James Bond
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James Bond
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Pour le film du même nom, voir 007 Spectre (film).

"Sur le marché de la mort, le SPECTRE est totalement impartial."
― Ernst Stavro Blofeld[src]

Le SPECTRE (Service Pour l'Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme, la Rétorsion et l'Extorsion), parfois stylisé simplement Spectre, est une organisation criminelle, secrète et internationale fondée et dirigée par le cerveau criminel Ernst Stavro Blofeld. Visant essentiellement la recherche de profits privés et la domination du monde, elle est la faction antagoniste principale dans la franchise de James Bond, en particulier dans la période de Sean Connery et de George Lazenby de la continuité de films classique. Stylisé simplement Spectre, l'organisation a ensuite été réintroduite dans la continuité de films moderne, agissant dans l'ombre depuis les évènements de Casino Royale (2006), bien qu'elle n'est pas réapparue officiellement avant 007 Spectre (2015). Elle est également apparue dans plusieurs romans, le premier étant Opération Tonnerre (1961), et dans un certain nombre de jeux-vidéos.

Idéologie[]

Julius No: "L'Est et l'Ouest ne représentent que deux points du combat aussi stupide l'un que l'autre. Je suis membre du SPECTRE."
James Bond: "Le SPECTRE ?"
Julius No: "Ce qui veut dire : "SPécialiste En Contre-espionnage, actes de Terrorisme, Représailles et Extorsion, les quatre pierres angulaires du pouvoir, un pouvoir dirigé par les plus grands cerveaux du monde."
James Bond: "Les plus grands ou les plus criminels ?"
Julius No: "Tous les criminels d'envergure possèdent un cerveau supérieur, nécessairement."
―Julius No et James Bond[src]

Dans les romans de l'écrivain britannique Ian Fleming, le SPECTRE était représenté comme une entreprise commerciale dirigée par Ernst Stavro Blofeld, qui est généralement accompagné d'un chat angora blanc dans les films et jeux-vidéos mais pas dans les romans. Elle était composée de 21 personnes dont 18 supervisaient les activités quotidiennes menées par le réseau et ses membres avaient été recrutés par groupes de 3 ou de 6 chez d'autres organisations criminelles puissantes du monde tels que la Gestapo, le SMERSH, la police secrète du maréchal Josip Broz Tito, la mafia, l'Union Corse et une opération massive de contrebande d'héroïne basée en Turquie ainsi qu'un ancien réseau de renseignements dirigé par Blofeld. Les trois autres membres étaient Blofeld lui-même ainsi qu'un physicien du nom de Kotze (qui a plus tard trahi l'organisation) et un expert en électronique nommé Maslov, qui ont été inclus dans le groupe pour leurs expertises dans des domaines scientifiques et techniques. Le SPECTRE a fait sa première apparition dans le roman de 1960 Opération Tonnerre alors que le SMERSH agissait comme la faction antagoniste principal de James Bond dans les œuvres antérieures avant que Fleming n'ait décidé de l'abandonner pour rester dans un univers plus fictif. Vers 1959, alors qu'il écrivait le roman, l'auteur pensait que la guerre froide pourrait prendre fin au cours des deux prochaines années qu'il faudrait pour produire une adaptation cinématographique des aventures littéraires de Bond et que son personnage devait donc être confronté à une faction politiquement neutre.

No parlant du SPECTRE

Julius No parlant du SPECTRE à Bond dans James Bond 007 contre Dr. No.

Dans les premiers films de la franchise produite par EON Productions, le rôle du SPECTRE était plus important que dans les romans et ses ressources semblaient aussi être beaucoup plus considérables. Comme dans les romans, elle n'était fondée sur aucune nation ou idéologie politique ni philosophique et a souvent joué un tiers rôle dans la guerre froide, notamment en louant ses services à l'une ou l'autre des superpuissances en conflit comme l'Union soviétique dans Bons baisers de Russie (1963) ou un gouvernement asiatique non identifié (vraisemblablement la Chine rouge, auparavant associée à Auric Goldfinger) dans On ne vit que deux fois (1967). Pour cause, dans James Bond 007 contre Dr. No (1962), l'antagoniste titulaire, Julius No, affirme ouvertement face à un Bond captif que l'Est et l'Ouest ne représentent que "deux points du combat aussi stupide l'un que l'autre". Toutefois, les véritables objectifs du SPECTRE sont souvent restés assez abscons, une des seules motivations du réseau étant apparemment la soif de pouvoir et la domination du monde (bien que ce dernier objectif ait été mentionné uniquement dans On ne vit que deux fois). Le SPECTRE a aussi l'habitude de faire chanter les superpuissances du monde ou d'exiger la clémence des gouvernements vis-à-vis de leurs crimes antérieurs comme ce fut notamment le cas dans Au service secret de Sa Majesté (1969). Comme l'indique Blofeld dans Bons baisers de Russie, la stratégie du SPECTRE est illustrée par l'analogie de trois poissons siamois en train de se battre : l'un d'eux, plus rusé, s'abstient de combattre les deux autres et n'intervient qu'une fois l'affrontement terminé pour battre facilement le survivant, alors exténué. Ceci est particulièrement démontré dans On ne vit que deux fois où le méchant cherche à entraîner un conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique qui leur permettrait secrètement de prendre le pouvoir une fois les deux nations affaiblies. Le SPECTRE est une société polyvalente, son sigle ne citant que quelques-uns de ses domaines d'action de prédilection, le trafic d'armes et les interventions comme conseillers criminels ou terroristes constituant également une part importante de ses revenus. En outre, dans la continuité de films moderne, le SPECTRE a également exercé des activités encore plus horribles comme l'esclave sexuel.

Helga mort

Mort d'Helga Brandt, dévorée par les piranhas de Blofeld, comme montré dans On ne vit que deux fois.

Dans la plupart de ses représentations dans les romans, les films et les jeux-vidéos, le SPECTRE adopte une discipline impitoyablement stricte et intransigeante qui est principalement caractérisée par son aversion à l'échec. En effet, afin de réaffirmer leur autorité auprès de leurs subordonnés, Blofeld et d'autres agents de rang supérieur de l'organisation comme son commandant en second, Emilio Largo, ont pour coutume d'exécuter (souvent publiquement) les exécutants ayant échoué dans leurs tâches ou ceux qui ont trahi la société par quel moyen que ce soit. Notamment, dans les romans, Blofeld a électrocuté un agent de rang inférieur sur sa chaise comme punition pour avoir agressé sexuellement une fille qui avait été enlevée par le SPECTRE ; il avait auparavant étranglé un deuxième agent à mort avec un garrot et avait tiré sur un troisième avec un pistolet à air comprimé. Dans les films, Blofeld a notamment empoisonné son collaborateur Tov Kronsteen par l'intermédiaire d'un agent du nom de Morzeny suite à l'échec de son stratagème alors qu'Emilio Largo a fait jeter un de ses hommes dans le bassin de ses requins pour avoir échoué à tuer Bond. Ces exécutions, à la fois brutales et spectaculaires, effraient généralement les personnes qui y ont assisté, le meurtre d'Helga Brandt, jetée dans la piscine de piranhas de Blofeld, ayant par exemple horrifié des collaborateurs asiatiques du SPECTRE alors en réunion avec le leader de l'organisation. En outre, afin d'accentuer l'impact des exécutions, Blofeld choisi généralement d'attirer l'attention sur un membre innocent de la société en le réprimandant et le laisser ainsi penser que sa fin est imminente avant d'éliminer brutalement sa cible réelle lorsqu'elle est prise au dépourvu. De plus, même les agents qui ont accompli des tâches ne sont pas à l'abri de punitions horribles ; Emilio Largo a notamment laissé l'agent Angelo Palazzi se noyer dans l'adaptation cinématographique officielle de Opération Tonnerre pour avoir demandé un salaire plus élevé alors qu'il avait pourtant réussi à détourner le vol d'un avion selon son contrat. Un sort similaire est subi par Giuseppe Petacchi, l'homologue littéraire de Palazzi. Néanmoins, il arrive quelques fois que Blofeld donne une seconde chance à des agents incompétents mais il n'hésiterait pas à les éliminer pour de bon s'ils ont le malheur de le contrarier à nouveau ou s'ils ne se font pas eux-mêmes tués par l'Ennemi.

La version du SPECTRE imaginée par Fleming contenait également des éléments inspirés des syndicats mafieux et des réseaux du crime organisé activement traqués par les forces de l'Ordre dans les années 1950, les codes stricts de loyauté et de silence ainsi que les lourdes rétributions qui suivaient les violations étaient des caractéristiques courantes au sein des réseaux de gangsters américains, de la mafia, de l'Union Corse, des Tongs/Triades chinoises et des yakuzas.

Quartier-général et repaires[]

Dans le roman Opération Tonerre ainsi que son adaptation cinématographique officielle, le quartier-général du SPECTRE est situé à Paris, en France, et est dissimulé dans un établissement aidant les réfugiés ("Firco" dans le roman ; le "Centre International d'Assistance aux Personnes Déplacées" dans le film). De même, dans le film non-officiel de 1983 Jamais plus jamais, les agents du SPECTRE se réunissent dans une salle de réunion souterraine secrète cachée dans une banque française non identifiée. Néanmoins, dans ses autres apparitions, Blofeld et ses collaborateurs ont dirigé leurs opérations depuis d'autres emplacements dont :

  • L'île de Crab Key, en Jamaïque, qui abrite le laboratoire radioactif de Julius No dans James Bond 007 contre Dr. No.
  • Le yacht de Blofeld amarré près de Venise, en Italie, dans Bons baisers de Russie.
  • La villa Palmyra à Nassau, aux Bahamas, et le yacht Disco Volante, tous deux possédés par Emilio Largo dans Opération Tonnerre.
  • Un site de lancement de fusées secret aménagé dans un volcan éteint sur l'île de Kyushu, au Japon, dans On ne vit que deux fois.
  • Un prétendu institut de recherche sur les allergies situé au sommet du Piz Gloria, dans les Alpes suisses, dans Au service secret de Sa Majesté.
  • Une plate-forme pétrolière en Basse-Californie achetée au nom de l'industriel Willard Whyte dans Les diamants sont éternels (1971).
Île du SPECTRE

L'île du SPECTRE telle que montrée dans Bons baisers de Russie.

Lorsqu'elle a été réintroduite dans le film de 2015 007 Spectre, la base des opérations du SPECTRE était un centre de collecte de données caché dans le désert saharien mais les membres se sont réunis plus tôt dans le film dans un bâtiment fictif nommé Palazzo Cardenza, à Rome, en Italie, puis dans le bar El Nido situé à La Havane, à Cuba[1], dans Mourir peut attendre (2021). La société possède également un vaste centre de formation secret bâti sur une île non identifiée et géré par Morzeny dans le film Bons baisers de Russie et son adaptation en jeu-vidéo. Un autre repaire du nom d'Octopus, qui était une maison de vente aux enchères, une banque et un regroupement de sous-marins destinés à être vendus sur le marché noir, semblait aussi être utilisé par le SPECTRE dans le jeu GoldenEye : Au service du mal (2004).

Leadership et hiérarchie[]

"Le SPECTRE est une confrérie qui a fait ses preuves et dont la force repose sur l'intégrité absolue de ses membres."
― Ernst Stavro Blofeld[src]

Dans la majorité de ses représentations, le SPECTRE a été fondé et dirigé par Ernst Stavro Blofeld, qui reste généralement dans l'ombre et confie parfois la direction des opérations en cours à d'autres membres hauts-gradés tels que Rosa Klebb, Emilio Largo et M. Osato, bien qu'il lui arrive parfois de prendre lui-même les choses en main comme dans les films Au service secret de Sa Majesté et Les diamants sont éternels. Dans les films et les romans, Largo était le commandant en second du réseau et le roman Opération Tonnerre précise même qu'il reprendrait la direction du SPECTRE si quelque chose devait arriver à Blofeld. Largo est apparu dans le film et le roman Opération Tonnerre ainsi que dans le film Jamais plus jamais où il a été renommé Maximillian Largo et est roumain plutôt qu'italien. Toujours dans les romans, l'organisation a aussi été brièvement dirigée par la fille de Blofeld, Nena Bismaquer, puis par Tamil Rahani.

Réunion du SPECTRE (Opération Tonnerre)

La réunion du SPECTRE dans son quartier-général à Paris telle que montrée dans le film Opération Tonnerre. La carte du monde en arrière-plan est courante dans les repaires de l'organisation pour souligner son objectif de dominer le monde.

Plutôt que d'être appelés par leurs noms, les membres du SPECTRE sont généralement désignés sous des numéros utilisés comme noms de code (par exemple : Numéro 1). Dans les romans, les agents se voient attribués des nombres au hasard avant de changer de codes à chaque mois afin d'éviter d'être identifié. Par exemple, si quelqu'un portait le "Numéro 1", il sera renommé "Numéro 3" le mois suivant, "Numéro 5" le mois suivant et ainsi de suite. Ainsi, dans le roman Opération Tonnerre, Blofeld portait le "Numéro 2" alors que Largo recevait le "Numéro 1" même si'il n'était pas le leader de l'organisation. Cet exemple particulier de numérotation est peut-être délibérément emprunté à des organisations révolutionnaires dans lesquelles les membres existent en cellules et sont définis numériquement pour empêcher leur identification. Ainsi, en détournant délibérément l'attention du véritable chef de l'organisation, on le protège en le faisant passer pour une cible de moindre importance et la structure de l'organisation est également dissimulée aux services de renseignements. Cependant, dans la continuité de films classique d'EON Productions, le numéro de l'individu semblait plutôt indiquer le rang du personnage ; Blofeld était ainsi toujours appelé "Numéro 1" (car en tant que fondateur du SPECTRE, il est son leader et son membre le plus influent) alors que Largo a porté le "Numéro 2" dans le film Opération Tonnerre. Les numéros pouvaient aussi été réattribués à d'autres agents en cas de mort ou de disparition puisque dans On ne vit que deux fois, l'agent identifié sous le nom de "Numéro 11", Helga Brandt, semble avoir hérité de ce code d'un ancien membre. Le concept des numéros n'a cependant pas été utilisé dans les films de la continuité moderne.

Histoire[]

Romans[]

Dans la série originale de romans de James Bond, la première apparition du SPECTRE a lieu dans le roman Opération Tonnerre où elle tente de mener un chantage nucléaire contre l'OTAN dans le cadre d'un stratagème imaginé par Emilio Largo. Le complot a finalement été déjoué par Bond et après la mort de Largo, la société semble avoir pris moins d'ampleur. Il est cependant révélé dans le roman suivant, Motel 007, qu'elle est toujours active puisque Bond déclare enquêter sur les activités qu'elle mène à Toronto, au Canada, où il était en mission pour protéger un transfuge soviétique d'un assassinat perpétré par un membre de l'organisation. Elle a pris à nouveau plus d'ampleur dans le roman Au service secret de Sa Majesté (1963), le deuxième chapitre de ce qu'on appelle "la trilogie Blofeld", où le cerveau criminel était mandaté par un pays ou parti inconnu (mais possiblement l'Union soviétique) pour ruiner l'agriculture britannique via une guerre biologique. La troisième et dernière apparition de Blofeld était dans le roman On ne vit que deux fois (1964) où le SPECTRE a été en grande partie dissous, la partie encore active de la société étant uniquement destinée à aider Blofeld à garder son identité du Dr. Guntram von Shatterhand et son repaire au Japon.

Des années plus tard, le roman Mission particulière (1982) de l'écrivain britannique John Gardner présente à nouveau le SPECTRE, qui est maintenant dirigé par Nena Bismaquer après la mort de Blofeld aux mains de Bond dans On ne vit que deux fois. Le plan de Bismaquer vise à prendre le contrôle des "Loups de l'espace", un réseau de défense spatiale militaire américain mais Bond déjoue l'attaque avec l'aide des militaires. Bien que 007 empêche finalement l'organisation de se reformer, elle est ensuite réapparue sous la direction de Tamil Rahani dans Une question d'honneur (1984), puis dans Nobody Lives For Ever (1986). Rahani a finalement été tué lorsque Bond fait exploser son lit électrique. Le romancier suivant, Raymond Benson, a également réintroduit Irma Bunt, la compagne de Blofeld, dans sa nouvelle Le spectre du passé (1997), qui fait suite à On ne vit que deux fois.

Continuité de films classique[]

"Cette organisation ne peut admettre un échec..."
― Blofeld avant de tuer Helga Brandt.[src]
Kronsteen, Klebb et Blofeld durant la réunion

Rosa Klebb et Tov Kronsteen étant en réunion face à Blofeld dans Bons baisers de Russie.

Dans les premiers films de la série d'EON Productions, le SPECTRE a essentiellement remplacé le SMERSH comme ennemi principal de Bond, bien que le SMERSH ait été évoqué dans Bons baisers de Russie et Tuer n'est pas jouer (1987). Le SPECTRE a été mentionné pour la première fois par Julius No dans le premier film, James Bond 007 contre Dr. No, où la société soutenait le savant atomiste alors qu'il perturbait le lancement de fusées américaines grâce à l'installation radioactive qui lui sert de repaire sur son île de Crab Key, en Jamaïque. Le SPECTRE n'est cependant apparu ici que par le biais de No et de ses complices mais il ne faisait pas à ce moment-là mention de Blofeld ou des autres membres. Le SPECTRE a ensuite joué un rôle plus déterminant dans Bons baisers de Russie dans laquelle elle a imaginé un stratagème pour s'emparer d'un lecteur de déchiffrement soviétique tout en vengeant la mort de No en faisant connaître une mort humiliante à Bond. Le concept de la hiérarchie par numérotation a alors été utilisé pour la première fois à l'écran, le film mettant en scène Rosa Klebb (Numéro 3) et Tov Kronsteen (Numéro 5). Bons baisers de Russie a également marqué la première apparition cinématographique de Blofeld, bien que seuls les mains et le corps du leader du SPECTRE étaient visibles et qu'il n'ait été identifié qu'en tant que "Numéro 1" par les autres personnages même si le générique de fin mentionnait son nom. Le fait de laisser Blofeld au second plan et de ne pas le montrer entièrement dans ses premières apparitions constitue une mise en scène élaborée servant sans doute à intriguer le spectateur et à accentuer le sentiment de puissance autour du personnage.

Blofeld face à Bond

Blofeld confrontant Bond dans On ne vit que deux fois.

Après avoir été totalement absente dans le film Goldfinger (1964), le SPECTRE est revenu dans Opération Tonnerre, qui suivait étroitement les évènements du roman en continuant de montrer le corps et les mains de Blofeld. L'antagoniste et son organisation sont ensuite revenus dans On ne vit que deux fois où ils tentaient comme susmentionné de créer une guerre entre les États-Unis et l'Union soviétique en capturant des capsules spatiales des deux pays pour les incriminer mutuellement. Dans Au service secret de Sa Majesté, Blofeld menace de créer une guerre biologique en répandant un virus à travers la planète via ses douze patientes, "Les Anges de la mort", si les Nations Unies refusent d'être clémentes vis-à-vis de ses crimes passés et de reconnaître son titre de noblesse revendiqué. La dernière apparition du SPECTRE a eu lieu dans Les diamants sont éternels, bien que son nom ne soit pas mentionné dans ce septième film, seul son logo pouvant être très brièvement aperçu sur un sous-marin et la bague de Blofeld. Prenant cette fois la place du milliardaire Willard Whyte, Blofeld tente de désarmer de force les puissances de la guerre froide.

Après Les diamants sont éternels, le SPECTRE et Blofeld ont dû être retiré de la série de films d'EON Productions en raison d'un litige entre le producteur et scénariste irlandais Kevin McClory et Fleming lui-même concernant les droits sur Opération Tonnerre et son contenu. En 1963, suite à une longue bataille judiciaire, McClory s'est vu accorder les droits cinématographiques du roman Opération Tonnerre alors que Fleming possédait ses droits littéraires et a ainsi permis à John Gardner de faire apparaître le SPECTRE dans un certain nombre de ses romans. Dans les films, bien que le SPECTRE et Blofeld aient pu être utilisés plusieurs fois avant et après Opération Tonnerre, les problèmes de droits d'auteurs ont empêché les producteurs de les faire revenir dans le film L'espion qui m'aimait (1977)[2]. Blofeld a néanmoins fait une dernière apparition au début du film Rien que pour vos yeux (1981) mais n'a toutefois pas pu être cité.

Apparition non officiel[]

"Je suis le chef suprême de SPECTRE : Section Permanente Executive de Contre-espionnage, de Terrorisme, de Rétorsion et d'Extorsion."
― Ernst Stavro Blofeld se présentant dans son message de chantage à l'OTAN.[src]
Réunion du SPECTRE (Jamais plus jamais)

La réunion du SPECTRE dans la banque française telle que montrée dans Jamais plus jamais.

En 1963, les producteurs de la série de films, Albert R. Broccoli et Harry Saltzman, ont conclu un accord avec Kevin McClory pour adapter le roman Opération Tonnerre au cinéma. L'accord stipulait également que McClory ne serait pas autorisé à produire d'autres adaptations de l'œuvre pendant au moins dix ans après sa sortie. À l'automne 1983, après presque une décennie de développement et de complications, le studio Warner Bros. a finalement sorti Jamais plus jamais, considéré comme une adaptation "non-officiel" du roman. En tant que tel, elle réintroduit à la fois le SPECTRE et Blofeld. Cependant, contrairement aux autres films, c'est Maximillian Largo et non Blofeld lui-même qui porte le code "Numéro 1", ce qui concorde néanmoins avec le roman.

Continuité de films moderne[]

"Avant tout, vous devez comprendre que nous avons des hommes absolument partout."
― M. White révélant que Quantum a infiltré le MI6.[src]
Réunion du SPECTRE (007 Spectre)

La réunion du SPECTRE au Palazzo Cardenza telle que montrée dans 007 Spectre.

En raison des problèmes de droits d'auteur susmentionnés, les films avec Daniel Craig, qui se déroulent dans une continuité entièrement distincte de celle des précédents opus, ne pouvaient pas non plus réintroduire le SPECTRE mais ont néanmoins présenté une organisation similaire appelée Quantum dans le film Casino Royale de 2006 et sa suite de 2008, Quantum of Solace, bien que la société n'ait été nommée qu'à la fin de ce deuxième film. Cependant, le 15 novembre 2013, il a été annoncé que tous les droits et intérêts liés au SPECTRE ont pu être récupérés auprès des successeurs de McClory, décédé en 2006[3]. L'organisation criminelle a donc été officiellement réintroduite dans le film 007 Spectre même si son logo est désormais simplement stylisé "Spectre", l'acronyme original n'ayant cette fois pas été utilisé. Dans ce dernier métrage, Bond est chargé à titre posthume par sa supérieure Olivia Mansfield d'éliminer un terroriste du nom de Marco Sciarra, ce qui le met alors sur la piste de l'organisation dont Sciarra était membre. Il est finalement révélé au cours de ce film que tous les précédents ennemis de Bond (incluant M. White, Le Chiffre, Dominic Greene, Patrice et Raoul Silva) étaient membres de l'organisation et que Quantum était une division de celle-ci. Ils sont par conséquent tous liés à la nouvelle version de Blofeld, également "ré-imaginée" puisqu'il est ici le frère adoptif vengeur de 007. Blofeld cherche ici à prendre le contrôle du comité "Neuf Sentinelles", une initiative proposée par l'agent double Max Denbigh qui vise ostensiblement à amener neuf pays du monde dont la Grande-Bretagne à coopérer en matière de renseignements et que le SPECTRE compte secrètement utiliser pour coordonner plus facilement ses attaques terroristes. Le complot a finalement été déjoué grâce aux alliés de Bond Q et M alors que Denbigh a été tué durant une escarmouche avec le chef du MI6. Aidé par sa partenaire, Madeleine Swann, Bond a ensuite fait s'écraser l'hélicoptère de Blofeld sur le pont de Westminster et a en fin de compte refusé d'exécuter le méchant d'une balle dans la tête pour permettre à M de l'arrêter et de le faire incarcérer dans la prison de Belmarsh.

Cette version du SPECTRE est revenue dans Mourir peut attendre où il est révélé que Blofeld avait ordonné l'assassinat de la famille du futur bioterroriste Lyutsifer Safin lorsqu'il était enfant, un travail exécuté par M. White. Safin a survécu au massacre, mais son visage a été gravement défiguré à cause de l'agent biologique manipulé par White et il a donc juré de se venger de la société. Quelques jours après les évènements de 007 Spectre, Blofeld a ordonné depuis sa cellule une embuscade pour Bond alors que le protagoniste se recueillait sur la tombe de son premier amour Vesper Lynd à Matera, en Italie, afin de faire croire à l'ancien agent 007 que Madeleine l'a trahi, entraînant la séparation du couple. Cinq ans plus tard, le SPECTRE enlève un chercheur russe travaillant pour le MI6 du nom de Valdo Obruchev afin d'utiliser Héraclès, l'arme biologique que ce dernier a créée, pour tuer Bond après l'avoir attiré à une nouvelle réunion du SPECTRE dans le bar susmentionné à Cuba dont la façade est la célébration de l'anniversaire de Blofeld. Cependant, il s'avère finalement qu'Obruchev travaille pour Safin et il utilise Héraclès pour éliminer tous les membres du conseil d'administration du SPECTRE au lieu de tuer Bond. Blofeld est plus tard tué par la même méthode dans sa cellule, anéantissant complètement l'organisation, bien que nous ignorions si des membres du SPECTRE de rang inférieur ont pu échapper au carnage. Notamment, un mercenaire du nom de Primo a été épargné et a ensuite rejoint le camp de Safin.

Jeux-vidéos[]

Comme la série de films, les jeux-vidéos dérivés de la franchise étaient eux aussi affectés par le litige concernant McClory mais certains d'entre eux ont fait allusion au SPECTRE sans toutefois s'en référer explicitement. L'organisation a notamment été désignée dans le spin-off GoldenEye : Au service du mal où elle semble être encore plus puissante que dans les films ou les livres, possédant des technologies incroyablement avancées comme la réalité virtuelle et des générateurs d'énergie dans son repaire "Octopus" susmentionné. Ses principaux membres ont également accès à des ressources considérables, Auric Goldfinger étant représenté comme un homme d'affaires fortuné possédant un casino à Las Vegas ainsi qu'une grosse quantité de sbires et ses scientifiques ont développé une substance organique nommée l'OMEN, qui est considérée comme l'arme la plus meurtrière du monde. Julius No possède quant à lui toujours son repaire à Crab Key et dispose également d'une armée de soldats ainsi que d'équipements militaires de pointe comme des chars et des hélicoptères de combat. L'intrigue suit un ancien agent du MI6 impliqué dans un conflit de grande envergure entre Goldfinger et No qui s'avère avoir été orchestré par Blofeld et son subordonné Francisco Scaramanga. Le logo du SPECTRE utilisé dans les films et a en outre été utilisé dans le jeu, notamment sur l'arme de poing principale de GoldenEye.

Le SPECTRE ne pouvait pas non plus être mentionné dans l'adaptation en jeu-vidéo de Bons baisers de Russie où il a été renommé "Octopus", bien que l'infographie de son logo comprenne également un poulpe. L'organisation semble aussi être responsable des évènements du jeu Blood Stone 007 (2010) dans lequel l'antagoniste, Nicole Hunter, apprend à Bond qu'elle travaille pour quelqu'un d'encore plus puissant que le MI6, faisant peut-être allusion au Blofeld de Christoph Waltz. Une version alternative de Blofeld est également apparue dans le jeu 007 Legends (2012) où il est précisé qu'il dirige "une organisation sans nom". Après qu'EON ait acquis les droits de Blofeld et du SPECTRE en 2013, le jeu-vidéo mobile James Bond : World of Espionage (2015) a été le premier (et actuellement le seul) à faire explicitement référence à l'organisation.

Liste de membres du SPECTRE[]

Hiérarchie des principaux agents[]

Nom Numéro Fonction Film Statut Interprète
Ernst Stavro Blofeld 1 Leader Bons baisers de Russie

Opération Tonnerre
On ne vit que deux fois
Au service secret de Sa Majesté
Les diamants sont éternels
Rien que pour vos yeux
Jamais plus jamais (hors-série)
007 Spectre
Mourir peut attendre

Variable Anthony Dawson

Eric Pohlmann (voix)
Donald Pleasence
Telly Savalas
Charles Gray
John Hollis
Robert Rietty (voix)
Max von Sydow
Christoph Waltz

Maximillian Largo Inconnu Jamais plus jamais (hors-série) Décédé Klaus Maria Brandauer
Emilio Largo 2 Command en second et chef de l'extorsion Opération Tonnerre Adolfo Celi

Robert Rietty (voix)

Rosa Klebb 3 Bourreau en chef Bons baisers de Russie Décédée Lotte Lenya
Non identifié Lieutenant de Blofeld On ne vit que deux fois Décédé Burt Kwouk

Robert Rietty (voix)[4]

Non identifié 4 Présumé décédé Michael Chow

Frazer Hines (voix)

Tov Kronsteen 5 Directeur de la planification Bons baisers de Russie Décédé Vladek Sheybal
Non identifié Membre du conseil d'administration Opération Tonnerre Vivant Philip Stone
Jacques Bouvard 6 Conseiller militaire Décédé Bob Simmons
Non identifié 7 Membre du conseil d'administration Vivant Cecil Cheng
Non identifié 9 Décédé Clive Cazes
Non identifié 10 Vivant André Maranne
Non identifié 11 Inconnu Murray Kash
Helga Brandt Assistante On ne vit que deux fois Décédée Karin Dor
Fatima Blush 12 Assassin Jamais plus jamais (hors-série) Barbara Carrera

Autres agents[]

Une liste d'autres agents sans numéros travaillant pour le SPECTRE ou directement pour Ernst Stavro Blofeld, par ordre d'apparition à l'écran.

Continuité de films classique[]

Continuité de films moderne[]

Film hors-série[]

Jeux-vidéos[]

Gadgets[]

Cigarette au cyanure Cigarette au cyanure (James Bond 007 contre Dr. No) - Une cigarette contenant du cyanure a été utilisée par M. Jones, un homme de main de Julius No, bien qu'il n'ait pas été établi si le SPECTRE était directement à l'origine de sa création ou non. Afin d'échapper à un interrogatoire de Bond, Jones a mordu dans cette cigarette et est mort en quelques secondes. En outre, bien que cela ne soit pas montré dans le film, Bond a reçu du Dr. No un panier de fruits contenant du cyanure.
Montre-garrot Montre-garrot (Bons baisers de Russie) - Une montre de laquelle on peut tirer un fil de garrot était l'arme de prédilection de l'assassin Red Grant. Il s'en est d'abord servi pour étrangler un faux Bond dans le cadre d'un exercice d'entraînement dans la séquence de pré-générique. Grant a ensuite tenté d'étrangler le vrai Bond avec le garrot durant leur confrontation mais 007 l'a finalement tué avec son propre gadget après l'avoir poignardé. La montre a ensuite été brièvement montrée dans Au service secret de Sa Majesté lorsque Bond nettoyait son bureau au moment de prendre sa supposée retraite.
Lame de venin fugu Lame de venin fugu (Bons baisers de Russie) - Une chaussure avec une lame rétractable dont la pointe est empoisonnée au venin de fugu dissimulée dans l'embout de la chaussure. Le poison entraîne la mort en douze secondes. La chaussure a d'abord été portée par Morzeny, qui s'est servi de la lame empoisonnée pour tuer Tov Kronsteen sous les ordres de Blofeld après l'échec de son stratagème. Rosa Klebb a également tenté de tuer Bond avec cette même lame avant d'être abattue par Tatiana Romanova. La chaussure est ensuite brièvement apparue dans Meurs un autre jour (2002), parmi les objets stockés dans le laboratoire du quartier-maître Q.
Télécommande de Largo Télécommande de Largo (Opération Tonnerre) - Un dispositif de contrôle à distance ayant l'apparence d'un étui à cigarettes a été utilisé par Emilio Largo (et vraisemblablement aussi les autres membres du conseil d'administration du SPECTRE). L'appareil permet d'accéder à la salle de conférence parisienne du SPECTRE, dissimulée dans le siège du "Centre International d'Assistance aux Personnes Déplacées".
Chaise électrique Chaise électrique (Opération Tonnerre) - En appuyant sur un interrupteur de sa console de contrôle, Blofeld peut électrifier n'importe quel siège des membres présents à la réunion susmentionnée, tuant son occupant. Le siège se rétracte ensuite dans le sol pour se débarrasser du cadavre. Blofeld a utilisé cet équipement pour exécuter le Numéro 9 du SPECTRE après avoir compris grâce au Numéro 11 que l'agent avide a détourné des fonds lors d'une opération de distribution d'héroïne en provenance de la Chine rouge.
Rouge à lèvres de Brandt Rouge à lèvres de Brandt (On ne vit que deux fois) - Une mini grenade lacrymogène ayant l'apparence d'un rouge à lèvres a été utilisée par Helga Brandt et est doté d'un petit miroir. Alors qu'elle emmenait Bond dans un avion léger, le Numéro 11 se l'est appliqué sur les lèvres, puis a pris l'espion au dépourvu en faisant exploser le dispositif à ses pieds. En quelques secondes, la cabine était remplie d'un gaz désorientant et Bond était piégé sur son siège, permettant à Brandt de sauter en parachute ; 007 a presque été tué dans le crash subséquent de l'avion sans pilote, Brandt elle-même le croyant mort.
Piscine de piranhas Piscine de piranhas (On ne vit que deux fois) - Une piscine infestée de piranhas se trouvait dans les appartements de Blofeld à l'intérieur du repaire volcanique du SPECTRE au Japon. Actionné par une pédale dissimulée derrière le bureau de Blofeld, une partie de la passerelle au-dessus de la piscine s'inclinait pour faire tomber une victime sans méfiance auprès des poissons carnivores, entraînant une mort atroce en quelques secondes. Blofeld a infligé cette punition douloureuse à Helga Brandt après s'être rendu compte qu'elle a échoué à tuer Bond. Plus tard, 007 lui-même y fit tomber Hans, le garde du corps personnel de Blofeld, dans ce même bassin, le tuant de la même manière que le Numéro 11.
Bâton avec lame rétractable Bâton avec lame rétractable (On ne vit que deux fois) - Un bâton de combat avec une lame rétractable a été utilisé par un assassin non identifié infiltré dans l'école de samouraï de Tigre Tanaka pour éliminer Bond ; il a finalement été poignardé par sa propre arme.
Cadeaux de Blofeld Cadeaux de Blofeld (Au service secret de Sa Majesté) - Un équipement remis par Blofeld à ses "Anges de la mort". Il s'agit d'une radio miniature ayant l'apparence d'un compact cosmétique et d'un atomiseur contenant le "virus Omega" que les douze patientes hypnotisées du Piz Gloria devaient répandre à travers la planète selon les instructions du cerveau criminel.
Enregistreur d'algorithmes vocaux Enregistreur d'algorithmes vocaux (Les diamants sont éternels) - Un simulateur vocal permettait à Blofeld d'imiter la voix de Willard Whyte et de se faire ainsi passer pour le riche entrepreneur dans le bureau de son penthouse à Las Vegas. Un appareil similaire conçu par Q a ensuite permis à Bond de tromper Blofeld en se faisant passer pour son bras droit, Bert Saxby, et de l'amener à révéler l'emplacement de Whyte.
Bombe Surprise Bombe Surprise (Les diamants sont éternels) - Un engin explosif improvisé ayant l'apparence d'un dessert glacé recouvert de crème fouettée était utilisé par le duo d'assassins M. Wint et M. Kidd pour essayer de tuer Bond et sa partenaire Tiffany Case à bord d'un bateau de croisière à destination de la Grande-Bretagne. Le dispositif se composait de quatre bâtons d'explosif qui était reliés à une minuterie/détonateur analogique et étaient alimentés par deux piles de 9v. Une coque dure et creusée était placée sur la bombe à retardement pour la dissimuler et lui donner son apparence de dessert. Démasquant Wint et Kidd alors que Case et lui se voyaient servir la bombe par les tueurs déguisés en stewards, Bond brûle vif Kidd, qui se jette alors par-dessus bord, et a ensuite attaché la bombe entre les jambes de Wint avant de jeter l'agent du SPECTRE par-dessus bord, le laissant mourir dans l'explosion de sa propre bombe.

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Notes[]

  • Le nom "SPECTRE" est une métaphore pour désigner un fantôme, un esprit, une référence au fait que ses agents et ses infrastructures agissent dans l'ombre et sont infiltrés dans divers organismes mondiaux, ce qui a surtout été démontré dans les films de Daniel Craig. Le logo de l'organisation représentant un poulpe symbolise quant à lui sa grande influence sur le globe, la capacité de Blofeld à manipuler les évènements mondiaux en sa faveur (en particulier, dans 007 Spectre) et son objectif de dominer le monde.
  • Lorsque Ian Fleming a imaginé pour la première fois le nom SPECTRE dans un mémo datant de 1959, son sigle signifiait "Special Executive for Terrorism, Revolution and Espionage".
  • Le nom de l'organisation est souvent orthographié à tort S.P.E.C.T.R.E., notamment dans des documents publicitaires promouvant les films. Cependant, le "P" ne correspond pas à un mot et les points après chaque lettre sont donc inappropriés.
  • Une organisation baptisée TAROT est apparue dans le jeu de rôle sur table James Bond 007, qui a connu un grand succès dans les années 1980. Cette dernière partage des similitudes avec le SPECTRE mais son nom ne pouvait pas être repris en raison des problèmes de droits d'auteur susmentionnés.
  • De même, la série animée dérivée de James Bond, James Bond Jr. (1991-92), mettait en scène une organisation similaire au SPECTRE appelé "SCUM", dirigée par un personnage mystérieux basé sur Blofeld.
  • En raison de son impact dans la saga, le SPECTRE semble avoir influencé des organisations criminelles apparues dans d'autres films. Notamment, le film Octopussy (1983) met en scène un culte composé exclusivement de femmes et dont l'emblème est également une pieuvre. Il est dirigé par le personnage titulaire, qui possède également une pieuvre comme animal de compagnie. De même, l'organisation Janus, apparue dans le film GoldenEye (1995) et ses produits dérivés, partage des similitudes avec le SPECTRE car c'est également une organisation terroriste cherchant à tirer des profits et à commettre des génocides. De nombreux autres antagonistes dans la franchise ont également été caractérisés par leur aversion à l'échec et leur aspiration à la domination mondiale et ont été montrés en train d'exécuter leurs sbires inopérants dans un repaire grandiose.
  • La société est apparemment composée de près de 52 membres et agents.
  • Le SPECTRE semble avoir des agents infiltrés dans certaines forces de l'ordre ce qui est démontré pour la première fois dans le film Opération Tonnerre où un policier parisien reconnaît immédiatement Emilio Largo et l'autorise à garer sa voiture dans une zone interdite.
  • Durant la bataille sous-marine du film Opération Tonnerre, une petite pieuvre s'accroche à un agent du SPECTRE tué alors qu'ironiquement, le logo de l'organisation est un poulpe.
  • Les films ne précisent pas si les hommes de main travaillant pour un membre du SPECTRE de haut rang (notamment R.J. Dent, Bert Saxby, Valenka, Alex Dimitrios et Elvis) sont eux-mêmes des agents du SPECTRE ou non.
  • Il est intéressant de noter que dans les sous-titres bulgares de Quantum of Solace, le nom "Quantum" a été traduit par "SPECTRE", le titre étant changé en Spectre of Solace ("Спектър на утехата"), et ce, bien que le film soit sorti en 2008, cinq ans avant qu'EON Productions ne récupère les droits de SPECTRE et ne les rétrocède à Quantum.
  • La destruction de la base du SPECTRE provoquée par Bond dans 007 Spectre est entrée dans le livre des records Guinness comme "la plus grande explosion du cinéma". D'une durée de près de 8 secondes, elle a été supervisée par le directeur des effets spéciaux Chris Corbould[5].

Références[]

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