- "Chaque Bond est différent et chaque génération a besoin d'un Bond différent et il a su évoluer avec son temps."
- ― Sam Mendes saluant l'évolution du personnage de James Bond.
Sam Mendes, né le 1 août 1965 à Reading, dans le Berkshire, en Angleterre, au Royaume-Uni, est un réalisateur et producteur britannique. Il s'est fait connaître avec son premier film, la comédie dramatique American Beauty (1999), qui a été récompensé par cinq Oscars dont celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur. Des années plus tard, Mendes a réalisé deux longs-métrages de la saga James Bond : Skyfall (2012) avec Daniel Craig, Judi Dench et Javier Bardem et 007 Spectre (2015) avec Daniel Craig, Léa Seydoux et Christoph Waltz, qui connaissent également un certain succès. Plus récemment, le réalisateur a mis en scène, coécrit et produit le film de guerre 1917 (2019), qui a lui aussi été encensé par la critique.
Biographie (James Bond)[]
Sam Mendes a été approché pour réaliser Skyfall après la sortie du précédent film Quantum of Solace (2008) et a agi comme consultant durant la période de difficultés financières rencontrée par la société Metro-Goldwyn-Mayer. Le metteur en scène avait auparavant dirigé Daniel Craig dans le thriller Les sentiers de la perdition (2002) et le comédien lui avait proposé de réaliser un film de James Bond. Mendes était d'abord hésitant mais n'a pas directement rejeté l'offre en raison de l'implication et de l'enthousiasme de Craig ; il a également apprécié la performance de l'interprète de Bond dans Casino Royale (2006) et était persuadé qu'il apportait beaucoup à la franchise. Mendes s'est en fin de compte engagé après avoir rencontré les producteurs Barbara Broccoli et Michael G. Wilson et avait pris conscience de la direction que Skyfall allait prendre. Les médias ont rapporté qu'il avait demandé des réécritures du scénario pour supprimer des scènes d'action afin d'approfondir les personnages dans l'espoir d'obtenir un Oscar mais le réalisateur a démenti cette rumeur en déclarant que les scènes d'action sont une partie importante du film[1]. Dans Skyfall, Mendes a incorporé ses thèmes et images de prédilection comme un personnage psychopathe, les rapports de famille, les observations des personnages à travers des fenêtres et les plans de dos[2][3].
En mars 2013, Mendes a déclaré qu'il ne réalisera pas le prochain film, alors connu sous le titre Bond 24, car il avait des engagements au théâtre comme une comédie musicale de Charlie et la chocolaterie (2013) et Le roi Lear (2014)[4]. Un accord entre les producteurs et lui a néanmoins été trouvé en juillet 2013, le studio ayant accepté de repousser la sortie du film d'un an afin qu'il puisse se concentrer sur ses activités théâtrales. Mendes était donc le premier cinéaste à mettre en scène deux films de James Bond à la suite depuis John Glen, réalisateur de cinq James Bond consécutifs de Rien que pour vos yeux à Permis de tuer (1989). Dans 007 Spectre, les thèmes habituels de Mendes sont une nouvelle fois présents, celui des rapports de famille étant notamment personnifié par la connexion controversée entre Bond et l'antagoniste Ernst Stavro Blofeld.
En 2020, Mendes est revenu sur son implication dans la série, ayant critiqué la pression ressentie au moment de réaliser Skyfall et 007 Spectre[5].
Notes[]
- En plus d'avoir dirigé Daniel Craig dans Les sentiers de la perdition, Sam Mendes a travaillé avec Judi Dench sur la pièce de théâtre La cerisaie[6].
- Mendes et Craig ont rapporté que leur film de James Bond préféré était Vivre et laisser mourir (1973)[7].
Références[]
- ↑ https://www.purepeople.com/article/james-bond-premieres-informations-officielles-sur-skyfall_a90482/1
- ↑ https://www.commander007.net/2013/realise-par-sam-mendes/
- ↑ https://www.commander007.net/2013/sam-mendes-les-motifs/
- ↑ https://www.avoir-alire.com/bond-24-sam-mendes-ne-realisera-pas-le-nouveau-projet
- ↑ https://www.indiewire.com/2020/03/sam-mendes-james-bond-not-healthy-work-1202216364/
- ↑ https://www.commander007.net/2012/400/
- ↑ https://jamesbond007.net/portfolio/baron-samedi-geoffrey-holder/