoir étudié le dossier de Sanchez, le quartier-maître se rend à l'aéroport de Londres-Heathrow[6] en emportant avec lui certaines de ses dernières inventions et se présente finalement à l'hôtel de luxe où séjournent 007 et sa partenaire Pam Bouvier et où Boothroyd se fait passer pour l'oncle de Bond. Quand Bond et Pam reviennent du casino de Sanchez, ils deviennent méfiants lorsque la réception leur annonce que l'oncle du Britannique est ici, et Bond attaque Q sans le reconnaître en entrant dans leur suite, le menaçant de l'arme de Bouvier. Quand Bond le reconnaît, Q l'informe des raisons de sa présence ici et le commander tente rapidement de le persuader de quitter la ville. Q lui fait alors remarquer qu'il serait "mort et enterré" si le MI6 ne l'avait pas aidé et commence à lui présenter l'équipement qu'il a apporté. Quand Pam entre à son tour, elle détruit accidentellement un cadre photographique représentant Hector Lopez, le président d'Isthmus, avec un appareil photo munit d'un laser. Bond décide ensuite qu'il est temps d'aller se coucher et se voit contraint de dormir dans la même chambre que Q lorsque Pam s'enferme dans la chambre principale.
Le lendemain soir, Q se fait passer pour le chauffeur de Bond alors que celui-ci dépose un réveille-matin et du dentifrice explosif fournis par Q sur la fenêtre du bureau de Sanchez. Bond demande ensuite à Q de s'en aller alors qu'il se prépare à assassiner Sanchez, bien que sa tentative soit finalement déjouée par des agents du bureau des narcotiques de Hong Kong dont le chef, Kwang, a infiltré le cartel du puissant trafiquant. Bond est ensuite secouru par Sanchez et son chef de la sécurité, le colonel Heller, et s'échappe de la résidence luxueuse de l'antagoniste avec l'aide de sa petite-amie, Lupe Lamora. De leur côté, ayant refusé de partir, Q et Pam attendent à nouveau dans leur suite et après avoir confronté Bouvier en la prenant pour une traîtresse, Bond accepte temporairement l'aide du binôme pour retourner Sanchez contre Milton Krest, un de ses associés, en incriminant ce dernier du vol de 5 000 000 $ par 007. À cette fin, Q loue un bateau-pilote et aide 007 et Pam à s'introduire à bord du Wavekrest, le navire de Krest, et à y placer l'argent dans une chambre de décompression, amenant par la suite Sanchez à tuer Krest de manière sanglante. Suite à cela, Bond exige à nouveau à ce que Q et Pam s'en aillent, bien qu'ils retournent une nouvelle fois à l'hôtel.
Le lendemain matin, Q et Pam sont rejoint dans leur suite par Lupe, qui les avertit que Sanchez a l'intention de faire visiter un endroit indéterminé à l'agent secret et qu'il est en danger. Q tente de réconforter une Pam jalouse lorsqu'elle apprend que Lupe a passé la dernière nuit avec Bond, puis ils partent sauver Bond. Se faisant à présent passer pour un jardinier mexicain, Q surveille le convoi transportant Bond et Sanchez et indique leur position à Pam à l'aide d'un râteau équipé d'une radio. Alors que l'agent de la CIA séduit le professeur Joe Butcher, le détenteur de la raffinerie de Sanchez, il se rend à une cabine téléphonique et contacte un officier de police pour qu'il vienne aider les deux espions et part probablement ensuite se cacher[6].
Après que Bond ait tué Sanchez et ait été réintégré au MI6, Q est présent à la fête organisée dans l'ancienne demeure du caïd et lorsque Pam se précipite au bord de la piscine et que Bond saute après elle, il observe le binôme et finit son verre, renfrogné, avant de retourner à la fête.
GoldenEye (film)[]
Six ans après la mort de Sanchez, Bond rend visite à Q dans son laboratoire de plus en plus sophistiqué et semble désolé de trouver le créateur de gadgets au fauteuil roulant avec un plâtre à la jambe. Cependant, il s'avère que le plâtre est en fait un lance-roquettes et après avoir fait une démonstration de ce gadget, Q commence à présenter ses dernières inventions, à commencer par une BMW Z3 modifiée. Lorsque Bond fait une remarque cynique en apprenant que l'automobile est équipée de missiles Stinger, Boothroyd, agacé comme bien souvent par l'attitude de l'espion suave, lui rétorque qu'il a "l'autorisation de tuer, et non de prendre l'autoroute en sens inverse". Il indique ensuite à 007 une ceinture en cuir munie d'une corde de rappel conçue spécialement pour supporter le poids de Bond.
Après avoir remis à Bond son billet d'avion pour Saint-Pétersbourg (délivré par un scanner à rayon x ayant l'apparence d'un plateau repas), Q lui fait les éloges d'un stylo-plume qui est en fait une grenade pouvant être amorcée et désamorcée en trois clics. Le quartier-maître équipementier teste ensuite ce gadget sur un mannequin qu'il fait exploser et semble brièvement s'amuser de la situation en répondant à un commentaire cynique de James. Alors qu'une technicienne est projetée par un siège éjectable, Q insiste pour que Bond rapporte son équipement en parfait état et lui arrache des mains le sandwich qui lui sert de déjeuner et que 007 a sans doute pris pour un énième gadget loufoque.
Au cours de sa mission, Bond se servira de la ceinture pour échapper à des soldats russes lors d'une fusillade dans les archives militaires de Saint-Pétersbourg avant d'utiliser la BMW pour se rendre à Cuba, échangeant l'automobile avec un avion prêté par son allié de la CIA Jack Wade. Il utilisera finalement le stylo-plume pour déclencher une explosion massive au repaire du syndicat du crime Janus.
Demain ne meurt jamais (film)[]
En avril 1997[7], Q est amené à retrouver Bond à l'aéroport de Hambourg, en Allemagne, pour lui présenter la nouvelle voiture que le bureau lui octroie. Se faisant passer pour un vendeur de voitures de location du nom de Quinten Quigley[1], le quartier-maître fait signer à 007 la renonciation aux dommages d'assurance pour l'automobile avant de le prier une fois de plus de rapporter celle-ci en parfait état. Emmenant ensuite l'espion dans un entrepôt, Boothroyd lui présente la voiture en question, une BMW 750iL notamment équipée d'un ordinateur de bord à la voix féminine et pouvant être conduite à distance via le téléphone de Bond. Q tente ensuite de faire une démonstration de cette fonction inhabituelle mais comme il ne parvient pas à manœuvrer la voiture, James lui prend le téléphone et pilote habillement la berline hors de l'entrepôt avant de la ramener vers eux à toute allure et de l'arrêter au dernier moment. Il en conclut que la BMW et lui sont "faits l'un pour l'autre" et Q dit simplement "Grandissez un peu, 007 !" avant de s'en aller.
Bond utilisera notamment la voiture lors d'une course-poursuite dans le parking de son hôtel avant d'ironiquement l'envoyer s'encastrer dans un magasin de location de voitures.
Le monde ne suffit pas (film)[]
Attaque au MI6 et vol de son bateau de pêche par Bond[]
Vers novembre 1999[8], alors qu'il termine la construction d'un bateau de pêche au siège du MI6, Q voit Bond passer en courant devant la Section Q pour tenter d'empêcher le magnat du pétrole Robert King de récupérer son argent piégé. Après que le milliardaire ait été tué dans une explosion, Bond, décidé à poursuivre la responsable de l'attentat en fuite sur la Tamise, vole le bateau inachevé de Q en ignorant les cris du quartier-maître horrifié.
Présentation de son successeur et départ à la retraite[]
- James Bond: "Votre retraite n'est pas imminente, n'est-ce pas ?"
- Q: "Un peu d'attention, 007. J'ai toujours essayé de vous enseigner deux choses : la première, ne jamais laisser voir qu'on est blessé."
- James Bond: "Et la seconde ?"
- Q: "Toujours avoir un plan d'évasion."
- ―Dernier échange entre James Bond et Q[src]
Quelques jours plus tard, Q poursuit son travail dans les quartiers du MI6 relocalisés dans le château de Castle Thanes[9], en Écosse, où Bond lui rend visite après avoir séduit une physicienne afin d'être déclaré apte à reprendre du service. Le vieil homme bougon réprimande alors 007 pour avoir détruit son bateau, car il souhaitait le garder pour la retraite imminente qu'il s'apprête à prendre. Q ouvre ensuite un billard à 8 trous avec une télécommande, dévoilant son successeur qu'il est en train de former ainsi que la BMW Z8 que le service prête à 007 pour sa prochaine mission. Lorsque la "jeune recrue" fait les éloges de l'automobile, Q ne manque pas de la reprendre lorsqu'elle n'emploie pas les termes appropriés de leur jargon. Il demande ensuite à son adjoint de faire une démonstration d'un blouson de ski équipé d'un airbag pour Bond. Finalement agacé par les explications de R sur la manière d'enfiler une veste, il tire sur une languette du blouson, ce qui a pour effet de déployer l'airbag qui se referme sur l'assistant et l'immobilise. Quand Bond lui demande finalement si sa retraite est imminente, Q lui déclare qu'il a toujours voulu lui enseigner deux choses : ne jamais montrer à ses ennemis qu'il est blessé et toujours avoir un plan d'évasion. Le commandant Boothroyd descend finalement dans un ascenseur dissimulé dans le billard, partant donc enfin pour sa retraite bien méritée aux antipodes de 007.
Meurs un autre jour (film)[]
En mars 2002[10][11], l'assistant que Q a présenté à Bond lors de sa dernière mission prend la relève du quartier-maître dans un laboratoire transféré sous le métro de Londres et adopte désormais une attitude plus sérieuse et moins dispersée. Comme son prédécesseur, l'inventeur est constamment agacé par le comportement infantile de 007 lorsqu'il lui présente ses dernières inventions et déclare que comme Boothroyd le lui avait appris, il ne plaisante pas au travail.
Production[]
Cette version de Q est apparue dans 17 des 25 films de la saga cinématographique de James Bond et a été interprétée par le regretté acteur britannique Desmond Llewelyn. Au cours de ses 17 apparitions, plusieurs acteurs dont le regretté Georges Hubert et le regretté Louis Arbessier ont prêté la voix au personnage dans le doublage francophone.
À l'origine, l'acteur britannique Peter Burton, qui incarnait le commandant Boothroyd dans James Bond 007 contre Dr. No (1962), devait revenir pour incarner le personnage dans Bons baisers de Russie (1963). Malheureusement, il était indisponible et le rôle a finalement été confié à Desmond Llewelyn, alors fan d'une bande dessinée quotidienne de James Bond. Apparemment, la raison pour laquelle on lui avait fait la proposition était qu'il avait travaillé avec Terence Young, le réalisateur du film, dans le film de 1950 Trois des chars d'assaut[12]. Ainsi donc, Llewelyn avait accepté le rôle. L'acteur incarne ensuite Q dans tous les films jusqu'à Vivre et laisser mourir (1973) où il est absent (mais néanmoins mentionné par les autres personnages) car les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli ont estimés qu'il y avait trop de gadget, au désarroi de Llewelyn). Les fans de la série réclament ensuite son retour et il revient dans L'homme au pistolet d'or (1974) et dans les films suivants.
À son année de sortie, le film Permis de tuer (1989) fait l'objet d'une adaptation en roman par l'écrivain britannique John Gardner. Q y apparaît de même et se voit offrir un rôle extrêmement similaire à celui qu'il tient dans l'histoire d'origine. L'ouvrage comporte cependant quelques ajouts et mentionne notamment la scène où Boothroyd étudie le dossier de Franz Sanchez avant d'aller à l'aéroport et celle où il téléphone à l'officier de police pour aider Bond et Pam Bouvier[6].
Six ans plus tard, GoldenEye (1995) est lui aussi adapté en roman. Q y apparaît à nouveau[13].
Lors de la production du film Demain ne meurt jamais (1997), les producteurs ont supposé que Llewelyn se lasserait de son rôle et cela a donc entraîné l'écriture d'une scène d'adieu au personnage. Cependant, l'idée a été abandonnée[14].
Il existe une scène coupée du film dans laquelle Q se trompait de caisses lorsqu'il voulait montrer la BMW ; il en ouvrait une qui renfermait un jaguar[15].
Comme pour le cas de Permis de tuer et de GoldenEye, Boothroyd apparaît dans l'adaptation en roman du film. Dans celle-ci, contrairement au film, c'est Q et non l'espionne chinoise Wai Lin qui remet un Walther P99 à Bond.
En 1998, une attraction de parc à thème simulateur nommée James Bond 007 : A License to Thrill est créée et Q y apparaît de même.
Le script original de Le monde ne suffit pas (1999) ne prévoyait pas que Q prenne sa retraite et ne mettait donc pas en scène son assistant. Dans celui-ci, le vieil homme rendait visite à 007 lorsqu'il travaillait sur l'enlèvement d'Elektra King, la fille de Robert King, et l'emmenait à son laboratoire pour lui présenter ses nouveaux accessoires. Il y avait notamment un Walther PPK comportant une baïonnette rétractable dans le canon[16].
Q apparaît bien évidemment dans le roman basé sur le scénario du film où il prend également sa retraite. Cependant, sa disparition est différente dans cette version de l'histoire[9].
Le Q de Desmond Llewelyn fait une brève apparition dans le jeu-vidéo de 2005 Bons baisers de Russie, qui est bien entendu basé sur le film éponyme et dans lequel il est doublé par l'acteur américain Philip Proctor. Vers le début du jeu, Bond est sur le point de partir en mission en Turquie pour y rencontrer Tatiana Romanova] (comme dans le film) et rejoint Q dans son laboratoire (qui semble d'ailleurs être celui aperçu dans Goldfinger (1964)) pour obtenir ses gadgets (contrairement au film où Q vient directement voir Bond dans le bureau de M). L'armurier l'amène à effectuer un test où il doit désamorcer une bombe et éliminer des robots armé uniquement de sa montre-gadget et de son arme de poing. Une fois que le joueur a atteint cet objectif, il y a une courte cinématique où Q félicite Bond pour son test. Par ailleurs, dans cette version alternative de l'histoire, c'est à Q et non à Miss Moneypenny que Bond dit "Bons baisers de Russie".
Compte tenu de sa grande popularité, cette version de Q a été reproduite plusieurs fois en figurine.
Notes[]
- Les nombreuses scènes d'interaction entre le Q de Desmond Llewelyn et les différentes incarnations de Bond ont contribué au succès de la série de films et étaient largement attendues par les fans dans chaque métrage puisqu'elles caractérisaient les films en présentant les gadgets inventifs dont 007 se servira au cours de sa mission. Elles permettaient aussi d'apporter de l'humour dans des intrigues sérieuses et parfois sombres. Malgré cela, le producteur Michael G. Wilson a rapporté que le quartier-maître a surtout été populaire vers la fin de ses apparitions (alors qu'il n'était sans doute vu jusque-là que comme un personnage secondaire par le public) mais qu'il était important de conserver la dynamite de la relation de Bond avec son prédécesseur interprété par John Cleese dans Meurs un autre jour (2002)[17]. Cette version de Q est aujourd'hui encore considérée comme un élément iconique de la franchise, notamment parce qu'elle est apparue dans plus de films que n'importe quel autre personnage de la série de films.
- Alors que Q se montrait généralement colérique et agacé lors de ses échanges avec les versions de Bond interprétées par Sean Connery et Roger Moore, sa relation avec le personnage de Timothy Dalton a évolué, principalement dans Permis de tuer, où le quartier-maître a accompagné le commander beaucoup plus longuement sur le terrain et l'a activement aidé avec Pam Bouvier, établissant ainsi pour la première fois une dynamique père-fils entre les deux personnages qui a été accentuée par la différence d'âge entre Llewelyn et Dalton. L'inventeur n'est ensuite apparu que brièvement dans les trois premiers films de l'ère de Pierce Brosnan mais la dynamique père-fils était toujours présente face à cette nouvelle version et il continue d'impacter la série de nos jours, les films plus récents comme Skyfall (2012) et 007 Spectre (2015) faisant référence au célèbre quartier-maître et à ses inventions à travers une version plus jeune incarnée par l'acteur Ben Whishaw.
- Le nom "Q" n'a été prononcé pour la première fois que dans Opération Tonnerre (1965), le personnage étant désigné en tant que "Boothroyd" ou "l'armurier" dans James Bond 007 contre Dr. No et Bons baisers de Russie. Anya Amasova s'est également référé à lui par son nom dans L'espion qui m'aimait (1977).
- Le laboratoire de Q a quant à lui été montré pour la première fois dans Goldfinger (1964), qui a établi la dynamique de ses scènes avec Bond pour les films suivants. Le réalisateur Guy Hamilton a confié à ce propos : "Quand Bond arrive dans le labo, Q réagit comme si le page venait d'entrer. C'était ridicule ! Je lui ait dit : "Non, non, tu détestes Bond ! Tu adorais 006, c’était un homme sérieux, qui appréciait ce que tu faisais. Alors que tu as ce con, qui ne rend jamais ce que tu lui donnes et qui ne s’en sert pas de la bonne façon ! Il baille ou regarde sa montre quand tu lui donnes des explications, tu ne le supportes pas !"[18]
Références[]
- ↑ 1,0 et 1,1 https://jamesbondlocations.blogspot.com/2016/08/bonds-rental-cars-hertz-and-avis.html
- ↑ (1969). Au service secret de Sa Majesté (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. "Mais aujourd'hui, c'est le 13, commander." (à 22 min 07 sec).
- ↑ (1969). Au service secret de Sa Majesté (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. La correspondance entre Blofeld et Gebrüder Gumbold est datée du 3 août 1969 (à 42 min 41 sec).
- ↑ Lamont, Peter (2015), The Man with the Golden Eye: Designing the James Bond Films. Sigmun Books. ISBN 0995519110 "Le laissez-passer de sécurité du Dr. Metz est daté du 05/07/71."
- ↑ Rien que pour vos yeux (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. Le dossier "For Your Eyes Only" est daté de novembre 1980 (à 19 min 04 sec).
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Gardner, John (1989). Permis de tuer. ISBN 2266030329
- ↑ (1997). Demain ne meurt jamais (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. L'exemplaire du journal "Tomorrow" est daté du 11 avril 1997 (à 25 min 20 sec).
- ↑ (1999). Le monde ne suffit pas (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. Le reçu est daté du 15 novembre 1999 (à 23 min 46 sec).
- ↑ 9,0 et 9,1 Benson, Raymond (1999). Le monde ne suffit pas. ISBN 2738659381
- ↑ Les papiers d'admission du client de la clinique du Dr. Alvarez sont datés du 1 mars 2002 (à 40 min 47 sec).
- ↑ Le dossier de clinique de Jinx est daté du 3 mars 2002 (à 46 min 40 sec).
- ↑ http://www.imdb.com/title/tt0057076/trivia
- ↑ Gardner, John (1995). GoldenEye. ISBN 1409135772.
- ↑ http://www.imdb.com/title/tt0120347/trivia
- ↑ http://www.commander007.net/1997/12/demain-ne-meurt-jamais-les-scenes-coupees/
- ↑ http://www.commander007.net/2015/09/monde-ne-suffit-scripts-originaux/
- ↑ Meurs un autre jour (2002) DVD, bonus : "Le Q.G."
- ↑ https://jamesbond007.fr/2011/interview-avec-guy-hamilton/