James Bond
James Bond
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En 1997, Bond est envoyé en mission dans la ville d'Hambourg, en Allemagne, où il doit enquêter sur le puissant magnat des médias mondiaux [[Elliot Carver]] qu'il est d'ailleurs censé rencontrer à une soirée. Comme il n'a pas eu l'occasion de passer au laboratoire de Q avant son départ, celui-ci est chargé de le retrouver à l'aéroport d'Hambourg pour lui présenter son matériel. C'est sous l'identité de Quinten Quigley<ref name=":0" />, un employé de la compagnie de location de voitures Avis que le vieil homme rejoint 007 alors qu'il lisait le titre du dernier numéro de journal publié par Carver : "La Chine met en garde la Grande-Bretagne". Q lui fait signer la renonciation aux dommages d'assurance pour sa nouvelle voiture et lui demande de la ramener en parfait état, puis il lui présente le véhicule en question, une BMW. Celle-ci a un équipement assez inhabituel comme une voix féminine et a l'extraordinaire particularité de pouvoir être pilotée à distance avec un téléphone. Cela semble fasciner Bond et Q tente de lui faire une démonstration mais n'y parvient pas vraiment. Bond utilise alors le téléphone et pilote habillement la BMW avant de conclure que la voiture et lui sont faits l'un pour l'autre. À ces mots, Q réplique "Grandissez un peu, 007 !" avant de s'en aller, laissant Bond seul avec sa splendide nouvelle voiture.
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En 1997, Bond est envoyé en mission dans la ville d'Hambourg, en Allemagne, où il doit enquêter sur le puissant magnat des médias mondiaux [[Elliot Carver]] qu'il est d'ailleurs censé rencontrer à une soirée. Comme il n'a pas eu l'occasion de passer au laboratoire de Q avant son départ, celui-ci est chargé de le retrouver à l'aéroport d'Hambourg pour lui présenter son matériel. C'est sous l'identité de Quinten Quigley<ref name=":0" />, un employé de la compagnie de location de voitures Avis que le vieil homme rejoint 007 alors qu'il lisait le titre du dernier numéro de journal publié par Carver : "La Chine met en garde la Grande-Bretagne". Q lui fait signer la renonciation aux dommages d'assurance pour sa nouvelle voiture et lui demande de la ramener en parfait état, puis il lui présente le véhicule en question, une [[BMW 750iL]]. Celle-ci a un équipement assez inhabituel comme une voix féminine et a l'extraordinaire particularité de pouvoir être pilotée à distance avec un téléphone. Cela semble fasciner Bond et Q tente de lui faire une démonstration mais n'y parvient pas vraiment. Bond utilise alors le téléphone et pilote habillement la berline avant de conclure que la voiture et lui sont faits l'un pour l'autre. À ces mots, Q réplique "Grandissez un peu, 007 !" avant de s'en aller, laissant Bond seul avec sa splendide nouvelle voiture.
   
 
Au cours de sa mission, Bond utilise plusieurs fois la BMW. Il est notamment poursuivi à travers le parking de son hôtel par des voyous à la solde d'Elliot Carver et la voiture termine finalement sa course dans un magasin de location de voitures.
 
Au cours de sa mission, Bond utilise plusieurs fois la BMW. Il est notamment poursuivi à travers le parking de son hôtel par des voyous à la solde d'Elliot Carver et la voiture termine finalement sa course dans un magasin de location de voitures.

Version du 28 juillet 2020 à 09:56

Le commandant Geoffrey Boothroyd, plus connu par son pseudonyme de Q, est le quartier-maître des services secrets britanniques. Un homme à la fois âgé et extrêmement ingénieux, Q est primordial au MI6 car c'est lui qui fournit les armes, gadgets ou véhicules tout en expliquant leur fonctionnement aux agents secrets du département dont James Bond. Ses rencontres avec l'agent 007 sont d'ailleurs souvent l'objet de blagues de la part de Bond qui exaspèrent en général le commandant Boothroyd qui se montre régulièrement exaspéré par son humour, et surtout par le manque de soin que l'agent anglais porte à son matériel (il a en effet la fâcheuse tendance à le détruire lors de ses missions).

Q a l'ambition de créer des gadgets qui s'intègrent toujours mieux dans l'environnement et ces derniers sont souvent explosifs. Lorsque les agents du MI6 sont en mission dans d'autres pays, il n'est pas rare que Q se rende lui-même sur le terrain pour les équiper.

Dans les films

Bons baisers de Russie (film)

En 1963, James Bond arrive au bureau de Miss Moneypenny et alors qu'il allait échanger quelques blagues avec elle comme dans son habitude et ce, en présence de Q, son patron M lui demande de le suivre dans son bureau. Le chef des services secrets britanniques commence ensuite à le briefer sur sa prochaine mission qui aura lieue dans la ville d'Istanbul, en Turquie. À la demande de M, Miss Moneypenny fait ensuite entrer Q dans la pièce. L'armurier porte une mallette et s'empresse d'expliquer à l'agent 007 les modifications qu'il a apporté à l'objet. Il révèle d'abord que 20 cartouches servant de munitions et contenues dans 2 cylindres sont dissimulés dans la face arrière de la mallette, avant d'apprendre à Bond qu'un poignard sort d'une autre des faces si l'on presse un bouton. Boothroyd ouvre ensuite la mallette et indique à l'agent "00" un fusil de tireur d'élite automatique et pliant. Il précise que l'arme est équipée d'un viseur télescopique à lumière infrarouge. L'armurier présente ensuite des courroies où se trouvent 50 souverains en or. Il présente ensuite une cartouche de gaz lacrymogène qui a l'apparence d'une boîte de talc ordinaire. Q fixe l'objet sur le côté de la serviette avant de la refermer et d'expliquer à 007 qu'elle est équipée d'un mécanisme anti-falsification. En effet, si l'utilisateur ne l'ouvre pas comme Q l'explique à Bond, la cartouche de gaz lacrymogène explose, désorientant l'utilisateur. À sa demande, l'espion anglais essaie ensuite de l'ouvrir et réussi. Boothroyd se retire finalement, laissant la mallette à Bond qui déclare ouvertement à M qu'il doute qu'elle lui soie utile dans sa mission.

007 se trompait car lors de sa mission, il a plusieurs occasions de se servir de la serviette ainsi que de ses fonctions. Il utilise d'abord le fusil pliable avec son allié Ali Kerim Bey pour abattre le tueur bulgare Krilencu. Un peu plus tard, à bord du train Orient Express, Bond est tenu en joue par l'assassin Donald Grant et lui propose les 50 souverains en or que contient la mallette contre une cigarette. Grant veut alors ouvrir la serviette mais comme il l'ouvre comme à l'ordinaire, la cartouche de gaz lacrymogène explose et désoriente le criminel ce qui permet à Bond de le provoquer dans un affrontement où il finit par le tuer après avoir utilisé le poignard dissimulé dans la mallette. Enfin, Bond est plus tard confronté à un hélicoptère où se trouvent des agents du SPECTRE et utilise à nouveau le fusil pour en venir à bout.

Goldfinger (film)

Un an plus tard, Bond est sensé partir en mission ayant un lien avec le richissime Auric Goldfinger mais avant, il doit rendre visite au commandant Boothroyd dans son laboratoire, au sein du MI6. Lorsqu'il y entre et commence à rechercher le quartier-maître, l'agent secret britannique assiste deux techniciens dans leur expérience. Bond prend ensuite une grenade argentée qu'il a trouvé. Q la lui reprend et l'invite à le suivre. Bond demande ensuite des nouvelles de sa Bentley et le commandant déclare que dans sa prochaine mission, il utilisera une splendide Aston Martin DB5 qui est bien entendu équipée de gadgets. Boothroyd commence par annoncer que le pare-brise de la voiture est à l'épreuve des balles, tout comme les autres glaces. Il lui explique ensuite que les plaques d'immatriculation sont interchangeables et donc valables sur les territoires britanniques, suisses et français. L'armurier remet ensuite à l'agent secret un émetteur qui est relié à la voiture par un écran radar et lui permet ainsi de suivre les véhicules ennemis. Il poursuit ensuite ses éloges sur la voiture et indique l'accoudoir du véhicule qui comporte tout un système de mécanisme de défense comme un écran de fumée ou un destructeur de pneu. Q en vient ensuite à la fonction la plus frivole : le siège du passager avant peut être éjecté via un bouton dissimulé dans la boîte à vitesse et Q recommande à Bond de ne pas y toucher. 007, bien étonné par ce gadget, déclare que Q plaisante mais le vieil homme déclare qu'il ne plaisante jamais dans son travail.

Durant sa mission, Bond se sert très souvent de l'émetteur et de l'écran radar pour suivre le véhicule de Goldfinger. De plus, à un moment donné, il est poursuivit avec la vengeresse Tilly Masterson par les hommes d'Auric Goldfinger et le duo monte dans l'Aston Martin DB5 et fuient dans la voiture. Bond utilise plusieurs gadgets pour se débarrasser de leurs poursuivants. À un moment donné, Tilly est tuée par le coriace Oddjob et 007 est capturé et tenue en joue dans sa propre voiture par l'un des soldats. Il utilise alors la fonction du siège éjectable pour envoyer valser l'intrus et continue de fuir les autres sbires. Hélas, il finit par percuter un mur de briques et Bond, alors inconscient, est à nouveau enlevé par Oddjob et les hommes de mains de Goldfinger.

Opération Tonnerre (film)

Q rencontrant Bond aux Bahamas

Q rencontrant Bond aux Bahamas.

En 1965, Q retrouve l'agent 007 du MI6 alors qu'il est en pleine mission aux Bahamas. Il profite de leur rencontre pour lui présenter les gadgets qu'il est sensé utiliser durant sa mission. Son équipement est composé d'un compteur Geiger dissimulé dans une montre, d'une caméra sous-marine qui peut prendre huit photographies consécutives même dans une totale obscurité et avec une pellicule infrarouge, d'un minuscule revolver qui peut envoyer une fusée rouge éclairante qui peut permettre à Bond de se faire apercevoir au loin en cas de détresse, et surtout, d'un cirage-oxygène, un petit respirateur portable et discret qui peut permettre à son utilisateur de respirer aisément sous l'eau pendant une période d'environ 4 minutes. Q recommande à 007 d'utiliser tout ce matériel avec le plus grand soin.

On ne vit que deux fois (film)

Q et Bond au Japon

Q rencontrant Bond au Japon.

Deux ans plus tard, Bond est en mission au Japon et Boothroyd fait le voyage jusqu'au pays asiatique avec un certain nombre de ses assistants. Q rencontre ainsi Bond en présence du chef des services secrets japonais Tigre Tanaka et de son assistante Aki. Agacé par les blagues de l'agent "00", Q se montre grincheux et réplique que son voyage jusqu'au Japon a été long et fatiguant et qu'il n'est donc pas d'humeur à supporter ses sarcasmes. Au même moment, ses assistants entrent avec des mallettes comportant divers objets d'assemblages. Q supervise alors l'assemblage d'un autogire nommé la Petite Nellie alors que Bond, Tanaka et Aki assistent intrigués au spectacle. Le moyen de transport s'avère comporter diverses fonctions : des mitrailleuses synchronisées, des lance-flammes jumelés ayant une portée de 80 mètres, des mines aériennes, des lances-roquettes également jumelées et enfin, des missiles de recherche de chaleur. Après avoir parlé à 007 des fonctions, Q le regarde décoller dans l'aéronef avec Tanaka et Aki. Bond utilise la Petite Nellie pour survoler la région et après avoir survolé un volcan, il est poursuivit par plusieurs autres aéronefs qui sont apparemment pilotés par des agents du SPECTRE. Bond utilise alors les gadgets de la Petite Nellie pour s'en débarrasser.

Au service secret de Sa Majesté (film)

En 1969, alors que James Bond est recherché par le MI6, Q est dans le bureau de M et lui suggère d'améliorer l'équipement spécial du MI6 car selon lui, il est obsolète depuis plusieurs années. En guise d'exemple, Boothroyd présente au chef des services secrets britanniques une fibre radioactive pouvant servir de dispositif de pistage. M, bien peu intéressé par cette invention, déclare qu'il aimerait connaître la position actuelle de l'agent 007.

Q avec Bond et Tracy

Q s'entretenant avec Bond et Tracy.

Quelques jours plus tard, Q est présent au mariage de Bond et de Tereza di Vicenzo et s'entretient d'ailleurs avec les deux amoureux. Tracy lui fait savoir qu'elle a entendu parler de lui. Boothroyd félicite 007 et lui avoue qu'il l'avait trouvé un peu irresponsable par le passé mais qu'à cette occasion, il ne se le permettrait pas. Alors que Tracy les laisse pour aller voir son père, Marc-Ange Draco, Q dit à Bond qu'il est là si il aurait besoin de lui mais James dit alors qu'il a ses gadgets et qu'il s'en sortira. Q et M vont ensuite vers Miss Moneypenny qui est en train de pleurer et en prenant le chapeau que James avait lancé à la secrétaire, Q déclare que "007 n'a jamais eu de respect pour la propriété de l'état".

Les diamants sont éternels (film)

En 1971, Bond est en mission à Amsterdam où il entre en contact avec la contrebandière Tiffany Case sous l'identité d'un trafiquant de diamants. Q avait en réalité fournit à 007 de fausses empreintes palmaires afin que Case ne puisse pas établir sa véritable identité en relevant ses empreintes. D'ailleurs, Bond appelle le quartier-maître et exprime son appréciation quant à son travail. Q déclare que ce n'est qu'une petite invention avant de dire que M a essayé de le joindre pour l'avertir que le contrebandier dont il a prit l'identité s'est évadé (il a été arrêté apparemment arrêté par des douaniers) et Bond raccroche alors sans le saluer, prêt à arrêter cet homme.

Plus tard, Q se rend à Las Vegas pour venir en aide à Bond dans cette nouvelle mission. Il lui fournit un système d'altération vocale ce qui permet à l'espion anglais de contacter le chef du SPECTRE Ernst Stavro Blofeld et de se faire passer pour son bras droit Bert Saxby. Ainsi, il apprend précisément où se trouve Willard Whyte, le milliardaire américain prisonnier de Blofeld. Après avoir raccroché, Bond félicite à nouveau Q pour son travail et l'armurier déclare qu'il a confectionné quelque chose de semblable pour ses enfants à la dernière fête de Noël.

Plus tard encore, alors que Bond et les agents de la CIA sauvent Whyte et tuent le vrai Saxby, Q se rend dans un casino à Las Vegas où il teste un de ses gadgets, un anneau électromagnétique, sur une machine à sous et ce, en présence de Tiffany Case. Comme cette dernière est sur le point d'être arrêtée alors qu'elle considère être officiellement du bon côté de la loi, elle demande à Q si il pourrait lui venir en aide. Tiffany, qui a remarqué Blofeld, prend finalement la fuite, laissant Q parler de son gadget dans le vide. Lorsqu'il a terminé, il se demande bien entendu où Tiffany est passé.

Vivre et laisser mourir (film)

En 1973, Q modifie une montre de la marque Rolex en lui ajoutant des fonctions comme du magnétisme et une petite scie circulaire. Il conçoit également un détecteur de micros. Cependant, pour une raison inconnue, le commandant ne remet pas ce matériel à James Bond en personne puisque c'est M qui les donne à 007 dans sa résidence au moment de l'envoyer en mission pour enquêter sur les disparitions d'agents britanniques et américains. Néanmoins, ces inventions seront comme toujours utiles à James et lui sauveront même la mise.

L'homme au pistolet d'or (film)

En 1974, Bond est sur une affaire concernant le tueur à gages Francisco Scaramanga, lequel a la particularité de se servir d'un pistolet en or. Bond récupère justement une balle en or dans le nombril de la danseuse du ventre Saida et rejoint Q et ses assistants dans leur laboratoire au MI6 et fait analyser la balle en question. Q et son collaborateur procèdent alors à l'analyse et révèlent à Bond que l'armurier qui a conçu la balle se nomme Lazar et réside à Macao, en Chine.

Plus tard, après que le scientifique britannique Gibson ait été assassiné par Scaramanga en présence de Bond, 007 semble être arrêté par le contact local des services secrets britanniques, le lieutenant Hip, qui l'emmène à l'épave du RMS Queen Elizabeth où il rencontre M, Q et le professeur qui les accompagnait. Au cours de la discussion qui s'ensuit, il est convenu que Bond et Hip doivent enquêter sur le multi-milliardaire thaïlandais Hai Fat. 007 entend bien rencontrer cet homme en se faisant passer pour Scaramanga et demande donc à Q de lui confectionner un troisième mamelon qui est la caractéristique du célèbre assassin.

Plus tard encore, l'assistante de Bond, Mary Bonne-Nuit, est enlevée par Scaramanga et avec le Solex Agitateur, l'objet qu'ils devaient récupérés avec Hip. 007 retourne alors à l'épave du Queen Elizabeth et explique la situation à M et à Q. Le chef des services secrets britanniques semble étonné par le fait que Scaramanga se soit échappé dans une voiture volante ce qui incite Q à préciser que la Q Branch est actuellement en train de travailler sur un véhicule similaire. Contrarié, M lui demande de se taire. Bond précise ensuite que le dispositif fournit par Q n'est pas parvenu à localiser Bonne-Nuit et l'armurier, frustré par cette remarque, commence à répliquer mais M lui demande à nouveau de se taire.

L'espion qui m'aimait (film)

Q et la trace de chaleur

Q disant qu'il est possible de repérer un sous-marin par sa trace de chaleur.

Q est présent, tout comme Bond, lorsque ce dernier rentre d'une mission en Autriche. Il reste présent lorsque Bond et d'autres hommes disent qu'ils soupçonnent les Russes d'être responsables de l'attaque qui a fait sombrer un sous-marin. Q intervient alors en disant qu'il est possible de repérer un appareil d'après sa trace de chaleur.

Plus tard, Bond est en mission en Egypte ce qui incite Q, M et Miss Moneypenny à opérer temporairement dans le pays africain. Q et ses assistants travaillent ainsi dans leur laboratoire en Egypte alors que Bond et l'agent russe Anya Amasova récupèrent un microfilm et 007 envisage de le faire analyser à Q afin de connaître l'identité de la personne qui la confectionner. Alors qu'ils s'apprêtent à entrer dans le laboratoire de Q, le quartier-maître et ses assistants testent un plateau capable de décapiter un mannequin. Plusieurs autres expériences ont ensuite lieu. Q projette ensuite l'image contenue sur le microfilm et déclare que selon lui, il a été confectionné en Italie, plus probablement dans la ville de Venise. Cependant, Bond remarque la présence d'un logo à la droite de l'image et Q zoom sur le dessin à sa demande. Anya Amasova leur apprend ensuite qu'il s'agit de l'emblème de la Stromberg Shipping Lines, un centre de recherche marine fondée par l'homme d'affaires Karl Stromberg. Bond et Anya partent alors en Sardaigne, en Italie, pour enquêter sur Stromberg. Q fait également le voyage et les rencontre à un port où il leur fournit une Lotus Esprit équipée de gadgets. Boothroyd veut mettre 007 en garde et lui parler des caractéristiques de la voiture mais l'espion anglais l'interrompt et repart avec la voiture, laissant un Q furieux le regarder s'éloigner.

Un peu plus tard, après avoir approché Stromberg sous une fausse identité qui a vraisemblablement été soufflée, Bond conduit la Lotus avec Anya et ils sont alors poursuivis par plusieurs sbires dont l'imposant Requin. 007 utilise alors une fonction du véhicule pour cracher un écran de poussière sur la voiture ennemie qui fait donc un accident qui est fatal à tous les occupants du véhicule à l'exception de Requin. L'assistante de Stromberg, Naomi, poursuit ensuite la voiture aux commandes d'un hélicoptère et Bond fait volontairement plonger le véhicule sous l'eau. Il utilise ensuite une autre option pour que la voiture se transforme en un sous-marin avant de faire exploser l'hélicoptère de Naomi, la tuant. Des plongeurs poursuivent ensuite la Lotus et l'agent secret britannique utilise alors d'autres fonctions comme des mines pour s'en débarrasser.

Plus tard, à la fin de leur mission, Bond et Amasova font l'amour dans une sonde de sauvetage qui est recueillit par un pétrolier où se trouvent Q, M, Frédérick Gray, le ministre de la Défense britannique, ainsi que le chef du KGB, Anatol Alexis Gogol. Tous quatre voient alors le duo s'embrasser.

Moonraker (film)

Au MI6, Q est présent à une réunion avec M et James Bond. Ensemble, ils discutent du Moonraker, une navette spatiale fabriquée en Californie qui serait détruite dans de mystérieuses circonstances. Notamment, le commandant Boothroyd présente les sites du crash du Moonraker et déclare qu'aucune trace de la navette n'a été trouvée parmi les débris. Il profite aussi de cette réunion pour présenter à Bond l'ultime gadget de son invention, un lance fléchettes dissimulé dans un bracelet. Il s'agit d'un gadget qui mue une fléchette par un influx nerveux des muscles du poignet. Ça contient dix projectiles : 5 à bagues bleues qui sont à têtes perforantes anti-blindages et 5 autres cette fois à bague rouge qui sont enduites de cyanure qui entraînent la mort de la cible en trente secondes. Bond s'empresse de tester cela sur un des tableaux du bureau et dit ensuite ironiquement à Q de le commercialiser avant Noël.

Au cours de sa mission, Bond est dans une centrifugeuse et le cruel Chang tente de le tuer avec l'appareil. Sous la tension des muscles du poignet de l'espion piégé, le lance-fléchettes lui sauve la vie en tirant un projectile dans le tableau de bord de la cabine ce qui l'arrête.

Plus tard, alors qu'il s'intéresse aux activités secrètes du propriétaire du Moonraker, Hugo Drax, l'agent 007 découvre l'existence d'un laboratoire secret à Venise où il récupère une fiole contenant un liquide tueur. Il le remet ensuite à M et demande à ce qu'il le fasse analyser à Q.

Par la suite, Q et ses techniciens déplacent une nouvelle fois leur quartier, cette fois dans un monastère brésilien, toujours afin de venir en aide à 007 dans sa mission. L'agent "00" trouve ainsi le commandant dans une cour. Le vieil homme est en compagnie de deux de ses assistants et l'un d'entre eux teste des bolas explosifs qui détruisent la tête d'un mannequin. Satisfait, Q demande à l'autre technicien à ce que l'arme soit prête pour la fête de l'armée. Alors que Bond et lui se dirigent vers M, deux autres inventions dont un pistolet-laser sont testées par les assistants de Boothroyd. Les deux Anglais rencontrent ensuite M dans son bureau et Q leur apprend que le liquide prélevé par 007 est hautement toxique pour l'homme mais qu'il n'a aucun effet sur les animaux. M lui dévoile ensuite la formule de la substance et Bond en déduit que c'est la formule chimique d'une plante, une orchidée. Boothroyd, qui se trouve avoir des connaissances en botanique, déclare qu'il y en a dans la forêt amazonienne. Q fournit ensuite à l'agent 007 un bateau gadgétisé dont il se sert lors de ses recherches. Il utilise également les options de l'engin pour se débarrasser de certains de ses poursuivants, des hommes de Drax.

Plus tard, Q, M et Frédérick Gray se rendent à un centre de contrôle à Houston, au Texas, aux Etats-Unis, où ils établissent une connexion avec la navette spatial dans laquelle se trouvent Bond et sa partenaire, l'agent de la CIA Holly Goodhead. Tout le personnel voit alors les deux faire l'amour et Gray s'inquiète de savoir ce que fait Bond et Q lui répond d'un air innocent : "Je crois qu'il tente de faire sa rentrée, monsieur". 007 coupe ensuite la connexion afin de continuer de faire l'amour en paix.

Rien que pour vos yeux (film)

Deux ans après ces derniers événements, en 1981, Bond cherche à identifier un homme qu'il a vu payer un tueur à gages cubain et rend donc visite à Q dans son laboratoire afin de faire appel à l'appareil d'identification qu'il a conçu et qui se nomme l'Identigraph. Lorsque l'agent secret anglais entre dans le laboratoire du quartier-maître, un des assistants de ce dernier teste un gadget sur un mannequin. Alors que Boothroyd conduit 007 à travers le laboratoire pour accéder à l'Identigraph, Bond observe un parapluie se refermer brusquement autour de la tête d'un autre mannequin. Ensuite, l'Anglais est étonné de constater que Boothroyd et son équipe sont parvenus à recoller toutes les pièces de la Lotus qui avait précédemment exploser lorsqu'un homme de main avait essayé de la braquer. Q compose ensuite un code couleur pour pouvoir entrer dans la petite pièce où se trouve l'Identigraph et 007 s'amuse brièvement avec le code, à l'agacement du commandant. La procédure d'identification démarre alors : James fait la description du suspect qu'il veut identifier afin que Boothroyd puisse dresser le portrait-robot de l'homme et cela permettra, via la coopération de plusieurs autres agences et polices dans le monde, d'établir son identité. L'identification terminée, Bond et Q apprennent que le suspect est un criminel de nationalité belge se nommant Émile Locque. 007 informe immédiatement le chef d'état-major de ces nouvelles.

Q déguisé en prêtre

Q étant déguisé en prêtre orthodoxe.

Plus tard dans sa mission, Bond échappe à une tentative d'assassinat de l'employeur de Locque, Aris Kristatos, avec une femme nommée Melina Havelock. Juste après, l'agent 007 du MI6 se rend à une église grecque où il rencontre Q dans le confessionnal. Le commandant est déguisé en prêtre orthodoxe et tente de l'aider à localiser Kristatos. Bond dit finalement qu'il a un très bon informateur à contacter.

Plus tard encore, après avoir achevé sa mission, Bond fait l'amour avec Melina sur un bateau. Q réussi cependant à le contacter par sa montre. 007 ne répond pas et pose l'objet prêt du perroquet de Melina. L'oiseau commence alors à hurler à la montre, insultant le Premier ministre que Q avait connecté. Ensuite, le perroquet jette la montre à l'eau.

Octopussy (film)

En 1983, Bond est en mission en Inde et Q se rend comme bien souvent sur le terrain avec ses assistants. Au cours de sa mission, 007 et son allié Vijay sont poursuivis par les sbires du prince afghan Kamal Khan dont son garde du corps Gobinda. Ils parviennent à semer leurs poursuivants et à regagner le laboratoire secret de Q. Le vieil homme se plaint de ne pas avoir de matériel adéquat en Inde. Bond lui demande ensuite de recoudre la veste de son smoking car l'un de ses assaillants avait planté son couteau dans le vêtement. Il aimerait également qu'il remplace le Walther PPK qu'il avait perdu. Q charge ses assistants du travail avant de presser un bouton ce qui fait monter une corde. Cependant, cela ne fonctionne pas comme prévu et le commandant Boothroyd le déplore. Un autre de ses assistants réussit une expérience et Bond l'en félicite. Q place ensuite un micro dans l'oeuf de fabergé que Bond a récupéré. Il lui remet ensuite un stylo qui lui permettra d'entendre la conversation clandestine. Le commandant se montre ensuite furieux lorsque James s'amuse à filmer le décolleté de la robe d'une des employées avec une caméra. 007 et Vijay sortent ensuite du laboratoire, au grand soulagement de Q.

Plus tard, Bond est fait prisonnier au palais de Kamal Khan et est intrigué par un curieux symbole. Aussitôt évadé, il retourne au laboratoire de Q et questionne Vijay et son assistant sur cela. Q les regarde très brièvement afin de poursuivre son travail.

Une nuit, Q observe le palais de la contrebandière Octopussy où se trouve Bond. Habillé en pêcheur, il est rejoint par Vijay. Boothroyd dit que étant donné que l'agent "00" se trouve sur une île peuplée exclusivement de femmes, si Vijay et lui le revoient le lendemain, ils auront de la chance. Q décide ensuite de faire une pause et Vijay prend le relais en tant que guai. Cependant, lorsque Q revient de sa pause, il trouve Vijay mourant (il a été sauvagement agressé par les hommes de mains de Kamal Khan) et ne peut hélas rien faire pour le sauver. Peu de temps après, une attaque éclate au palais d'Octopussy ; Bond et elle sont en effet attaqués par les assassins de Vijay et Q utilise un gadget ayant l'apparence d'un crocodile pour éliminer l'un des tueurs et récupérer 007. Il retrouve ainsi Q et voit Vijay mort.

Plus tard, Bond et Octopussy lancent un assaut au palais de Kamal Khan, aidés par tout un groupe d'acrobates femmes. Boothroyd prend également part à cela en aidant James à infiltrer les lieux aux commandes d'une montgolfière. Au cours de l'attaque, le commandant élimine un sbire qui allait abattre les alliées d'Octopussy ce qui lui vaut d'être admiré par les filles.

Dangereusement vôtre (film)

Deux ans plus tard, Bond est en mission en Sibérie soviétique à la suite de la disparition de l'agent 003. Il retrouve son collègue mort et récupère sur lui un micro-processeur puce qu'il rapporte à Londres et fait analyser à Q. Une fois l'analyse terminée, l'espion anglais est convoqué dans le bureau de Marian Hargreaves, son supérieur hiérarchique. Boothroyd s'y trouve également et est apparemment en train de jouer avec ce qui semble être un chien mécanique télécommandé. Lorsque Bond se moque de l'engin qu'utilise le commandant, l'interlocuteur reproche à l'agent anglais de ne pas lire les mémos qu'envoient son département et lui apprend que son "jouet" est en fait un robot miniature de surveillance hautement sophistiqué. À la demande de Hargreaves, Q fait son compte-rendu : il commence par présenter une puce électromagnétique et déclare que c'est un composant essentiel de tout ordinateur qui est, tout comme tout micro-processeur, susceptible d'être endommagé par les impulsions magnétiques émissent par une bombe nucléaire. À ces mots, Bond précise à Frédérick Gray qu'une seule explosion nucléaire dans l'espace au dessus du Royaume-Uni rendrait inutilisable n'importe quel micro-processeur. Boothroyd utilise ensuite un appareil nommé micro-comparateur pour comparer la puce qu'il vient de présenter avec celle que Bond a retrouvé sur le corps de l'agent 003 et en déduit que les deux sont strictement identiques. Gray se montre alors inquiet à l'idée que le KGB aurait pu obtenir des puces électromagnétiques résistant aux impulsions électromagnétiques ce qui pourrait permettre à leur matériel informatique de fonctionner encore après une explosion nucléaire. Le micro-comparateur de Q révèle ensuite que les deux puces présentent le logo d'une seule et même entreprise : celle des Zorin Industries, qui est possédée par l'industriel français Max Zorin. Or, selon le ministre, ce dernier n'aurait pas le profil de fournir de tels produits car il a l'air d'être ami avec les Anglais (il a notamment des amis parmi le gouvernement anglais).

Ainsi, Bond et Hargreaves se rendent immédiatement en France avec Q et Miss Moneypenny pour y mener leur enquête sur Zorin. Tout d'abord, ils assistent tous quatre à une course de chevaux.

Après le succès de sa mission et la mort de Zorin, Bond fait l'amour avec sa partenaire, Stacey Sutton, et comme l'agent 007 a été présumé mort, Q est chargé d'enquêter. Il utilise le robot pour le localiser sous la douche avec la jeune femme et demande ensuite à son supérieur de le laisser tranquille tandis que Bond jette une serviette sur le robot.

Tuer n'est pas jouer (film)

En 1987, James Bond et l'un de ses collègues sont en mission en Tchécoslovaquie consistant à faire passer à l'Ouest l'un des membres les plus importants du KGB, le général Georgi Koskov. L'agent 007 du MI6 finit par faire passer le militaire russe dans un pipeline et Boothroyd et ses assistants le récupèrent dans un grand bâtiment en Autriche et le mènent jusqu'à un avion de chasse qui lui permet de passer à l'Ouest.

Plus tard, de retour au siège du MI6, Q et Bond visionnent un diaporama de plusieurs tueuses du KGB, cherchant à identifier le tireur d'élite que James a volontairement refusé de tuer lors du passage à l'Ouest de Koskov. Ils ne parviennent hélas pas à un résultat fructueux et Q présente à Bond ainsi qu'à Miss Moneypenny une radio que sa section exploite pour les Américains. L'appareil est testé et le commandant rejoint ensuite ses techniciens, probablement pour parler de l'invention.

Plus tard encore, après que Koskov ait été "enlevé" par l'assassin Necros, Bond se rend au laboratoire de Q alors que lui et ses techniciens sont apparemment en train de finaliser l'assemblage d'une nouvelle Aston Martin gadgétisée. Tout en affirmant que cette voiture est conditionnée pour l'hiver, Boothroyd conduit 007 jusqu'à une table où se trouve l'un des derniers gadgets de son invention qu'il présente aussitôt à l'agent "00". Il s'agit d'un porte-clé chargé de plastique hautement explosif qui émet un gaz étourdissant si Bond siffle les premières notes du chant patriotique britannique "Rule, Britannia !". L'objet peut même exploser complètement si James émet le sifflement du dragueur. Il s'apprêtait justement à le faire mais est heureusement interrompu par Q. Boothroyd lui parle ensuite d'une autre fonction du porte-clé. En effet, l'une des clés en question peut ouvrir 90% des serrures existant dans le monde. Alors que Bond se dirige vers Moneypenny, derrière lui, un des techniciens de Q s'installe sur un canapé à la demande de son patron. Le meuble se retourne et l'avale avant de se transformer à nouveau en véritable canapé pour que Q puisse s'asseoir. Moneypenny révèle ensuite à Bond l'identité du tireur d'élite qui est une jeune violoncelliste slovaque se nommant Kara Milovy. Déterminé à rencontrer cette dernière, Bond sort et alors qu'il croise Q, il lui dit qu'il va prendre son Aston Martin. Le vieil homme lui demande alors d'en prendre soin car elle vient d'être repeinte.

Peu de temps après avoir rencontré Kara, Bond utilise les gadgets de l'Aston Martin contre des agents russes les poursuivant. Il fait ensuite exploser la voiture via son mécanisme d'auto-destruction afin de distancer ses poursuivants.

Plus tard dans sa mission, Bond est prisonnier avec Kara en Afghanistan et utilise le porte-clé pour neutraliser les gardiens. Enfin, lorsqu'il est confronté au trafiquant d'armes américain Brad Whitaker, Bond fait exploser le porte-clé et cela entraîne la mort de son ennemi.

Permis de tuer (film)

Deux ans plus tard, en 1989, Bond, désireux de venger le massacre de son ami américain Felix Leiter et la mort de sa femme Della Churchill, traque le responsable de ces atrocités, le puissant trafiquant de drogue colombien Franz Sanchez et enfreint les lois britanniques et américaines. Aussi, Hargreaves entend bien empêcher son agent de commettre une telle action, au grand désarroi de Miss Moneypenny. La secrétaire, très angoissée pour James, contacte Boothroyd et lui suggère de venir en aide à l'agent 007. Contre l'avis même de leur patron commun, Q se met à étudier les renseignements que comportent le dossier de Sanchez, puis se rend à l'aéroport de Londres-Heathrow[2] en emportant avec lui certaines de ses dernières inventions et prend le prochain avion pour la ville d'Isthmus, là où se trouvent Sanchez, Bond et sa partenaire, l'agent de la CIA Pam Bouvier. Boothroyd arrive bientôt à l'hôtel de luxe où séjournent Bond et Pam et se présente à la réception comme l'oncle de Bond. Ainsi, il est autorisé à se rendre dans la suite de l'espion britannique et l'attend là-bas. Après avoir eu l'occasion d'approcher Sanchez et de commencer à échafauder un plan visant son exécution, 007 retourne à son hôtel, toujours accompagné de Pam. Il se montre très méfiant lorsque l'un des réceptionnistes lui annonce la venue de son oncle et se fait alors remettre une arme par Bouvier (Sanchez ayant confisqué son Walther PPK). Une fois dans la suite, il voit son "oncle" qu'il ne reconnaît pas et commence alors à l'attaquer avant de comprendre enfin que ce n'est que Q. Bond lui demande alors ce qu'il est venu faire ici et comment il l'a trouvé et le vieil homme répond que Moneypenny était "morte d'angoisse" à son sujet. 007 tente ensuite de lui faire comprendre qu'il n'est pas un homme de terrain et que Isthmus n'est pas fait pour lui mais Q ne l'écoute pas. Selon lui, Bond aurait besoin de son aide car si le MI6 ne l'avait pas aidé, il serait "mort et enterré" depuis longtemps. Il lui présente ensuite les gadgets qu'il a amenés. Alors qu'il présente un réveille-matin et du dentifrice explosif, Bouvier les rejoint. Q présent ensuite à Bond une arme de précision avec une reconnaissance d'empreintes palmaires ce qui signifie que Bond est le seul à pouvoir s'en servir. Pam utilise ensuite un appareil photo munit d'un laser, détruisant un cadre photographique représentant le président d'Isthmus. Bond suggère ensuite d'aller se coucher et se retrouve contraint de dormir dans la même chambre que Q. L'espion déclare alors avec ironie qu'il espère qu'il ne ronfle pas.

Le lendemain soir, Q se fait passer pour le chauffeur de Bond et de Pam qu'il conduit au casino d'Isthmus au volant d'une Rolls que 007 avait demandé plus tôt. Une fois à l'intérieur du casino, Bond remet à Pam de l'argent en exigeant qu'elle reparte avec Q ce qui contrarie beaucoup la jeune femme. Cependant, Q et Pam décident de rester là pour continuer à venir en aide à 007. Celui-ci tente d'ailleurs d'abattre Sanchez un peu plus tard en utilisant les gadgets fournis par l'armurier mais il en est empêché par des agents de Hong-Kong dont le chef a infiltré le cartel du redoutable trafiquant. Bond est ensuite secouru par Sanchez et son chef de la sécurité, le colonel Heller. Désormais dans la résidence du dealer colombien, 007 gagne la confiance du criminel et le convainc que quelqu'un dans son organisation aimerait le tuer. Aidé par Lupe Lamora, la maîtresse infidèle de Sanchez, Bond s'échappe ensuite de la résidence et regagne l'hôtel où il confronte Bouvier qu'il pense être une traitresse. Lors de leur discussion, l'Anglais comprend qu'il a besoin de l'aide de Q et de Pam et les autorise alors à rester.

Le soir-même, Q, Bond et Pam se rejoignent à une capitainerie où ils louent un bateau-pilote. Le plan des trois agents secrets consiste à faire croire à Sanchez que son associé américain Milton Krest est l'homme qui complote contre lui afin qu'il le tue. Q et Pam aident alors Bond à placer une partie de l'argent qu'il avait volé plus tôt au cartel du trafiquant dans la chambre de décompression du navire. Sanchez découvre ainsi l'argent un peu après et élimine Krest comme Bond l'avait prévu. De retour auprès de Q et de Pam, Bond exige à ce qu'ils l'attendent à Miami, en Floride, aux Etats-Unis, déclarant être plus efficace seul. Une fois encore, Q et Pam refusent d'obéir et ne font que rentrer à l'hôtel.

Le lendemain matin, Q et Pam sont rejoint dans leur suite par Lupe Lamora qui les informe que Bond est en danger. Elle révèle également qu'elle a passé la nuit avec James ce qui rend Pam jalouse. Néanmoins, Q et Pam se doivent de venir en aide à Bond. Déguisé en paysan, Q se rend près du portail de la résidence de Sanchez et délivre un message à Pam concernant le convoi où Bond se trouve avec le baron de la drogue.

Une demi-heure plus tard, alors que l'agent de la CIA séduit un professeur à la raffinerie de Sanchez pour venir en aide à son amant, Q se rend à une cabine téléphonique et contacte un officier de police pour qu'il vienne aider les deux espions et part probablement ensuite se cacher[2].

Plus tard, après que Bond ait tué Sanchez, une fête est organisée dans l'ancienne résidence du trafiquant. Q, Bond et Pam y participent tous les trois. Q est en compagnie de Pam lorsqu'elle voit Bond et Lupe s'embrasser. Elle repart alors en pleurant et James, ne voulant pas lui briser le cœur, la rejoint alors dans la piscine. Q reste probablement présent à la fête mais on ignore avec qui.

Il est également probable que Q doive rendre des comptes à Hargreaves à son retour à Londres pour avoir aidé 007 sans autorisation.

GoldenEye (film)

Pas moins de six ans après la mort de Sanchez, James Bond est sur le point de repartir en mission mais avant, il doit se rendre au laboratoire du commandant Boothroyd qui est de plus en plus sophistiqué. Comme l'époque a évoluée depuis les derniers services que le vieil homme a rendu à l'agent "00", Q et ses assistants sont désormais les créateurs de matériel de plus en plus moderne et puissant. Lorsque Bond entre dans le laboratoire, Boothroyd est équipé d'un faux plâtre qui peut être projeté à une vitesse fulgurante et être ainsi à l'origine d'un certain nombre de dégâts majeurs. Il en fait justement la démonstration à Bond avant de commencer à lui présenter ses dernières inventions, débutant par la nouvelle voiture que le MI6 lui octroie, une BMW équipée de gadgets. En effet, ce véhicule est doté d'un parachute pouvant se déployer à l'arrière, d'un radar, d'un siège éjectable et d'un système d'auto-destruction. Q précise également que des missiles Stinger sont masqués derrière les phares de la BMW. Bond plaisante alors sur cette dernière fonction ce qui amène Q à lui rappeler qu'il a l'autorisation de tuer et non pas "de prendre l'autoroute en sens inverse". À ces mots, Bond jure qu'il ne s'y risquerait pas. Le vieil homme présente ensuite à 007 une ceinture en cuir avec une corde de rappel dissimulée dans la boucle conçue spécialement pour supporter son poids. Tandis que Boothroyd fait l'éloge de l'objet, Bond s'amuse brièvement avec un ordinateur portable tandis que l'un des techniciens se retrouve piégé par un airbag dans une cabine téléphonique.

Après lui avoir remis son billet d'avion pour Saint-Pétersbourg, en Russie, (lequel était posé sur un scanner de documents à rayon x ayant l'apparence d'un plateau de repas) Q montre à 007 un stylo-plume qui est en réalité une grenade pouvant être amorcée et désamorcée en trois clics. Les deux employés du MI6 testent ensuite l'invention sur un mannequin et Q dit à Bond de ne pas rapporter la destruction de celui-ci. Tandis qu'une autre technicienne est éjectée avec son siège, Q demande à James de rapporter l'équipement en bon état avant de lui arracher des mains le sandwich qui lui sert de déjeuner.

Comme toujours, Bond aura diverses occasions d'utiliser les différents gadgets du commandant Boothroyd. Tout d'abord, la ceinture lui permet de s'échapper des archives militaires de Saint-Pétersbourg alors qu'il est en pleine fusillade avec des soldats russes. Ensuite, il utilise la BMW pour rouler à Cuba mais ne se sert curieusement pas de ses différentes fonctions car il remet le véhicule à son allié, l'agent de la CIA Jack Wade. En revanche, il se sert par la suite du stylo-plume pour provoquer une importante explosion au siège de l'organisation criminelle du Janus Crime Syndicat.

Demain ne meurt jamais (film)

En 1997, Bond est envoyé en mission dans la ville d'Hambourg, en Allemagne, où il doit enquêter sur le puissant magnat des médias mondiaux Elliot Carver qu'il est d'ailleurs censé rencontrer à une soirée. Comme il n'a pas eu l'occasion de passer au laboratoire de Q avant son départ, celui-ci est chargé de le retrouver à l'aéroport d'Hambourg pour lui présenter son matériel. C'est sous l'identité de Quinten Quigley[1], un employé de la compagnie de location de voitures Avis que le vieil homme rejoint 007 alors qu'il lisait le titre du dernier numéro de journal publié par Carver : "La Chine met en garde la Grande-Bretagne". Q lui fait signer la renonciation aux dommages d'assurance pour sa nouvelle voiture et lui demande de la ramener en parfait état, puis il lui présente le véhicule en question, une BMW 750iL. Celle-ci a un équipement assez inhabituel comme une voix féminine et a l'extraordinaire particularité de pouvoir être pilotée à distance avec un téléphone. Cela semble fasciner Bond et Q tente de lui faire une démonstration mais n'y parvient pas vraiment. Bond utilise alors le téléphone et pilote habillement la berline avant de conclure que la voiture et lui sont faits l'un pour l'autre. À ces mots, Q réplique "Grandissez un peu, 007 !" avant de s'en aller, laissant Bond seul avec sa splendide nouvelle voiture.

Au cours de sa mission, Bond utilise plusieurs fois la BMW. Il est notamment poursuivi à travers le parking de son hôtel par des voyous à la solde d'Elliot Carver et la voiture termine finalement sa course dans un magasin de location de voitures.

Le monde ne suffit pas (film)

Nous sommes en fin d'année 1999 et Boothroyd est sur le point de prendre sa retraite bien méritée. Il est donc en train de former un homme pour lui succéder dans la profession de quartier-maître des services secrets britanniques. Malgré tout, Q et son équipe continuent de créer des gadgets pour le MI6 comme le Q Boat, un bateau de pêche équipé de gadgets. Cependant, un attentat est imminent au siège même du MI6 et serait fatal au magnat du pétrole Robert King, un ami d'enfance de M venu récupérer de l'argent. Bond court alors à travers le bâtiment pour essayer de sauver Robert King et Q le voit passer. Malheureusement, il est trop tard : la bombe explose, tuant King. Aussi, Bond se lance à la poursuite de la responsable de l'attentat, Giulietta da Vinci, et monte à bord du Q Boat pour la poursuivre. Boothroyd le voit et hurle alors que l'engin n'est pas terminé mais Bond l'ignore et quitte le bâtiment détruit dans le bateau et poursuit Giulietta sur la Tamise. Le bateau termine détruit et la tueuse se suicide.

Quelques jours plus tard, la cérémonie funèbre rendant hommage à Robert King a lieu en Ecosse et le MI6 déplace ses quartiers là-bas. Après avoir fait l'amour avec une infirmière afin d'être déclaré apte à reprendre du service malgré sa blessure à l'épaule, Bond se rend dans le laboratoire de Q et rencontre le vieil homme alors qu'il travaille sur un ordinateur. Ronchon, le quartier-maître réprimande 007 d'avoir détruit son bateau de pêche qu'il comptait utiliser lors de sa retraite. Ensuite, il fait apparaître son successeur qui est en train de charger un missile dans le compartiment de la nouvelle BMW que le service offre à Bond[3]. La "jeune recrue" présente la voiture à l'espion anglais et lui fait une courte description. Q l'ordonne ensuite de faire à Bond la démonstration d'un blouson de ski équipé d'un airbag. Ennuyé par la démonstration de son apprenti, Boothroyd abaisse une languette sur la veste et l'airbag se déploie et se referme sur l'homme, l'immobilisant. Bond demande ensuite au commandant si sa retraite est imminente et celui-ci lui déclare qu'il a toujours essayé de lui enseigner deux choses : ne jamais laisser voir qu'on est blessé et toujours avoir un plan d'évasion. Sur-ce, Geoffrey Boothroyd alias Q active un ascenseur caché qui l'emmène hors du champ de vision de Bond.

Production

Cette version de Q apparaît dans 17 des 25 films composant la saga cinématographique de James Bond a été interprétée par le regretté acteur britannique Desmond Llewelyn. Au cours de ses 17 apparitions, plusieurs acteurs ont prêté leur voix dans le doublage francophone.

À l'origine, l'acteur britannique Peter Burton, qui incarnait le commandant Boothroyd dans James Bond 007 contre Dr. No (1962), devait revenir pour incarner le personnage dans Bons baisers de Russie (1963). Malheureusement, il était indisponible et le rôle a finalement été confié à Desmond Llewelyn, alors fan d'une bande dessinée quotidienne de James Bond. Apparemment, la raison pour laquelle on lui avait fait la proposition était qu'il avait travaillé avec Terence Young, le réalisateur du film, dans le film de 1950 Trois des chars d'assaut[4]. Ainsi donc, Llewelyn avait accepté le rôle. L'acteur incarne ensuite Q dans tous les films jusqu'à Vivre et laisser mourir (1973) où il est absent (mais néanmoins mentionné par les autres personnages) car les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli ont estimés qu'il y avait trop de gadget, au désarroi de Llewelyn). Les fans de la série réclament ensuite son retour et il revient dans L'homme au pistolet d'or (1974) et dans les films suivants.

À son année de sortie, le film Permis de tuer (1989) fait l'objet d'une adaptation en roman par l'écrivain britannique John Gardner. Q y apparaît de même et se voit offrir un rôle extrêmement similaire à celui qu'il tient dans l'histoire d'origine. L'ouvrage comporte cependant quelques ajouts et mentionne notamment la scène où Boothroyd étudie le dossier de Franz Sanchez avant d'aller à l'aéroport et celle où il téléphone à l'officier de police pour aider Bond et Pam Bouvier[2].

Six ans plus tard, GoldenEye (1995) est lui aussi adapté en roman. Q y apparaît à nouveau[5].

Lors de la production du film Demain ne meurt jamais (1997), les producteurs ont supposé que Llewelyn se lasserait de son rôle et cela a donc entraîné l'écriture d'une scène d'adieu au personnage. Cependant, l'idée a été abandonnée[6].

Il existe une scène coupée du film dans laquelle Q se trompait de caisses lorsqu'il voulait montrer la BMW ; il en ouvrait une qui renfermait un jaguar[7].

Comme pour le cas de Permis de tuer et de GoldenEye, Boothroyd apparaît dans l'adaptation en roman du film. Dans celle-ci, contrairement au film, c'est Q et non l'espionne chinoise Wai Lin qui remet un Walther P99 à Bond.

En 1998, une attraction de parc à thème simulateur nommée James Bond 007 : A License to Thrill est créée et Q y apparaît de même.

Le script original de Le monde ne suffit pas (1999) ne prévoyait pas que Q prenne sa retraite et ne mettait donc pas en scène son assistant. Dans celui-ci, le vieil homme rendait visite à 007 lorsqu'il travaillait sur l'enlèvement d'Elektra King, la fille de Robert King, et l'emmenait à son laboratoire pour lui présenter ses nouveaux accessoires. Il y avait notamment un Walther PPK comportant une baïonnette rétractable dans le canon[8].

Q apparaît bien évidemment dans le roman basé sur le scénario du film où il prend également sa retraite. Cependant, sa disparition est différente dans cette version de l'histoire[3].

Le Q de Desmond Llewelyn fait une brève apparition dans le jeu-vidéo de 2005 Bons baisers de Russie, qui est bien entendu basé sur le film éponyme et dans lequel il est doublé par l'acteur américain Philip Proctor. Vers le début du jeu, Bond est sur le point de partir en mission en Russie pour y rencontrer Tatiana Romanova (comme dans le film) et rejoint Q dans son laboratoire (qui semble d'ailleurs être celui aperçu dans Goldfinger (1964)) pour obtenir ses gadgets (contrairement au film où Q vient directement voir Bond dans le bureau de M). L'armurier l'amène à effectuer un test où il doit désamorcer une bombe et éliminer des robots armé uniquement de sa montre-gadget et de son arme de poing. Une fois que le joueur a atteint cet objectif, il y a une courte cinématique où Q félicite Bond pour son test. Par ailleurs, dans cette version alternative de l'histoire, c'est à Q et non à Miss Moneypenny que Bond dit "Bons baisers de Russie".

Compte tenu de sa grande notoriété, cette version de Q a été reproduite plusieurs fois en figurine.

Note

  • Le film Le monde ne suffit pas est le tout dernier que tourne Desmond Llewelyn car l'acteur est malheureusement victime d'un accident de voiture quelques semaines seulement après le tournage. Heureusement, dans le film, le personnage prend sa retraite et présente à Bond son successeur qui prendra sa relève dans le film suivant, Meurs un autre jour (2002), ainsi que dans certains jeux-vidéos de James Bond.

Références